La Révolution du Décolletage : Précision, Innovation et Solutions d’Usinage Avancées

La Révolution du Décolletage : Précision, Innovation et Solutions d’Usinage Avancées

Le décolletage, une technique d’usinage née dans l’industrie horlogère, s’est imposé comme un pilier de la fabrication de précision. Grâce à l’évolution technologique, cette méthode permet aujourd’hui de produire des pièces mécaniques extrêmement précises, utilisées dans divers secteurs, tels que l’automobile, l’électroménager, et l’électronique. Dans cet article, nous plongerons au cœur de cette technique fascinante et de son évolution vers la numérisation, en mettant un accent particulier sur TopSolid’Cam SwissTurn, une fonctionnalité révolutionnaire.

Définition et Histoire

Le décolletage désigne l’usinage de pièces de petite dimension avec une précision pouvant atteindre le millième de millimètre. Originellement développé pour répondre aux besoins de l’industrie horlogère, il a su évoluer et s’adapter aux exigences de précision et de productivité d’autres industries.

Technologie et Évolution

Les machines de décolletage modernes, équipées de commandes numériques et capables de réaliser une multitude d’opérations comme le tournage, le fraisage, ou le perçage, témoignent de l’évolution spectaculaire de cette technique. La numérisation a permis de réduire les temps de changement de série et de fabriquer des pièces toujours plus complexes.

 

Enjeux et Solutions Logicielles

Face aux défis posés par la complexité des machines et la nécessité d’optimiser les temps d’usinage, l’importance d’une solution logicielle adaptée est indéniable. TopSolid’Cam SwissTurn se présente comme une révolution, offrant précision, flexibilité, et une intégration complète à la plateforme TopSolid. Cette solution facilite la gestion des embarreurs, optimise les temps de cycle et propose une synchronisation multicanaux, assurant une productivité maximale.

 

Avantages de TopSolid’Cam SwissTurn :

  • Précision et Flexibilité : Adaptation à diverses configurations de machines grâce à une prise en charge illimitée d’axes et de canaux.
  • Intégration et Gestion Avancée : Une intégration complète à TopSolid, permettant une gestion efficace du brut et des données.
  • Optimisation des Temps Copeaux : Technologie avancée pour maximiser la productivité et réduire les temps de cycle.
  • Synchronisation Multicanaux : Utilisation optimisée des machines multicanaux, évitant les conflits et maximisant le rendement.

 

Rendez-vous au SIMODEC !

Le salon SIMODEC, qui se tiendra du 4 au 8 mars à La Roche-sur-Foron, est l’opportunité idéale pour découvrir les performances exceptionnelles de TopSolid’Cam SwissTurn. Rendez-vous sur notre stand pour assister à des démonstrations en direct qui permettront de voir en action la précision et l’efficacité de SwissTurn. C’est un rendez-vous incontournable pour tous ceux qui cherchent à optimiser leurs processus de décolletage et à rester à la pointe de la technologie.

 

La technique de décolletage, essentielle pour la production de pièces mécaniques de haute précision, a grandement bénéficié de l’innovation technologique et de l’avènement de solutions logicielles comme TopSolid’Cam SwissTurn. Cette combinaison de précision, flexibilité, et optimisation fait du décolletage un domaine en constante évolution, prêt à répondre aux défis de l’industrie moderne.

 

 

Facturation électronique : se préparer dès maintenant

Facturation électronique : se préparer dès maintenant

La réforme de la facturation électronique

 

L’ordonnance n° 2021-1190 du 15 septembre 2021 de la loi de finance 2020 a confirmé le calendrier de généralisation de la facturation électronique.

• L’article 153 indique que « les factures des transactions entre assujettis à la taxe sur la valeur ajoutée sont émises
sous forme électronique et les données y figurant sont transmises à l’administration pour leur exploitation à des fins, notamment, de modernisation de la collecte et des modalités de contrôle de la taxe sur la valeur ajoutée ».

• La mise en place du Contrôle des Transactions en Continu (CTC) a pour objectif de lutter contre la fraude à la TVA, d’apporter des gains de productivité grâce à la dématérialisation et de simplifier à terme les obligations déclaratives de TVA.

• Il rend obligatoire l’échange électronique de factures pour les transactions domestiques entre assujettis à la TVA (e-invoicing B2B [Business-to-Business]) complété par l’obligation de transmission de données complémentaires à l’administration pour les transactions interentreprises non domestiques appelé B2B International, et entre les entreprises et le consommateur final en France appelé B2C (Business-to-Consumer), ainsi qu’avec les données de paiement des transactions. La transmission de ces données est appelée e-reporting.

Le calendrier de la réforme

Le dispositif se déploiera progressivement jusqu’en 2026.

 

• Dès le 1er juillet 2024, toute entreprise assujettie à la TVA sera dans l’obligation d’utiliser le dispositif dès lors
que le fournisseur sera dans l’obligation d’émettre des factures électroniques.

• L’obligation pour les émissions de factures est échelonnée de juillet 2024 à janvier 2026.

Qu’entend-on par facture électronique ?

 

• Conformément à l’article 289 bis du Code général des impôts, une facture électronique est une facture émise, transmise et reçue sous une forme dématérialisée et qui comporte nécessairement un socle minimum de données sous forme structurée, ce qui la différencie des factures « papier » ou du PDF ordinaire.

• Une facture scannée, imprimée puis numérisée avant envoi ou générée en PDF ordinaire avec envoi par mail ne sera pas considérée comme facture électronique au sens du dispositif.

• Une facture électronique est une facture qui est émise, transmise et reçue dans un format électronique structuré permettant son traitement automatique. Elle doit contenir les mentions obligatoires et garantir l’intégrité du contenu (la facture ne doit pas être modifiée), l’authenticité de l’origine (garantir l’identité de l’émetteur) et la lisibilité (le fichier doit être lisible par tous).

• Conformément au Décret n°22-1299 du 7 octobre 2022 , rappel des nouvelles mentions obligatoires devant être présentes sur les factures :

• Le numéro SIREN (ou SIRET) du client (s’il est établi en France).
• L’adresse de livraison si elle est différente de l’adresse de facturation et de l’adresse du client.
• La nature de l’opération qui donne lieu à la création de la facture (vente de biens, vente de prestations de service ou opérations mixtes)
• Mention “Option pour le paiement de la TVA d’après les débits” lorsque l’entreprise assujettie a opté pour le paiement de la taxe d’après les débits.
• Le Portail Public de Facturation (PPF), qui centralisera à terme la totalité des transactions de facturation en France, accepte trois formats structurés : UBL (xml), CII (xml) et Factur-X (mixte PDF/A3-xml)

Le dispositif

 

Les transactions s’effectueront via l’écosystème du portail public de facturation appelé « Schéma en Y » :

 

• Pour assurer l’adressage des factures aux bons destinataires, un annuaire des entreprises est centralisé et accessible par le Portail public de facturation (PPF) ou les Plateformes de Dématérialisation Partenaires (PDP).

