C’est un fait : métier, mission, méthodes, organisation, outils et habitudes de travail, … tout semble opposer les services Bureau d’Etudes et Bureau des Méthodes, et ce, dans de très nombreuses entreprises. Bien souvent, les deux entités n’évoluent d’ailleurs pas dans le même environnement et sont éloignées géographiquement. L’absence d’interaction entre les deux services est parfois telle, que l’on parle littéralement de « frontière ».

Or, à l’heure de l’industrie 4.0 où la connectivité et la communication tous azimuts constituent un incontournable stratégique, le clivage entre BE et BM tend à devenir une problématique structurante pour les performances de l’entreprise.

Découvrons comment la solution logicielle TopSolid est à même de faire tomber les murs !

1) Bureau d’Etude VS Bureau des Méthodes : deux entités souvent en opposition au sein d’une entreprise

 

A) Rappel des missions de chacun

Bureau d’Etudes

Entre ingénierie et expertise, la mission du bureau d’études (BE), s’articule autour du conseil, de la recommandation et du contrôle :

  • En tant que sous-traitant, le bureau d’études réceptionne et évalue la faisabilité des projets extérieurs qui lui sont confiés.
  • En tant que service intégré chez un fabricant, le BE est chargé de la conception des projets pour les clients de son entreprise.
  • La gestion des projets entre également dans le périmètre d’action du bureau d’études, qui doit en assurer la conformité et la traçabilité.
  • Enfin, le BE élabore un plan détaillé de la conception qu’il transmet au bureau des méthodes.

Une mission novatrice et dédiée au service

 

Bureau des Méthodes

Véritable pivot entre la ligne de production et le bureau d’études, le bureau des méthodes est chargé de concrétiser le projet en provenance du BE. Sa mission revêt plusieurs facettes :

Validation de la faisabilité du produit après étude d’éléments tels que, modélisation, cotes moyennes, géométrie du brut, ou montage d’usinage.

Industrialisation : c’est l’étude des moyens (outils, machines, opérateurs, matériels et équipements) et des solutions à mettre en oeuvre dans le processus de fabrication.

Optimisation de l’organisation du travail (gestion des flux, des accès, des manipulations, …) et de l’usinage (gestion du temps et des coûts), avec pour objectif le gain de productivité.

Surveillance du parc des machines et des équipements : signalement du besoin de maintenance ou de remplacement.

Gestion de la conformité de la production par rapport aux modes opératoires (ordre des opérations, outils utilisés, nombre de personnes et temps nécessaires à la réalisation de chaque tâche).

Une mission plurielle au cœur de laquelle s’inscrit naturellement une nécessité d’ordre stratégique de communication avec le bureau d’études.

Pourtant les échanges entre les deux services sont souvent loin d’être fluides et collaboratifs.

 

B) Deux mondes qui peuvent s’opposer

Créatifs d’un côté, opérationnels de l’autre et incompatibilité d’humeur … la réalité est à peine plus subtile. Par ailleurs, le manque de proximité géographique

Il se trouve que la mission du Bureau d’études réside dans la conception de projets innovants, issus de la R&D et par conséquent présentant une technicité très élaborée. A ce titre, le service peut privilégier ces aspects gratifiants, considérant le BM comme une sorte de sous-traitant, et occultant de ce fait la manière dont vont être industrialisés les projets … voir même leur faisabilité !

Or le Bureau des Méthodes est chargé d’industrialiser les projets émis par le Bureau d’Etudes … une situation endémique met inévitablement en opposition les deux services, le BE défendant l’innovation, et considérant le BM comme un frein à la conception et à la créativité … le BM de son côté ne pouvant pas toujours répondre favorablement au projet conceptuel pour cause de non-solution avérée.

Faut-il pour autant accepter cet état de fait comme une fatalité et « faire avec » ?

2) Les inconvénients d’une opposition trop marquée entre BE et BM

 

Une chose est certaine, les deux services parlent le même langage : celui de la modélisation 3D, des cotes moyennes, de la géométrie du brut, du montage d’usinage ou encore des références de tolérance. Et les occasions d’échanger pour le bon déroulement du projet ne manquent pas : informations nécessaires à l’industrialisation du BE vers le BM, demandes de précisions ou de révision avant lancement de la gamme d’usinage du BM vers le BE.

