Du bureau d’études à l’atelier : comment casser les silos pour mieux produire ?

Du bureau d’études à l’atelier : comment casser les silos pour mieux produire ?

Dans l’industrie, séparer bureau d’études et atelier reste une réalité tenace. Cette organisation où chaque service travaille en vase clos engendre des dysfonctionnements qui peuvent être coûteux pour l’un comme pour l’autre. Retards de production, non conformités, reprises multiples… Les conséquences de ce cloisonnement pèsent alors directement sur la compétitivité des entreprises.

Face aux exigences actuelles de réactivité, de rendement et de qualité, repenser la collaboration entre conception et fabrication devient un impératif stratégique. Comment identifier les points de rupture ? Quels leviers peut-on actionner pour fluidifier les échanges ? Cette transformation organisationnelle représente un défi majeur pour les responsables techniques, tout en étant une opportunité de gains substantiels. Détails.

Quand les silos organisationnels affectent la performance industrielle

Le cloisonnement caractéristique de nombreuses entreprises industrielles présente des avantages indéniables tels que la spécialisation des compétences et une attribution claire des responsabilités. Pourtant, cette structuration peut parfois compliquer la circulation de l’information entre les équipes – malgré leur bonne volonté – et engendrer des frictions :

  • incompréhensions sur les plans techniques,
  • retards dans la transmission de demandes de modifications importantes,
  • allongement des délais de production,
  • multiplication des échanges (bien que nécessaires) pour clarifier certains points techniques ,
  • extension des délais d’intégration et de validation des ajustements par toutes les parties prenantes.

La qualité peut également être impactée, non par manque de professionnalisme mais en raison de différences d’interprétation légitimes. Une tolérance théoriquement optimale peut se révéler complexe à tenir avec les équipements disponibles, sans que personne n’en soit réellement responsable. Pourtant, si les ajustements nécessaires font partie du processus d’amélioration, ils gagneraient à être anticipés. Et pour cause, leur impact économique est réel et, pour une entreprise industrielle, quelle que soit sa taille, ils représentent une opportunité d’amélioration significative de la productivité globale.

Ces ruptures de communication qui coûtent cher

Prenons l’exemple classique d’une modification intégrée rapidement par le bureau d’études pour répondre à une demande urgente. L’équipe conception, focalisée sur la satisfaction du client, valide l’évolution technique (non sans avoir effectué les vérifications qui lui incombent, bien entendu). Pendant ce temps, l’atelier applique rigoureusement les procédures déjà en place, en lançant la fabrication selon les dernières informations disponibles.

Les deux parties n’étant pas au même niveau d’information, chacune a agi selon sa propre logique métier. Pour éviter cette situation, la solution serait la mise en place d’un système de notification automatique.

Autre cas fréquent : le bureau d’études définit des spécifications techniques ambitieuses pour répondre aux exigences du cahier des charges. L’atelier, qui découvre ces spécifications au moment de la production, identifie des contraintes pratiques non anticipées. Une illustration simple de la richesse et de la complémentarité des expertises, qui met en lumière la nécessité d’un dialogue entre les services pour enrichir la conception grâce à l’expérience terrain.

La gestion documentaire représente également un défi commun. Car si les informations techniques s’enrichissent naturellement au fil du temps (annotations des opérateurs, optimisations découvertes en production, ajustements validés par l’usage…), la capitalisation du savoir-faire mérite d’être structurée pour être bénéfique à tous et à tous les niveaux. Un système centralisé de gestion documentaire pourrait transformer ces connaissances individuelles en patrimoine collectif.

Ces situations, vécues par la plupart des PME industrielles, ne doivent pas être perçues comme des échecs mais comme des opportunités d’optimisation. Chaque cas identifié devient un levier d’amélioration pour renforcer la collaboration et la performance globale.

Construire une continuité numérique entre conception et fabrication

La continuité numérique transforme la collaboration entre services. Le principe : un environnement de travail partagé où l’information circule naturellement, sans rupture ni ressaisie.