• Pour s’assurer de recevoir les factures (obligation au 1er juillet 2024), toutes les entreprises assujetties doivent s’identifier dans l’annuaire.

• Chaque entreprise devra également choisir au moins une plateforme (PDP ou PPF) avant juillet 2024.

• Attention, ne pas se précipiter dans le choix d’une plateforme PDP. À ce jour aucune plateforme privée n’est immatriculée. La liste des PDP immatriculées devrait être communiquée dans le courant du dernier trimestre 2023.

• Il est important d’analyser et d’identifier ses besoins, de s’informer sur le périmètre des prestations proposées par le PPF ou les PDP, et de s’assurer que ces services seront bien en adéquation avec les besoins.

• Les services du Portail Public de facturation gratuits sont détaillés sur le lien suivant : Services-du-Portail-Public-deFacturation

• Dans la situation de flux EDI déjà en place et opérationnels, le dispositif n’impose pas de remettre en cause la
solution en place. Certains prestataires de service EDI se positionnent comme candidat PDP, d’autres comme OD.
Il faut simplement s’assurer que le prestataire EDI, s’il se positionne comme OD, assurera la connexion avec la plateforme que vous choisirez.

La facturation électronique avec TopSolid’Erp

 

Topsolid ne se positionne pas comme candidat PDP. Cependant, pour faciliter les transactions de factures au sein de ce nouveau dispositif, un nouveau module « TopSolid’Erp / Facturx » permettra de réceptionner ou d’émettre les factures au format Factur-X qui est l’un des trois formats du socle accepté par le PPF et que les PDP doivent être en mesure de gérer également.

Factur-X est un format de facture électronique basé sur les standards franco-allemands en respect de la norme sémantique européenne EN16931 publiée par le Comité Européen de Normalisation (CEN) en 2017.

Avantage de Factur-X : c’est un format dit « hybride » ou « mixte » qui se compose à la fois du format lisible de la facture (fichier PDF/A3) contenant toutes les données utiles à son traitement, et des données de facture en fichier structuré (xml) permettant aux systèmes d’information de procéder à une intégration automatisée.

Le choix du PPF comme plateforme est possible, néanmoins nous vous conseillons de passer par un OD. La liaison entre « TopSolid’Erp / Facturx » et la solution OD devra être validée par nos services techniques puisque dépendante des outils proposés par le prestataire. Il en est de même pour les connexions PDP. Nous serons en mesure de réaliser des tests de connexion avec certaines PDP lorsque la liste des immatriculations sera diffusée.

Le nouveau module « Facturx » de TopSolid’Erp se positionne comme un « sas » de réception/émission de factures entre la base de données de TopSolid’Erp et la plateforme (OD/PPF – OD/PDP – PDP). Il sera compatible avec les versions 5.12 et 5.16 de TopSolid’Erp.

Le travail de préparation pour les entreprises

 

• La transition vers la facture électronique va sans doute engager des changements d’habitudes et des actions à prévoir pour être prêt lorsque vous serez concernés par les obligations du dispositif.

• Voici quelques conseils sur les actions à mener :

• Vérifier les informations des fiches tiers clients et fournisseurs (Adresses, SIREN, SIRET, TVA intracommunautaire,
IBAN, …).

• Vérifier la conformité des factures au regard des informations obligatoires (https://www.economie.gouv.fr/entreprises/factures-mentions-obligatoires).

• Vérifier la concordance de votre plan comptable avec les tiers et articles de TopSolid’Erp.

• Auditer les processus de facturations, achats et ventes et identifier les éventuelles nouvelles pratiques
à mettre en place (export, B2C, autoliquidation, factures rectificatives, acomptes, avoirs, …).

• Ce travail d’audit interne est très important. Il permet d’identifier vos besoins par rapport aux règles des cas d’usages
standardisés et orienter sur le choix de la plateforme en fonction des prestations proposées.

• Consulter votre expert-comptable.

S’informer, rester en veille sur les parutions officielles de l’administration fiscale.

https://www.economie.gouv.fr/cedef/facturation-electronique-entreprises
https://fnfe-mpe.org/reforme-2024-2026/
https://www.impots.gouv.fr/…donnees-de-facture-a-transmettre-sous-format-structure (pdf)
https://www.impots.gouv.fr/…donnees-de-transactions-a-transmettre-sous-format-structure (pdf)
https://www.impots.gouv.fr/…FAQ – Facturation électronique (pdf)

Mise en œuvre

 

Le coût de la mise en place de Factur-X va varier en fonction de plusieurs facteurs, tels que vos besoins sur le niveau d’automatisation souhaité, si EDI ou pas, vos ressources disponibles et les prestataires de services que vous choisissez. Par exemple les tarifs des OD et PDP dépendront des fonctionnalités que vous proposeront ces acteurs. Cependant vous pouvez éventuellement recourir au service du PPF qui est gratuit, mais en contrepartie, vous ne bénéficierez que d’un service minimum.

Vous devrez également préparer votre système d’information pour respecter les exigences Factur-X, et il important de sensibiliser et de former votre personnel sur la facturation électronique.

 

Logiciel de dessin industriel : quelles fonctionnalités clés et comment le choisir ?

Logiciel de dessin industriel : quelles fonctionnalités clés et comment le choisir ?

 

L’essor de l’industrie 4.0 challenge férocement les professionnels de la conception de pièces ou de machines. Evolution perpétuelle du cahier des charges, intensification de la concurrence, raccourcissement des délais de livraison, tension des flux logistiques et de la gestion des stocks … Autant d’enjeux, qui tous, convergent vers un même graal : le gain de productivité. En CAO, un logiciel de dessin industriel puissant, constitue la meilleure réponse à ces défis, sous condition toutefois, de disposer des fonctionnalités le permettant, et se faire accompagner par un éditeur expert et reconnu. Le point sur ces essentiels.

 

Quelles fonctionnalités essentielles pour un bon logiciel de dessin industriel ?

 

A/ Une interface utilisateur moderne et ergonomique

Une interface utilisateur intuitive et simple à prendre en main, représente un facteur clé de productivité. Veillez à l’accessibilité des commandes d’importation et de sélection de fichiers dans les menus contextuels par exemple. De même vérifiez que les actions de type copier/coller, Draq and Drop, relèvent de conventions modernes. Si cette fonctionnalité peut paraître secondaire, elle conditionne en réalité la diminution de la courbe d’apprentissage des utilisateurs.