Mais lorsque la frontière qui sépare les deux services est infranchissable, c’est une cascade de    dysfonctionnements nuisibles pour l’ensemble de l’organisation qui en découle :

  • Perte de temps en discussions post conception, chacun défendant sa position.
  • Multiplication des risques d’erreur et de perte de données en cas d’absence d’interface d’échange direct.
  • Quid de la récupération automatique des propriétés des pièces et des caractéristiques de fabrication pour les correctifs BM ou BE ?
  • Et puis … on en parle de l’ambiance de travail et de la motivation ?

C’est majoritairement de cette lourdeur de fonctionnement que naissent les tensions. La perte de temps liée à un manque de fiabilité et de traçabilité constitue l’ennemi n°1 de l’efficacité. Une situation qui entraîne la hausse des coûts standards, diminue potentiellement la qualité, et grève copieusement et la productivité… sans parler du retard au niveau des délais !

En résumé, tout le contraire de ce qui est attendu pour répondre aux enjeux stratégiques de l’entreprise. Comment, alors, créer le pont entre le bureau d’études et te le bureau des méthodes, pour en finir cette frontière contre-productive ?

 

3) TopSolid : la solution reliant les deux mondes

 

Passer d’une idée de produit à son industrialisation implique dans le contexte actuel lié à l’industrie 4.0, la pratique – et si possible la maîtrise – de plusieurs impératifs dits « de base » :

  • une réflexion commune en amont sur le projet global
  • une information unique, fiable et partagée pour cadrer et sécuriser les échanges
  • une communication fluide et factuelle
  • une réactivité décisionnelle
  • une collaboration réelle et synergique

Aussi, relier et rallier BE et BM s’inscrit dans une logique de synergie des processus, l’objectif étant de parvenir à la gestion rigoureuse des données géométriques, l’orchestration des flux et la collaboration. Un challenge ambitieux, que TOPSOLID SAS relève avec brio !

En effet, développées sur des bases de données communes avec une interface utilisateur homogène, les solutions CAO et FAO TopSolid sont associatives. De plus, la conception intègre tous les outils en adéquation avec la fabrication : les mises à jour des pièces suivent en FAO, et le BM peut même apporter, en accord avec le BE de légères modifications.

A travers cette solution logicielle CFAO ultra aboutie, TopSolid répond à des besoins qui, aujourd’hui, sont vitaux pour l’entreprise :

  • Maîtrise de la DATA: le PDM de la solution gère aussi bien les données techniques BE que BM, permettant ainsi la récupération intégrale des caractéristiques « pièces et fabrication ».
  • Traçabilité: l’outil TopSolid reporte automatiquement les modifications CAO dans la FAO, avec gestion des indices de modification commune.
  • Fluidification et sécurisation des échanges d’informations: avec TopSolid, terminées les  conversions de fichiers, les saisies successives des informations et les risques liés aux erreurs et à la perte de données.
  • Efficacité : en fusionnant les processus conception et fabrication, la collaboration BE et BM s’améliore, stimulant ainsi l’efficacité et la motivation.
  • Accroissement de la productivité et amélioration de la qualité.

Si cette nouvelle configuration des relations entre BE et BM nécessite de savoir mener la gestion du changement (culture d’entreprise, méthodes de travail, outils, …) elle constitue aussi les prémices de la continuité numérique, si essentielle aux exigences industrielles de demain.

Vous l’aurez compris, une communication fluide et collaborative entre le BE et le BM, permet d’effacer la frontière entre les deux services … Et parce que les volumes de données croissent et que les flux doivent être rationnalisés, il est devenu difficile pour les industries, de passer à côté d’une solution logicielle. TopSolid, à travers ses applicatifs CAM, CAD, PDM, et ERP, permet, sur une interface unique, de simplifier les échanges entre BE et BM, d’assurer la cohérence des projets, et de sécuriser les processus de conception fabrication tout en diminuant leur coût. Le gain de temps est colossal et l’efficacité des équipes BE et BM augmente. Au final, c’est la productivité de l’entreprise qui s’améliore … Défi réussi !