Au cœur de cette approche, le modèle 3D unique sert de référence commune à tous les services. Fini les doutes sur la bonne version ou les mises à jour manuelles sources d’erreurs. Chaque modification se propage automatiquement dans toute la chaîne documentaire : plans, nomenclatures, gammes de fabrication… Cette synchronisation garantit que tous travaillent avec les mêmes données actualisées.

La traçabilité devient totale et transparente. Qui a modifié quoi, quand et pourquoi ? L’historique complet reste accessible à tous, facilitant la compréhension des choix techniques et responsabilisant chaque intervenant. En cas de problème, l’identification de l’origine devient immédiate.

Par ailleurs, l’intégration des contraintes terrain dès la conception change la donne.

  • Les concepteurs visualisent les capacités machines réelles et les outillages disponibles.
  • Les opérateurs accèdent aux modèles 3D et comprennent les intentions de conception.
  • Les simulations valident la faisabilité avant même le prototypage.

Cette approche collaborative combine intelligemment créativité conceptuelle et réalité terrain.

Bien sûr, cette transformation numérique s’accompagne d’un volet humain indispensable. Former les équipes du bureau d’études aux contraintes de l’atelier, initier les opérateurs à la lecture de modèles 3D, organiser des sessions croisées… Ces investissements créent progressivement une culture commune où chaque métier comprend et respecte les contraintes de l’autre.

>>> Lire aussi – Comment la conception collaborative et l’ingénierie digitale révolutionnent-elles le travail du bureau d’études ?

Les bonnes pratiques pour une collaboration bureau d’études-atelier réussie

L’implication des opérateurs aux prémices des projets transforme la dynamique : plutôt que de découvrir les contraintes de fabrication lors du lancement, leur expertise terrain vient enrichir la conception dès les premières ébauches. Concrètement, lors d’une revue de projet pour une pièce complexe, un opérateur peut suggérer une modification mineure qui, pourtant, divisera par deux le temps d’usinage tout en préservant la qualité du produit fini. Les ajustements tardifs sont ainsi évités, et un savoir-faire souvent sous-exploité se retrouve mis en valeur.

Cette collaboration nécessite toutefois des points de rencontre structurés :

  • réunions techniques hebdomadaires,
  • classification des processus,
  • attribution claire des responsabilités (validation des modifications mineures, transmission des informations, etc.),
  • capitalisation du savoir-faire et des bonnes pratiques découlant de chaque projet (fiches de retour d’expérience, astuces de montage, solutions techniques…).

>>> Lire aussi – Gestion de la configuration : bureaux d’études, découvrez comment TopSolid améliore son efficacité et sa précision

La collaboration optimisée entre bureau d’études et atelier représente une formidable opportunité de progrès pour les entreprises industrielles. Loin de remettre en cause les compétences de chacun, cette évolution valorise et amplifie les expertises en facilitant leur synergie.

Pour accompagner cette transformation en douceur, il existe des solutions telles que TopSolid. Avec son approche intégrée (CAO, FAO, PDM) sur une plateforme unique, l’outil propose un environnement naturellement collaboratif et instaure une continuité numérique qui facilite les échanges sans bouleverser les méthodes de travail. Ainsi, chaque service conserve ses spécificités tout en bénéficiant d’une vision partagée et d’outils communs.

Et si cette évolution progressive ouvrait la voie à une performance durable pour votre réseau bureau d’études-atelier ? Contactez notre équipe pour demander une démo.

TOPSOLID : bilan 2021 et perspectives 2022

TOPSOLID : bilan 2021 et perspectives 2022

Nouveaux clients, nouvelle offre, nouveaux marchés … L’année 2021 a été riche en rebondissements pour TOPSOLID, l’éditeur de solutions numériques dédiées aux industries de la mécanique, du bois, de la métallerie et de l’ingénierie digitale. L’occasion de faire le point sur l’année écoulée et de se tourner vers l’avenir, avec Richard Lamure, CEO du Groupe TOPSOLID. Rencontre.