Pour une efficacité de travail renforcée dans les meilleurs délais, mieux vaut donc la considérer avec attention !

 

B/ L’Associativité

Autre fonctionnalité incontournable de la CAO 3D, l’associativité consiste en une mise à jour automatique de l’ensemble des éléments liés à une modification, au cours de la conception. Par exemple, une vis déplacée entraîne l’évolution automatique des opérations associées (perçages, trous taraudés, …). Lorsque la longueur d’un châssis est modifiée, le positionnement des composants extérieurs est rejoué. Si la conception évolue lors de la mise en plan, tous les plans d’ensemble et de détail (profilés, coupes …) sont mis à jour.

 

S’en passer relèverait de l’auto-sabordage, c’est pourquoi la solution de dessin industriel TopSolid’Design intègre nativement un moteur de conception associatif et paramétrique. L’application des règles de conception propres au dessinateur, celles plus spécifiques (méthodes de répartitions par exemple), ou les standards du métier, est ainsi simplifiée. Vous modifiez le projet en cours sans risque d’erreur, et vos plans sont toujours à jour. Efficacité et efficience garanties !

 

C/ Méthodes de conception flexibles et puissantes

Pour modéliser et concevoir un assemblage, votre logiciel de dessin industriel doit proposer 3 grandes méthodes de conception :

La conception ascendante ou “Bottom Up” : basique, elle consiste à concevoir des pièces indépendamment les unes des autres, pour ensuite les assembler dans une succession de positionnements, avis aux amateurs de LEGO® !

La conception descendante ou “Top Down” : en partant de la contrainte (épure fonctionnelle 2D ou 3D), les assemblages, puis les pièces nécessaires sont définies.

La conception horizontale ou “In place” : elle permet de concevoir des pièces, dans leur contexte d’assemblage, c’est-à-dire les unes par rapport aux autres.

TopSolid’Design intègre ces 3 méthodes et joue de leur complémentarité. Il s’agit d’arbitrer leur pertinence en fonction du projet (assemblages mécaniques basiques, contraintes entre les pièces), de son évolutivité (modifications nombreuses ou non), de ses règles (assemblages paramétriques ou standards), de la société (fabricant de machines ou sous-traitant travaillant à l’affaire) ou encore du secteur d’activité. En optimisant la méthode de conception, TopSolid vous permet de définir LA stratégie la mieux adaptée, et la plus productive.

 

D/ Des composants intelligents

Votre logiciel de dessin industriel doit permettre de stocker votre savoir-faire et conserver vos règles ou les modifier, même en cours d’étude, afin d’accélérer la conception de votre projet. Exemple : si vous changez l’épaisseur d’un plateau, la longueur des boulons et le repositionnement des écrous, doivent automatiquement s’ajuster… d’où l’absolue nécessité de composants intelligents.

 

En ce sens, la solution TopSolid’Design, dispose d’un choix unique et très vaste, de composants standards intelligents (vis, roulements, circlips, anneaux élastiques, profilés, …), qui génèrent automatiquement leurs opérations (gestion de procédés, assistants de pose, …) sans risque d’erreur. Un atout sans équivoque !

 

E/ Des outils de documentation des conceptions

La mise en plan : fonctionnalité primordiale pour un logiciel de dessin industriel

Etape souvent finale de la conception, la mise en plan consiste à détailler et normaliser l’ensemble des spécificités techniques, nécessaires à la fabrication d’une pièce ou d’un assemblage. En ce sens, la justesse des informations liées aux vues, données métriques, matières utilisées et finitions choisies, conditionne la qualité des échanges entre les équipes techniques, la compréhension des besoins du client et au final, sa validation ! Incontournable, la tâche n’en reste cependant pas moins chronophage.

 

Grâce aux informations directement issues du modèle 3D (tolérance de perçage, tolérance géométrique, rugosité, …), TopSolid’Design met en plan rapidement et efficacement vos pièces en préservant l’intégrité des informations saisies lors de la modélisation.

 

Si la documentation d’une étude est primordiale, la rigueur et la qualité inhérentes à sa réalisation, déterminent la compréhension du projet, et la fluidité de la fabrication.

 

TopSolid’Design aide à générer facilement vos documents de production (éclatés, notices de montage, animations de montage/démontage, nomenclatures, …) à partir d’un assemblage, grâce à des fonctionnalités ultra performantes. TopSolid’Design génère automatiquement le dossier de plans toute en permettant de le mettre à jour si l’étude vient à être modifiée. Le tout, au sein d’une seule interface !

 

F/ Outils de Gestion des modifications

Très fréquentes, les modifications du cahier des charges peuvent rendre les fichiers CAO rapidement obsolètes. Trop souvent, des données disparaissent et des erreurs de production sont commises, causant une perte de temps et de budget irrattrapable. Un PDM (Product Data Management) associé à votre outil de CFAO supprime ce risque.

 

C’est le cas de TopSolid, dont le PDM, complètement intégré à l’environnement de travail de l’utilisateur, permet de suivre toutes les modifications projet, de la plus simple (modification d’un nom ou d’une référence) à la plus complexe (remplacement d’une pièce par une autre par exemple).  Véritable outil de gestion des données, TopSolid optimise les processus métiers, fluidifie et sécurise la chaîne numérique, améliore la visibilité stratégique et favorise le travail collaboratif. Une valeur ajoutée indiscutable !

 

 

La gamme de solutions CAO, FAO, ERP TopSolid

Avantages d’une solution de logiciel de dessin industriel entièrement intégrée et réputée

 

Pour rester compétitif et dans la course à la part de marché, il est impératif d’augmenter la productivité. Dans l’industrie, l’exercice passe par une accélération de la création des produits. Or, si les fonctionnalités du logiciel de dessin industriel permettent d’accélérer la conception, que se passe-t-il après ? En effet, comment assurer une production en adéquation avec les exigences du marché et des clients, si les process de fabrication ne sont pas eux aussi optimisés ?

Soyons honnêtes, ces enjeux de « rendement qualitatif », impliquent un logiciel de dessin industriel avec interopérabilité de la conception et de la fabrication. En effet, il s’agit d’anticiper la deuxième phase pendant l’exécution de la première, de manière à supprimer les risques d’erreurs dus au ressaisies d’un processus à l’autre, et limiter le nombre des modifications du projet au bureau d’étude. C’est à ce prix qu’il est possible de gagner en qualité et en temps, et par conséquent de répondre de manière optimum aux délais et aux résultats attendus.

