Usinage : des origines et des sources variées
TopSolid, Creo (ProE), NX (Siemens), Catia (Dassault), SolidWorks (Dassault)… Une pièce ou un assemblage peuvent avoir été conçus dans différents logiciels. Aussi, l’origine correspond au logiciel émetteur du document.
En parallèle, il convient de tenir compte de la source, c’est-à-dire de l’interface utilisée pour émettre le fichier ou l’assemblage à usiner. Deux cas de figure :
- Travailler directement avec le fichier au format natif de l’émetteur. Cela impose d’avoir à disposition dans son logiciel de CFAO l’interface « native » en lecture de fichier compatible.
- Travailler avec un fichier non-natif. Dans ce cas de figure, le logiciel émetteur a écrit le fichier dans un autre format de fichier « non natif » et a exporté le fichier via une interface d’export au format souhaité. Pour pouvoir lire ce fichier avec votre CFAO, il faut que l’interface pour relire le fichier au format reçu (Step, Parasolid, x_t, dxf, dwg, etc.) soit disponible.
Etant donné que les interfaces sont des outils de communication entre les donneurs d’ordres et les sous-traitants, si vous utilisez une interface de mauvaise qualité (voire si vous n’en utilisez pas du tout), vous risquez d’entacher votre communication. Or, il est crucial pour un sous-traitant de disposer d’interfaces fiables, afin de ne pas être limité dans sa relation avec les donneurs d’ordre qui pourraient être ses futurs clients.
3D XML, Autocad, Catia, FBX, OpenPackage, ParaSolid, Sketchup, SolidWorks… Le logiciel de CFAO TopSolid’Cam, est capable de s’interfacer avec près de 40 interfaces différentes, pour vous permettre de gérer tous les fichiers de vos clients, tant à l’import qu’à l’export, indépendamment de leur source ou de leur origine.
Sous-traitants & donneurs d’ordres : de l’intérêt de privilégier l’interface commune la plus bénéfique pour les deux parties
Lorsque l’on utilise des interfaces export / import de fichiers non natifs, deux réécritures du fichier original sont forcément effectuées. Par exemple, un fichier natif Catia pourra être transformé en fichier Step Ap242 à l’export, avant d’être retransformé en fichier TopSolid à l’import.
Même si ces interfaces sont très éprouvées, il arrive que des erreurs d’interprétation, plus ou moins graves, surviennent. Pour éviter cet écueil, TopSolid a mis au point des outils dédiés pour corriger ces erreurs. Si ces derniers fonctionnent plutôt bien, il est cependant nécessaire de consacrer un peu de temps pour corriger les erreurs de traduction avant de commencer la programmation. Pour s’affranchir de cette perte de temps, il est préférable d’opter pour une interface commune aux deux parties. Pour chaque interface, TopSolid comporte une interface native en mode lecture : si l’on reprend notre exemple d’un fichier natif Catia, plutôt que de le réécrire en deux formats différents, il est donc préférable d’utiliser directement l’interface native Catia en lecture proposée dans TopSolid. Une telle approche apporte des avantages pour les deux parties.
La gamme de solutions CAO, FAO, PDM et ERP TopSolid
Pour le donneur d’ordres, plus besoin de faire un export de son fichier en format intermédiaire :
- Gain de temps: car il n’est plus nécessaire de faire d’export avec tous les réglages associés
- Gain de place en stockage de données sur les disques, puisque le fichier n’a plus à être sauvegardé 2 fois (comme lorsqu’on exporte un fichier Word en PDF)
- Limite le risque d’erreur d’écriture à l’export du document ce qui permet là aussi de gagner du temps
D’ailleurs, pour toutes ces raisons, certains donneurs d’ordre refusent carrément d’utiliser des interfaces d’export de fichier et obligent leurs sous-traitants à travailler avec des fichiers natifs.
Les avantages pour le sous-traitant :
- Avoir la certitude de récupérer un fichier sans erreurs (puisque natif)
- Limiter le risque d’erreurs à la lecture puisqu’il n’y a plus qu’une seule interface d’utilisée ; celle pour lire le fichier et le convertir au format TopSolid.
- Bénéficier de davantage de possibilités sur les données récupérées. Les interfaces natives proposent en effet plus de possibilités, notamment sur les données relatives au perçage et sur les annotations.
Récupération de PMI
Si les échanges des données CAO entre le sous-traitant et le donneur d’ordres ne se font pas directement avec TopSolid, il faudra alors privilégier les interfaces natives et enfin les interfaces standards / standardisées.
Comme la plupart des sous-traitants qui utilisent TopSolid’Cam se voient contraints de récupérer des données d’une autre origine que celle de TopSolid, pour leur faire économiser du temps avec les interfaces natives, TopSolid propose la récupération des PMI (Product Manufacturing Information).
En plus des annotations et des états de surface, avec ces interfaces natives, TopSolid peut aussi remonter toutes les opérations de perçage détectées sur la géométrie.
C’est véritablement un gain non négligeable en programmation, puisque toutes les données techniques des trous sont transmises à TopSolid’Cam (trou alésé, trou taraudé, etc.) afin d’automatiser la programmation.
Et enfin, si l’interface utilisée ne permet pas de récupérer les PMI du modèle 3D envoyé par le client, il existe un outil très performant dans TopSolid nommé FreeShape, qui permet de remettre les cotes avec des tolérances en cote moyennes (pour l’usinage). Bref, avec TopSolid, vous ne serez jamais bloqués !