Comment s’est passée l’année 2021 pour TOPSOLID ?

 

Richard Lamure : 2021 a été une très bonne année pour le groupe. Nous avons enregistré une très forte progression de notre chiffre d’affaires consolidé, passant de 45 à 53 millions d’euros. Malgré un début d’année perturbé par la crise liée à la Covid-19, nous observons une bonne reprise en France ainsi que chez nos distributeurs et dans nos filiales à l’étranger. Des secteurs fragilisés en 2020 sont revenus en force, à l’instar du secteur de la mécanique générale. Nous observons également une très forte demande dans les domaines proches du bâtiment : l’aménagement intérieur et la métallerie par exemple. 2021 a aussi été une année exceptionnelle pour notre division ERP (TopSolid’Erp), avec une très forte demande des industriels. En effet, petites et moyennes entreprises cherchent à s’équiper ou à remplacer leur ancien système avec une démarche globale « industrie 4.0 » (chaîne numérique). Nous assistons à un véritable tournant digital !

 

Est-ce que cette forte demande de digitalisation est un effet secondaire de la crise sanitaire ?

 

La digitalisation s’est engagée bien avant la crise sanitaire en Europe (notamment en Allemagne, en Autriche et en Suisse) et en Asie (au Japon et en Corée du Sud principalement). Elle avait également débuté avant, dans d’autres pays, mais elle s’est très clairement accentuée durant et depuis cette période. L’industrie se transforme, se modernise profondément pour plus de réactivité, de flexibilité, de productivité, de traçabilité et un meilleur pilotage.

 

L’industrie française était-elle en retard jusqu’à présent ?

 

Comme indiqué précédemment, la démarche était déjà lancée en France. La crise sanitaire liée à la Covid – 19 n’a été qu’un accélérateur de la transition numérique dans l’hexagone.

Le tissu industriel allemand est composé, plus qu’en France, d’ETI. Ces dernières sont les premières à se lancer dans ce type de « révolution ». Il est normal que les PME – PMI s’inscrivent en suite des grandes organisations. La crise est intervenue comme un déclic pour certains secteurs et le gouvernement a su accompagner ce besoin de transformation en soutenant financièrement cette digitalisation et plus généralement le renouvellement des outils de production grâce aux différents plans de soutien aux entreprises.

Par ailleurs, cette période a aussi mis en lumière la forte dépendance de l’Europe face à d’autres continents. Or, la digitalisation est également une aide au retour de l’industrie dans certains pays. En effet, en digitalisant plus, vous gagnez en productivité et vous pouvez ainsi faire revenir de l’emploi industriel, trop souvent et trop rapidement délocalisé par le passé. C’est un mouvement nécessaire pour créer à nouveau de la richesse en Europe et réduire notre dépendance sur des pans entiers de l’économie. C’est également participer à répondre à nos préoccupations environnementales. Lorsque l’on consomme en France, il est préférable de s’approvisionner en produits finis chez un fournisseur en France ou dans un pays proche, plutôt qu’à l’autre bout de la planète !

 

Comment TOPSOLID accompagne cet essor de la digitalisation de l’industrie ?

 

Nous continuons d’accompagner nos clients avec la même qualité de produits et de services qui nous sont reconnus partout dans le monde avec nos solutions CAD (TopSolid’Design), CAM (TopSolid’Cam) et ERP (TopSolid’Erp). Mais depuis un peu plus de 3 ans, nous leur apportons également une offre digitale complémentaire pour les aider : dans la réalisation de leurs devis clients (TopSolid’PartCosting), dans l’amélioration de leur recherche qualité (TopSolid’Inspection), dans leur programmation « au pied de la machine » (TopSolid’CamOperator), dans la simulation (TopSolid’CamSimul) et même dans la gestion de leurs outils dans l’atelier (TopSolid’ShopFloor). C’est tout le sens de notre offre TopSolid Integrated Digital Factory.