La notoriété et la reconnaissance de l’outil choisi sur le marché de la CFAO, et d’autant plus si son éditeur propose des formations certifiantes validées par l’Etat, constitue également un avantage notoire. En effet, ces critères garantissent la fiabilité et la puissance d’une solution, qui plus est maîtrisée par des profils d’utilisateurs divers, et issus de secteurs d’activité variés.

Enfin, un autre aspect est à prendre en considération : en choisissant une option de maintenance liée à votre solution CFAO, vous bénéficiez de l’ensemble des mises à jour effectuées sur les logiciels, ainsi que d’une assistance quotidienne.

Résumons …

  • fonctionnalités puissantes et sur mesure,
  • intégration complète CAO et FAO,
  • accès et formation à l’outil d’un large public d’utilisateurs
  • adressage de secteurs d’activité multiples
  • reconnaissance par l’Etat des formations dispensées.
  • contrat de maintenance qui vous donne accès aux nouvelles version du logiciel

… voilà une bonne définition des avantages auxquels doit répondre le logiciel de dessin industriel choisi, pour vous permettre à votre tour de répondre aux enjeux de votre secteur d’activité.

Les logiciels de dessin industriel TopSolid CFAO/ERP/PDM au cœur des enjeux stratégiques

La CFAO (Conception et Fabrication Assistées par Ordinateur) étant fortement liée aux notions de qualité et délais, il faut savoir que la performance en conception et fabrication, tient également à la fluidité des interactions entre les différents processus de l’entreprise. Et ce, qu’il s’agisse aussi bien des flux liés aux mouvements comptables, aux achats, aux ventes, aux stocks qu’à ceux relatifs aux métiers ! Ce qui signifie que l’intégration logicielle doit être élargie aux systèmes d’informations – en premier lieu à l’ERP – et inclure les données CFAO.

En répondant à cet impératif, la chaîne numérique intégrée Topsolid garantit une véritable valeur ajoutée à l’ensemble des processus de gestion et métiers :

Un gain de temps renforcé : la mutualisation des informations techniques et commerciales permet une connexion directe des dossiers de fabrication des pièces en CFAO à la gestion des articles, des gammes ou des nomenclatures.

Une fiabilité des données sans équivoque : le système centralisé supprimant la nécessité de saisies multiples et répétées en offrant une interface unique, le risque d’erreur est éliminé, alors même que le contexte de production demeure évolutif. Cette gestion agile permet une cohérence parfaite entre les dossiers de fabrication et le flux de production.

Une dynamisation des processus : le périmètre fonctionnel élargi de la solution Topsolid CAO/FAO/ERP permet aux logiciels de l’entreprise d’être régis selon les mêmes règles. Ainsi toutes les données, qu’elles soient techniques, relatives à une programmation ou à la gestion de production sont liées de manière native. Certaines tâches sont automatisées, les informations et les mises à jour circulent en temps réel : vous gagnez en réactivité et en traçabilité.

Grâce à une pré-configuration métier, au niveau d’ergonomie très élevé et aux modules s’adaptant aux spécificités stratégiques et décisionnelles de votre activité, la suite TopSolid CAO/FAO/ERP/PDM  offre l’environnement et les outils les meilleurs pour piloter votre activité industrielle, et maximiser la satisfaction client.  Votre logiciel de dessin industriel vous permet ainsi d’accélérer la création de vos produits sans dégrader la qualité, de gérer vos données de manière agile et fiable, de dynamiser vos processus et d’offrir une plus grande capacité de réaction à vos collaborateurs.  Efficacité assurée et satisfaction client maximisée !

 

 

Vous l’aurez compris, on ne plaisante pas avec le choix de son logiciel de dessin industriel, les enjeux de productivité exigeant d’être maîtrisés de la conception à la post production.  Il en va non seulement de la capacité à prendre des parts de marché, mais également de celle de préserver la rentabilité. Si la solution TopSolid constitue l’outil le plus abouti du marché en termes de fonctionnalités et d’intégration, TOPSOLID SAS met tout en œuvre pour garantir le succès de son déploiement. De l’accompagnement personnalisé amont, au support technique aval, vos projets CFAO bénéficient de l’écoute, de la réactivité et de la proximité de nos équipes, sur le long terme.  Performance, gain de temps et qualité sont désormais indissociables de vos productions !

 

7 conseils pour bien gérer votre projet ERP

7 conseils pour bien gérer votre projet ERP

Dans le cadre de la stratégie de développement d’une entreprise, l’ERP – Entreprise Ressource Planning – est un outil indispensable pour mieux structurer les processus métier et optimiser les coûts. Sa mise en place devient rapidement indispensable à la PME qui se heurte au caractère fastidieux des tâches de saisie et d’extraction « manuelles » des données. Le projet ERP s’impose également lorsque la solution en place ne s’adapte pas aux évolutions de l’entreprise, ou lorsque l’éditeur n’est plus en mesure de fournir les mises à jour nécessaires. Du choix approprié du logiciel, à son utilisation dans les meilleures conditions, l’implémentation d’un ERP nécessite de mobiliser du temps et des ressources humaines suffisantes. Voici nos 7 conseils pour bien gérer votre projet ERP.

1/Définir les objectifs de l’entreprise dans le cadre du projet ERP

 

1ère étape essentielle dans la gestion de votre projet ERP : déterminer les besoins de l’entreprise que le progiciel doit satisfaire. Il s’agit pour cela de se poser les bonnes questions :

 

  • Pourquoi mettre en place un ERP ? Mieux piloter l’activité de l’entreprise : amélioration du suivi et de l’exploitation des données, remplacement d’une solution désuète aux évolutions de l’entreprise, remplacement d’un ensemble d’applications hétérogènes… Les raisons varient en fonction des spécificités de l’activité et de l’envergure de l’entreprise.
  • Quels sont les points majeurs à améliorer ? Coordination des services via un outil de centralisation des informations, maîtrise des délais par normalisation et accélération des processus… Cette question doit être envisagée eu égard aux outils déjà en place au sein de la structure.
  • Quelles sont les données clés de l’activité ? Ventes, production, approvisionnements, stocks, flux de trésorerie… La hiérarchisation des informations permet d’affiner le projet ERP.

La définition des objectifs s’opère au 1er niveau de décideurs : il est nécessaire que les dirigeants adhèrent au projet à l’unanimité, et qu’ils soient d’accord sur les orientations à suivre. Cette cohésion est déterminante du succès de la mise en place de l’ERP.

 

2/Rédiger un cahier des charges complet

 

Une fois les objectifs clairement déterminés, il est impératif de les mettre par écrit. En formalisant le projet ERP dans un cahier des charges, l’entreprise dispose d’un support matériel à consulter en cas de doute, et assoit la légitimité du projet ainsi validé en amont par écrit.

Le cahier des charges reprend les besoins et objectifs de l’entreprise, et précise :

  • Le déroulement des processus internes propres à l’activité.
  • Les spécificités métier et les contraintes qui en découlent.

En affinant au maximum le projet dans le cahier des charges, vous vous facilitez le choix de l’ERP au moment de comparer plusieurs solutions, et vous vous assurez de trouver le logiciel le mieux adapté.

3/Mettre en place une équipe dédiée pour la gestion du projet ERP

 

La réussite du projet ERP est en grande partie conditionnée par la mobilisation des ressources humaines nécessaires et compétentes. Il faut désigner le bon nombre de personnes, composer l’équipe de manière stratégique et déterminer le temps qu’elle doit consacrer à la gestion du projet ERP.

  • Le nombre de personnes dédiées à la mise en place du logiciel dépend de l’effectif de l’entreprise et du niveau de complexité de l’outil.
  • La composition de l’équipe doit obligatoirement inclure un chef de projet désigné en interne. Il est judicieux de choisir une personne occupant une fonction technique mais dont le poste offre une vision transversale de l’entreprise et de ses activités. Un échantillon représentatif d’utilisateurs clés du logiciel l’accompagnent. Le chef de projet reste en tout état de cause le référent unique des utilisateurs de l’ERP : sa légitimité doit être indiscutable.
  • Un suivi de gestion du projet ERP doit être assuré par la direction, qui intervient ponctuellement lors des réunions de planning ou au moment de prendre les décisions stratégiques.

Il est recommandé de mobiliser l’équipe en charge de manière partielle seulement, mais sur du long terme.

4/Choisir le bon logiciel ERP

 

Etape clé du projet, le choix du logiciel ERP doit être effectué avec soin : la mise en place de l’outil exige un investissement en temps et en argent, qui doit pouvoir être rentabilisé sur la durée. Pour ne pas faire d’erreur, commencez par établir une shortlist des solutions adaptées au regard du cahier des charges. 3 critères prépondérants dans l’établissement de cette liste :

 

  1. Choisissez un logiciel adapté à votre métier. Ses fonctionnalités et son interface spécifiques vous assurent une utilisation optimale, et d’autant plus de bénéfices.
  2. Préférez une solution personnalisable. Vous maîtrisez ainsi l’exploitation utile de vos données, et gagnez en autonomie sur le long terme.
  3. Veillez à ce que l’éditeur propose un accompagnement de qualité sur la durée. Le service de support assuré par le prestataire est indispensable pour la mise en œuvre d’un projet pérenne. Un interlocuteur unique permet de faciliter les échanges lors du déploiement, et contribue à la bonne prise en main de l’outil. La qualité et la fréquence des formations sont également des points essentiels pour assurer la réussite du projet ERP.

Une fois votre shortlist établie, vous pouvez demander une démonstration aux différents éditeurs, pour affiner votre choix et adopter l’ERP qui conviendra le mieux à votre entreprise.

 

 

Avantages d’un projet ERP métier vs la verticalisation d’un ERP généraliste 

Vous souhaitez gagner en performance ? Il est donc impératif que le projet ERP soit en mesure de répondre à vos problématiques métier. Outre la conception d’un outil sur mesure,  il est également possible de verticaliser un ERP généraliste ou opter pour un ERP orienté métier.

L’adaptation des standards d’un ERP généraliste aux spécificités métier de l’entreprise, appelée verticalisation, implique l’intervention d’un intégrateur projet … qui n’est pas automatiquement spécialiste métier. La prestation est tout à fait légitime, mais présente de fortes contraintes en termes de temps et de budget. En effet, l’intégrateur du projet ERP doit comprendre le métier dans sa globalité, afin de pouvoir répondre de manière précise à ses diverses problématiques. Il devra bien souvent développer des modules spécifiques, comme par exemple pour la gestion et les définitions des matières en sous-traitance mécanique. Sans oublier que chaque spécificité fonctionnelle entraînera dans son sillage une adaptation des processus ! Le volume de travail peut s’avérer conséquent, d’autant que chaque nouvelle version donnera lieu à une migration, et une série d’adaptations techniques supplémentaires. La mise en œuvre du projet de verticalisation d’un ERP transversal est donc complexe, longue et coûteuse. Il faut en être conscient avant d’opter  pour cette solution.

A l’inverse, l’ERP orienté métier constitue une solution prête à l’emploi, intégrant les modules en natif adaptés au métier. Ses fonctionnalités ont été réfléchies, développées et améliorées en fonction des différents retours d’expérience, par un éditeur spécialisé. Ainsi l’outil adresse de manière très précise toutes les problématiques spécifiques à tel ou tel métier. L’avantage non négligeable réside dans le fait que ce type d’ERP standard ne nécessite que peu d’adaptations fonctionnelles et des phases de test très courtes en cas de changement de version. Bénéficiant d’un déploiement simple et rapide, le projet ERP métier apparaît comme la solution  la plus avantageuse à tous les niveaux.

 

5/Former les utilisateurs en continu

 

Un bon ERP évolue avec les avancées technologiques, mais aussi avec le développement interne de l’entreprise. Pour un bon investissement, il est primordial de choisir un éditeur solide en mesure d’adapter ses outils au fur et à mesure des besoins clients. Et pour profiter de ces évolutions, il est indispensable que l’éditeur assure la formation continue des utilisateurs de l’ERP dans l’entreprise.

 

6/De l’importance du projet ERP dans un contexte d’Industrie 4.0

Dans l’industrie manufacturière, la nouvelle manière d’organiser les moyens de production à travers les technologies numériques, confère un rôle central au projet ERP. Qu’elles soient techniques, commerciales, liées à la conception, aux standards de qualité ou aux stocks, l’ensemble des informations transitant entre les différents services, convergent vers cet organe central. Elles sont alors centralisées, coordonnées, analysées puis redistribuées en temps réel.  Et les différents outils numériques utilisés dans les processus intra et interservices (logiciels de CFAO, machines-outils, machines de mesures, robots, solutions RFID, stockeurs, …) fonctionnent  à partir de ces données ! CQFD pour la partie purement technique.

Il convient également de rappeler que dans le cadre de l’Industrie 4.0, le projet ERP doit contribuer à répondre à des enjeux majeurs, quel que soit le secteur d’activité : créer et livrer des produits toujours plus complexes et personnalisées, dans des délais toujours plus courts, tout en réduisant les coûts de production pour l’entreprise. Oui, mais comment ?