 

De quoi cette Integrated Digital Factory est-elle le nom ?

 

Le principe de la TopSolid Integrated Digital Factory s’appuie sur l’existence d’un noyau unique TopSolid qui dispose nativement d’un PDM, c’est-à-dire d’un gestionnaire de la donnée dans l’usine. Design, Cam, Operator, ShopFloor, Simulation… Tous les logiciels TopSolid sont basés sur ce noyau. La TopSolid Integrated Digital Factory couvre l’ensemble des besoins numériques dans l’usine. Pour faciliter l’échange d’informations, la fluidité entre les solutions est essentielle. Grâce à ce noyau d’informations unique, les utilisateurs demeurent dans le même environnement et disposent d’une parfaite traçabilité de chaque opération. TopSolid Integrated Digital Factory est par conséquent une solution quasi unique sur le marché. Elle permet à nos clients d’assurer la gestion complète de leur entreprise en bénéficiant en outre d’un important degré de sécurité grâce à ce PDM natif.

 

La gamme de solutions CAO, FAO, PDM et ERP TopSolid

Comment se fait-il qu’il s’agisse d’une solution quasi-unique sur le marché ?

 

Evidemment, certains éditeurs proposent des logiciels pour répondre aux différents besoins. Cependant, notre solution est quasi unique par le fait que l’ensemble de la gamme partage le même « ADN », le même gestionnaire de DATA dans l’entreprise, quelle que soit la solution métier (dessin, fabrication, tôlerie, chaudronnerie … etc). On peut ainsi dire qu’il s’agit d’une solution « tout-en-un » qui révolutionne le quotidien de l’entreprise. Elle évite aux industriels la multiplication des outils informatiques sur l’ensemble de la chaîne (conception, dessin, simulation, usinage, reporting et partage des informations). L’absence d’intégration de la chaîne numérique dans les entreprises induit un manque de communication, une perte de temps, une gestion de multiples acteurs de l’édition de logiciels. A ce niveau, il est très important de rappeler que les utilisateurs restent dans un seul environnement familier, l’univers TopSolid !

Cette orientation majeure a été prise il y a plusieurs années et reste l’un des fils conducteurs de notre stratégie produits. Redévelopper un noyau, faire travailler des équipes produits différentes représentent un investissement conséquent, que beaucoup d’éditeurs n’ont pas souhaité réaliser. Ainsi, un certain nombre de nos confrères dispose encore de technologies anciennes et surtout peu communicantes.

 

Quelle importance accordez-vous au développement ?

 

L’entreprise TOPSOLID est principalement composée d’ingénieurs et de techniciens qui partagent ensemble la passion pour notre métier, l’envie d’innover et d’offrir aux utilisateurs des solutions de qualité. Par conséquent, la place de la R & D est très prépondérante dans une société comme la nôtre !

La maîtrise de nos développements est également essentielle pour la pérennité et la sécurité de nos logiciels et ainsi que pour nos clients. Ainsi, l’ensemble de nos solutions est réalisé en interne et en France dans nos 4 centres de développements (Evry, Saint – Quentin – Fallavier, Gières et Labège).

Le maintien continu d’un niveau de développement très fort, avec un degré d’innovation important, nous permet de proposer des produits de très haute technicité et de très grande qualité (de très grands noms de l’industrie et dans tous les secteurs, partout dans le monde, font confiance à TOPSOLID). Durant la période Covid, nous avons continué à investir sur le développement, en renforçant nos équipes. TOPSOLID compte désormais 370 collaborateurs, contre 336 avant le début de la crise sanitaire de mars 2020.

 

Quelles sont les autres grandes valeurs de TOPSOLID ?

 

Proximité clients, service de qualité et partage de la richesse créée avec le personnel sont des valeurs importantes pour l’entreprise.