La clé de succès d’un projet ERP réside en premier lieu dans son interconnexion constante avec les systèmes internes (outils de production, GPAO, PDM des logiciels CFAO, …) et externes (plateformes clients/fournisseurs, stocks, …). Pourquoi ?

  • L’information est la même pour tous à chaque moment
  • Les données peuvent être consultées en mobilité
  • Les données techniques sont modélisées de manière très précise et détaillée
  • Chaque fonctionnel métier est interconnecté et étendu vers les systèmes MES (Manufacturing Execution System)
  • La traçabilité des process ascendants et descendants est garantie
  • Le travail collaboratif est favorisé

Véritables leviers de réussite, ces bénéfices permettent de simplifier et accélérer le travail au sein des processus ainsi que de prendre des décisions pertinentes. De ce fait, la réactivité pour s’adapter au contexte de production est améliorée et l’efficacité renforcée. Au final, l’entreprise gagne en productivité et maximise la satisfaction de ses clients en termes quantitatifs (respect des échéances de livraison) et qualitatifs (réactivité, justesse de l’information, conseils pertinents et adaptation des produits à la demande). Le projet ERP s’inscrit donc bien comme élément central de l’industrie 4.0.

 

7/Pourquoi choisir TopSolid’Erp ?

 

Par expérience lorsqu’une entreprise utilise des logiciels de CFAO, la communication avec son ERP se révèle aussi complexe que coûteuse. Or la performance à l’ère de l’industrie 4.0 tient en grande partie à la bonne interopérabilité entre les différents outils numériques, ainsi qu’à la pérennisation des bénéfices qui en découlent.

L’avantage de la chaîne numérique TopSolid réside dans l’intégration complète des processus liés au métier et des données CFAO dans le projet ERP.  Bénéficiant d’une gestion industrielle native CAO/FAO/ERP/PDM la solution présente des atouts notables :

  • Une pré-configuration métier ouverte à la personnalisation pour être toujours en adéquation avec les spécificités stratégiques et décisionnelle de ses clients, en fonction des spécificités des clients
  • Une ergonomie étudiée pour permettre une prise en main rapide et un temps d’utilisation optimisé pour toute action de recherche, d’accès et de saisie
  • Une interface adaptable selon les profils utilisateurs
  • La maîtrise des processus d’approvisionnement et vente
  • La gestion précise et en temps réel de la production, grâce à un module d’ordonnancement algorithmique en natif
  • Des outils de pilotage d’activité pour augmenter l’efficacité et la réactivité opérationnelles, et prendre ainsi des décisions pertinentes et adaptées
  • Un périmètre fonctionnel complet répondant aux normes qualité ISO 9001 et EN 9100.
  • Une gestion documentaire intégrée garantissant la traçabilité du versioning des documents internes et externes.

 

Au sein d’un périmètre fonctionnel large et d’un système centralisé, la suite logicielle TopSolid permet non seulement une circulation optimale des informations (CFAO, achats et ventes, stocks, comptabilité, …) mais aussi une dynamisation des processus qui y sont liés liés. Automatisation des tâches de saisie, meilleure cohérence entre dossiers de fabrication et flux de production, suppression des erreurs et traçabilité … choisir TopSolid’Erp, c’est s’assurer de gagner en temps, en fiabilité, en agilité et en réactivité : le cocktail stratégique idéal pour augmenter significativement la productivité et améliorer les performances de l’entreprise sur le long terme !

 

Conclusion

De la préparation à la réalisation du projet, la mise en place d’un logiciel ERP peut s’avérer fastidieuse et semée d’embûches, à moins de suivre quelques bons conseils. Sa réussite implique en effet de se préparer minutieusement en amont du projet ERP : la définition de vos objectifs, l’élaboration du cahier des charges et la mobilisation d’une équipe dédiée … ces étapes sont aussi  importantes que la sélection même du logiciel. Et au moment de choisir, pensez long terme ! L’éditeur doit être en mesure d’offrir un accompagnement personnalisé, une adaptation aux besoins évolutifs de l’entreprise et la formation continue de vos équipes. Ciblée production mécanique, tôlerie, chaudronnerie et composite, TopSolid’Erp est une solution ERP complète intégrant la CFAO, mise en place par des experts qui vous accompagnent dans la durée, et se positionnent comme de véritables partenaires de la réussite de votre projet ERP !

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La gamme de solutions CAO, FAO, ERP TopSolid

Industrie 4.0 : Enjeux et perspectives pour l’usine du futur et l’usinage intelligent

Industrie 4.0 : Enjeux et perspectives pour l’usine du futur et l’usinage intelligent

Concurrence mondiale exacerbée, habitudes de consommation en constante mouvance, délais exigés toujours plus courts … Dans un tel contexte, le secteur industriel n’a eu d’autre choix que faire évoluer ses méthodes de production à la faveur des technologies numériques. C’est ainsi que depuis une décennie, on parle d’Industrie 4.0. Sous l’effet de la percée des technologies de l’information, des communications mobiles et de la robotique, les multiples opportunités ouvrent autant de perspectives qu’elles ne posent d’enjeux.

Entre défi de compétitivité, d’agilité, de productivité, et technologies intelligentes, quelle sera l’usine du futur ? Décryptage immédiat !

I/Qu’est-ce que l’industrie 4.0 ?

1/Concept et origine de « l’industrie 4.0 »

Concept mis en évidence pour la première fois au Salon de la technologie industrielle à Hanovre en 2011, on parle d’industrie 4.0 pour faire référence aux trois premières révolutions industrielles.

La première a eu lieu au XVIIIe siècle après l’invention des machines à vapeur, permettant la production mécanisée. L’arrivée du réseau électrique a permis l’essor de la seconde révolution industrielle à la fin du XVIIIe siècle. Enfin, l’automatisation de la production au XXe siècle a débouché sur la troisième révolution.

L’idée derrière l’industrie 4.0 est celle de retourner la tendance de la mondialisation à l’avantage des industries européennes en encourageant les usines de se doter des derniers outils technologiques, tous connectés en réseau via internet et le Cloud.