La proximité avec nos clients est essentielle et elle se manifeste au moyen de nos 5 agences commerciales en France, mais également nos 10 filiales dans le monde (en complément de notre réseau de distribution).

TOPSOLID, EST A LA FOIS UN EDITEUR ET UN INTEGRATEUR : LA TOTALE MAITRISE DE LA CHAINE (de la R & D au support) ! Installation, conseil, formation, support technique, développement spécifique sont autant d’accompagnements clients que les équipes TOPSOLID réalisent en proximité en France et partout où nos clients sont présents dans le monde. La certification qualité QUALIOPI a d’ailleurs été délivrée au titre de la catégorie actions de formations à TOPSOLID en 2021. Le taux de satisfaction formations est en moyenne de plus de 96%. Nos hotlines sont également proches de nos équipes de développement pour un meilleur partage de l’information et une plus grande réactivité.

Enfin, le partage de la richesse créée annuellement par l’entreprise avec le personnel est un élément important de notre culture. TOPSOLID n’a pas attendu qu’on lui impose une redistribution. Aujourd’hui, nous redistribuons plus du tiers des bénéfices à nos collaborateurs sous forme d’intéressement, de participation et de primes. Cette affectation participe aussi à renforcer l’appartenance au groupe et à ses valeurs.

 

Quels sont vos objectifs pour 2022 ?

 

Les premiers mois de 2022 s’inscrivent sur la même tendance que 2021, avec une belle progression en termes de nouveaux clients, tant en France qu’à l’étranger. Ces résultats démontrent l’intérêt de poursuivre sur la voie de l’offre TopSolid Integrated Digital Factory. Nous espérons pour 2022 une croissance soutenue de notre chiffre d’affaires, de l’ordre de 7 à 8%. Nous avons également bon espoir que la famille TOPSOLID s’agrandisse de nouveau, avec l’arrivée de nouvelles filiales dans les mois qui viennent.

Cette année encore, les mises à jour de nos solutions comportent des centaines de nouveautés et évolutions, afin de pouvoir apporter, comme chaque année, plus de confort et de performance dans l’utilisation de nos solutions.

Enfin, nous entendons renforcer encore plus nos partenariats déjà très étroits avec l’Education Nationale, en France, mais également à l’international, afin de former les futures recrues du secteur industriel à l’utilisation des logiciels TopSolid.

API : Comment TopSolid peut s’adapter à vos besoins ?

API : Comment TopSolid peut s’adapter à vos besoins ?

Aujourd’hui, avec l’accessibilité simplifiée au développement informatique, l’utilisation des API est devenu incontournable dans tout logiciels. Mais qu’est-ce qu’une API et une API pour un logiciel de CFAO est-elle utile ?

Qu’est-ce qu’une API ?

 

API signifie « Application Programming Interface » et peut être traduit par interface de programmation. Les APIs permettent à des programmeurs tiers d’accéder à une sélection de fonctionnalités liées au logiciel, elles servent ainsi de point d’entrée dans un autre logiciel. Une API permet à deux programmes de communiquer ensemble, d’échanger des données et d’effectuer des tâches automatiquement.

Les APIs sont utilisées et bien connues de la sphère du développement informatique depuis une vingtaine d’années. L’exemple régulièrement pris pour représenter une API est celle proposée pour Google Maps qui permet de fournir des données géographiques en s’adaptant facilement et rapidement à n’importe quel logiciel ou site internet. Google Maps s’est ainsi naturellement imposé comme le service cartographique le plus utilisé par les consommateurs.

 

 

Pourquoi l’utilisation des APIs est-elle primordiale pour l’industrie 4.0 ?

 

L’utilisation d’une API permet de pouvoir interagir avec un système sans se soucier de sa complexité et de son fonctionnement. Une API est par définition simple d’utilisation. Plus une API est simple à comprendre par le développeur, plus elle sera simple à utiliser. L’expérience développeur est importante puisque la prise en main de l’outils en sera considérablement réduite et donc les temps de développement aussi réduits. Ainsi, il suffit de comprendre le fonctionnement de l’API plutôt que le fonctionnement complet des sources (souvent fermées et inaccessibles) d’un logiciel.

Dans le cadre d’une expansion de l’industrie 4.0 avec notamment l’internet des objets, le cloud, les robots autonomes ou bien encore la connectivité à un ERP, l’utilisation d’une API permet d’industrialiser les échanges d’informations mais aussi à optimiser et développer les usages.

 

 

Une API, pour TopSolid, ça existe ?

 

OUI ! L’API de TopSolid existe et a même un petit nom ! Elle s’appelle Automation et de plus, elle est disponible dès lors que vous installez TopSolid. Elle permet aux développeurs comme aux utilisateurs confirmés de développer simplement des applications branchées à TopSolid.

Lors du développement de l’Automation, une règle primordiale s’est imposée : Simplicité. L’Automation a été faite de telle sorte qu’un utilisateur avancé de TopSolid, sans même avoir de connaissances de développement, puisse développer quelques petites applications. Toutes les méthodes exposées se basent sur des actions possibles à faire à la main dans TopSolid. Un utilisateur avancé peut donc définir son plan de développement simplement en utilisant TopSolid et retranscrire ses idées par code en appelant l’Automation.

 

La gamme de solutions CAO, FAO, ERP TopSolid

Quelques exemples d’application de l’Automation

 

L’Automation permets de faire énormément de choses dans TopSolid. De la chose la plus simple comme l’export d’informations de divers documents à l’usinage automatique en 0 clics de pièces complexes.

L’automation permet de manipuler :

  • Le PDM, i.e. le gestionnaire de documents intégré à TopSolid
  • Les formes
  • Les esquisses
  • Les entités
  • Les opérations
  • L’import et l’export de fichier extérieurs
  • Les assemblages et ses inclusions
  • Les documents nomenclatures
  • Les mécanismes
  • Les documents d’usinages avec les opérations d’usinages ainsi que l’application de document méthode
  • La génération de fichiers ISO depuis des opérations CAM
  • Bref, trop de choses pour tout exposer ici.

Voici ci-dessous une vidéo présentant un programme développé avec l’Automation permettant en automatique :

  • L’import d’une pièce dxf
  • La création des documents de préparations d’usinages avec la gestion du brut
  • La création du document d’usinage
  • L’usinage de la pièce
  • La génération des fichiers ISO correspondants
  • Le repositionnement de la pièce pour usiner les autres faces

 

Quels sont les prérequis pour accéder à l’Automation ?

 

L’Automation est ouverte à tous et gratuite. Une connaissance de TopSolid et du langage C# ou VB.Net sont nécessaire mais comme dit précédemment, la connaissance de TopSolid est plus importante que la connaissance du langage C#. Il est aussi nécessaire d’avoir un environnement de développement de type Visual Studio, par exemple la version gratuite Visual Studio Code, pour développer et c’est tout !

Comment se former ?

 

Une documentation est disponible directement au sein de TopSolid à partir de l’Aide -> Automation -> Guide de l’Automation. Cette documentation peut vous aider à vous lancer dans l’utilisation de l’Automation.

Autrement, il est possible de se faire accompagner par une formation en E-Learning. Des exemples de code et des exercices permettent de prendre en main l’API simplement et vous serez accompagné sur l’ensemble du E-Learning. Cette formation est d’ores et déjà disponible et accessible sur le site du E-Learning de TopSolid !

Un support est-il disponible ?

 

Deux types de supports sont disponibles. D’une part, vous pouvez vous rendre sur le forum TopSolid sur lequel de nombreux utilisateurs posent leurs questions et répondent aux questions des autres utilisateurs. Vous trouverez le forum ici.

Enfin, un support plus   personnalisé est aussi possible en prenant un contrat de support Automation auprès de notre équipe spécialement dédiée à cela.

En conclusion ?

 

Entre l’Automation et vous, il ne reste plus qu’un clic.