Dans l’usine nouvelle, l’idée est de mettre l’usine au service de l’opérateur, et non plus l’opérateur au service de l’usine. L’humain étant le facteur central de ce plan, tout est mis en œuvre pour améliorer l’ergonomie, la productivité et la sécurité de chaque poste. L’évolution des méthodes de production ayant amené l’opérateur à devoir remplir toujours plus de procédures, l’objectif de l’usine ultra-connectée est de dématérialiser toutes ces phases, afin que l’humain soit centré sur les taches à fortes valeur ajoutée. Pour cela, chaque machine sera connectée et communiquera avec le réseau, et les informations seront transversalisées pour être distribuées entre les différents services. L’information se diffusera de manière fluide et efficace depuis le client à partir de son bon de commande, en passant par toutes les étapes de la fabrication, jusqu’à l’expédition du produit fini.

 

2/Les composants de l’industrie 4.0 : de quoi parle-t-on ?

L’industrie 4.0 fait référence à la convergence des technologies numériques et des techniques de production industrielle. Plus qu’une révolution, il s’agit d’une évolution des équipements existants qui sont améliorés et placés au cœur d’un réseau, au sein duquel toutes les informations sont partagées. A ce titre, les nouvelles technologies permettent d’accompagner cette mutation.

-L’internet des objets (IOT – Internet Of Things) et sa dimension intelligente, constituent une force novatrice : essor de nouveaux produits en tant que services, transformation d’un business model et nouvelles perspectives de marché.

-La fabrication additive ou impression 3D est un procédé de fabrication rapide et évolutif. Eloigné des standards traditionnels, il s’adapte parfaitement à la production de petites séries pour lesquelles il se révèle très compétitif. Il permet également la réalisation de pièces complexes en réduisant le nombre d’étapes intermédiaires. Qu’il s’agisse d’un prototype, d’une pièce sur mesure ou d’un élément de personnalisation, l’impression 3D accélère la conception et sécurise la production.

Le COBOT (contraction de Collaboratif et Robot) : avancée notoire pour les collaborateurs de l’industrie 4.0, ce robot industriel facile à programmer endosse le rôle d’assistant-opérateur, remplaçant généralement le bras humain pour des tâches simples et répétitives. Pour l’entreprise, le COBOT améliore la précision, l’efficacité, la sécurité sur les postes de travail … et la productivité.

  • La réalité augmentée (AR – Augmented Reality) consiste à superposer un contenu virtuel 3D sur la réalité. Affichant les informations essentielles en production, le procédé permet à l’opérateur de visualiser le déroulement en temps réel d’une procédure, et de la réaliser vite et bien. Véritable synergie entre terrain et numérique, la réalité augmentée constitue un véritable atout pour gagner en qualité et en productivité, tout sécurisant les processus.

 

  • La simulation des procédés, à l’aide de logiciels d’analyse, permet quant à elle de repérer les meilleures options concernant la production ou l’entretien des machines, et par conséquent l’optimisation des actifs.

 

  • La Maquette numérique ou jumeau numérique permet la réalisation de plusieurs tests avant que le premier prototype d’un produit, ou la première mise en production d’une ligne industrielle ne soient réalisés … un moyen itératif de gagner du temps sur les différents designs d’une pièce, et faciliter la mise en service d’un processus avant production.

 

  • Les systèmes Cyber Physiques (CPS en anglais) visent à ajouter des fonctionnalités supplémentaires aux éléments physiques dans un but de contrôle et de pilotage des processus. Ils constituent des éléments clés de la chaîne d’informations.

Le Big DATA Industriel, enjeu incontournable de l’Industrie 4.0 est une technologie puissante d’analyse des données en temps réel, qui permet de suivre la production et la qualité de manière très précise pour prendre les meilleures décisions avec réactivité. Son évolution vers le «Smart data » avec la généralisation de l’intelligence artificielle, devrait contribuer à une significative avancée de la maintenance prédictive.

 

 

3/Quelles applications pour l’industrie 4.0 ?

Les applications de l’industrie 4.0 servent la simplification des processus d’approvisionnement, de fabrication et de production, tout en réduisant les coûts, dans un contexte complexe. De la stratégie paperless de l’entreprise à l’introduction de l’internet industriel des objets, elles sont très diversifiées, mais convergent toutes vers un gain de productivité.

Dans un premier temps, on pense à la dématérialisation globale des documents de l’entreprise, qui s’inscrit logiquement dans le cadre de la stratégie de digitalisation industrielle. Associée à une solution GED (Gestion Électronique des Documents) ou ECM (Enterprise Content Management) pour les stocker et les partager permet plus de transparence, moins d’erreurs et un travail collaboratif : les gains en temps et en argent sont significatifs.

L’internet, lorsqu’il est associé aux nouvelles technologies, joue également un rôle majeur dans l’industrie 4.0. L’internet Industriel des Objets, variante de l’IOT, implique la captation des données en temps réel pour la surveillance des machines. A ce titre, certains procédés de contrôle, dotés eux-mêmes d’une Intelligence Artificielle, confèrent aux machines qui en sont équipées, des fonctionnalités d’auto-analyse de leurs données : nécessité d’entretien, évaluation de la qualité des pièces en cours de production, signalement de dysfonctionnements éventuels, … La réactivité et la prise de décision stratégique n’en sont que meilleures. 

On peut aller encore plus loin en embarquant partenaires, clients et fournisseurs ! En effet l’intégration de réseaux informatiques tels qu’un extranet, un EDI (Electronic Data Interchange) ou même une plateforme web transactionnelle, permet une communication optimale et constitue une véritable synergie avec les technologies 4.0.  Par exemple, dans le cadre d’un suivi d’utilisation, les produits connectés à des capteurs émettent une alerte, en cas de dysfonctionnement ou de nécessité de maintenance, directement envoyée au client.

La liste des possibilités est encore longue. Ce qu’il faut retenir est que l’ensemble des applications inhérentes à l’Industrie 4.0 s’appuie sur la capture et l’analyse de données en temps réel, combinées à l’Intelligence Artificielle et les nouvelles technologies. Au final, les procédés sont simplifiés, la prédiction améliorée et la chaîne de production optimisée de A à Z.

 

II/Enjeux et perspectives de l’usine du futur

 

1/Pourquoi l’industrie 4.0 est-elle essentielle à mon entreprise ?

L’enjeu majeur de l’évolution digitale de l’entreprise vers l’Industrie 4.0 est lié à la notion de continuité numérique. Il s’agit à ce titre, d’être capable d’exploiter en temps réel les données d’un produit, au cours de son cycle de vie. Une exigence qui suppose de préserver la chaîne de valeur de la conception à la maintenance chez le client, en maîtrisant des flux de données croissants quelle que soit la complexité du produit. Le moyen : disposer de la bonne information, au bon moment, afin de prendre des décisions factuelles et pertinentes. Bénéficier d’un accès fluide à l’information, et partagé par tous, représente le minimum vital pour y parvenir !

En effet, en désilotant les flux de communication et en favorisant un travail collaboratif, l’entreprise possède des avantages synergiques notoires pour s’adapter au marché et aux besoins des clients. Il s’agit en effet de pouvoir piloter la production en mode « agile, flexible et réactif » pour accélérer la conception, être plus efficient en production et améliorer la qualité.  Ainsi les gisements de valeur sont plus facilement identifiés, et les nouvelles perspectives commerciales bien mieux exploitées.

Il faut également garder à l’esprit que c’est le développement continu des nouvelles technologies qui permet cette continuité numérique … et l’impose par la même occasion. Il a en effet conduit à des solutions aussi puissantes que user friendly, et surtout toujours plus économiques ! Si bien qu’aujourd’hui, l’avantage concurrentiel qu’elles proposent est tel, que leur utilisation pourrait devenir « inévitable», pour des raisons évidentes de compétitivité, de productivité et … de rentabilité ! Pour rester dans la course, le passage à l’industrie 4.0 est donc incontournable.

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2/Quel fonctionnement pour le système de production de l’usine du futur ?

Le cercle vertueux du fonctionnement de l’usine 4.0 implique la collecte et l’analyse de données en temps réel, la conservation et l’exploitation du savoir-faire, la sûreté des process, et l’intelligence artificielle pour servir la production.

L’enjeu résidant dans la capacité à s’adapter rapidement aux nouvelles façons de consommer, c’est-à-dire les demandes de personnalisation et de pièces uniques à moindre coût, l’usine du futur devra placer le consommateur au cœur de sa transformation digitale.

Mais pas n’importe comment ! Il s’agit de voir loin et d’avancer petit à petit, la gestion du changement n’étant pas anodine.

Néanmoins, à terme, le fonctionnement optimal de l’industrie 4.0 devrait suivre la logique suivante :

  • Utilisation des technologies de l’information et de la communication permettant à tous les systèmes de l’usine, et aux usines entre-elles, d’interagir en permanence, afin que l’information soit traitée dans un délai très court.
  • En matière d’usinage, mise en place de systèmes intelligents capables de s’auto évaluer et se corriger. La finalité étant de sécuriser et flexibiliser la production mais également d’en maximiser l’efficacité, grâce à la réduction des coûts de main d’œuvre et d’énergie.
  • Pour le collaborateur, travail soutenu par l’aide de la robotique, renforcement de la spécialisation de son poste et expertise requise sur l’utilisation des machines afin de garantir la qualité du service auprès des consommateurs.

Une aberration il y a encore une décennie, mais aujourd’hui, les usines interconnectées et intelligentes se démocratisent. D’ailleurs, qui refuserait un mode de fonctionnement fiable, épaulant les opérateurs dans leurs tâches quotidiennes, facilitant les analyses et les projections, permettant de répondre à une demande pointue, rapidement et à moindre coût, tout en favorisant la productivité ?

D’ailleurs, dans le cadre de l’industrie 4.0, l’usine de production devrait évoluer vers une notion de « smart entreprise », tellement flexible qu’elle sera en mesure de se transformer en permanence, embarquant clients et collaborateurs, d’exploiter à tout moment sa chaîne de valeur, et d’exécuter des processus d’innovation de manière perpétuelle… Une smart attitude dans laquelle se conjuguent mouvement perpétuel et temps réel !

III/Comment TopSolid s’intègre dans l’industrie 4.0 ?

 

Bien que le concept « d’industrie 4.0 » soit apparu il y a quelques années seulement, TOPSOLID n’a pas attendu la quatrième révolution industrielle pour s’inscrire dans cette logique d’usine du futur.

TOPSOLID propose en effet depuis des années déjà, une chaîne numérique totalement intégrée via sa suite de logiciels CAO, FAO et ERP, et offre ainsi une inter connectivité totale de la conception à la production, en passant par les systèmes numériques externes tels que les plateformes clients et fournisseurs. Une performance qui implique des fonctions intelligentes de centralisation, d’analyse et de restitution des données, permettant de prendre des décisions rapides et précises … Autrement dit un ERP en bonne et due forme !

A ce titre, TopSolid’Erp, le logiciel de gestion industrielle le plus complet du marché, se positionne comme le partenaire de la performance industrielle, permettant de répondre aux enjeux de d’optimisation de la productivité et de la compétitivité liés à l’industrie 4.0. D’ailleurs, les bénéfices des fonctionnalités MES (Manufacturing Execution System) intégrées de manière native sont notables :

  • Fiabilisation des délais de livraison
  • Gestion électronique documentaire
  • Traçabilité
  • Gestion du cycle de vie avant, pendant et après production grâce à la chaîne numérique CAD/CAM/ERP
  • Inter connectivité en temps réel avec les systèmes internes et externes de l’entreprise
  • Acquisition, restitution clé en main et analyse de données avec la Business Intelligence pour un meilleur pilotage de l’entreprise et une prise de décision de façon agile et proactive. 
  • Traçabilité, acquisition et remontée des données : vous bénéficiez des meilleurs avantages de l’ERP pour optimiser la productivité et la compétitivité de votre industrie 4.0.
  • Vision globale du business model et organisation optimale des services

Le logiciel TopSolid’Erp a été pensé pour l’industrie 4.0, dans ses moindres détails et surtout, propose une chaîne numérique ininterrompue … un pas de plus vers l’usine du futur !

 

IV/TOPSOLID continue son évolution vers le CAO-FAO-PDM-ERP du futur, ce qui implique :

  • Une conception intelligente : en plus des modèles 3D déjà bien récupérés au niveau géométrique, la récupération des informations d’usinage (PMI) et les tolérances, ainsi que la prise en compte des opérations de fraisage et de tournage.
  • Plus d’automatisations : calculs prédictifs : calculs de vibrations, déformation des pièces dues au bridage ; gestion affinée de la durée de vie des outils (avec conditions de coupe calculées) ; familles de pièces analogues (en s’adaptant à la production personnalisée de masse) ; génération des gammes en automatique ; gestion du flux intégral du process de fabrication : du premier import 3D à la pièce usinée.
  • La simulation numérique : optimisation des programmes CN pour gagner en productivité et en sécurité.
  • Plus de fiabilité et de traçabilité dans les processus de chiffrages de pièces et de contrôle.
  • L’utilisation du Cloud : récolter le BigData de l’entreprise, déporter les calculs gourmands, mettre à jour le logiciel en permanence.
  • Placer l’humain au cœur de la 4ème révolution industrielle : accompagnement au changement, mise en place de formations certifiantes pour le bénéfice mutuel des entreprises et de leurs collaborateurs.