CFAO : la checklist indispensable pour être sûr de faire le bon choix de logiciel !

CFAO : la checklist indispensable pour être sûr de faire le bon choix de logiciel !

Pour gagner en productivité, rien ne vaut un logiciel de CFAO ! En choisissant un logiciel de CFAO performant, les industriels peuvent améliorer leur productivité, tout en répondant à des exigences de qualité élevées. A condition de choisir le bon outil, adapté à leurs besoins, et proposant les meilleures fonctionnalités du marché. Voici la checklist pour identifier le meilleur logiciel de CFAO.

✓ Le logiciel est compatible avec les formats de fichiers de mes clients

Cela paraît évident, mais ça n’en reste pas moins un point à vérifier, car il n’est pas rare que des logiciels de CFAO utilisent des formats propriétaires. Pour correspondre à vos besoins, la solution logicielle TopSolid utilise le noyau de modélisation géométrique exacte Parasolid, bien connu et fréquemment utilisé en CFAO. Ainsi, en choisissant TopSolid, vous pourrez lire et écrire dans tous les formats ouverts du marché, ce qui garantit l’interopérabilité de vos fichiers avec les principaux systèmes utilisés par vos donneurs d’ordres et vos sous-traitants.

✓ J’ai la possibilité de tester le logiciel avant de l’acheter

Hors de question de choisir son logiciel de façon compulsive. Il convient de préparer son projet en identifiant précisément son besoin, à l’aide d’un cahier des charges. De là, une bonne pratique consiste à identifier une pièce type de votre production, si possible complexe pour appréhender au mieux les capacités des logiciels de CFAO à tester. Il faut ensuite effectuer une pré-sélection de 4 ou 5 logiciels de CFAO et demander une démonstration gratuite. La plupart des éditeurs de logiciels sérieux proposent en effet cette option.

✓ J’ai été pleinement satisfait(e) de la démo

La demande de démo doit vous permettre de comparer les différents logiciels retenus et d’évaluer leurs fonctionnalités techniques au regard de votre pièce type et de vos besoins. Le premier élément à prendre en compte est la capacité du logiciel à programmer efficacement la fabrication de la pièce soumise. Le second concerne l’aptitude du logiciel à s’adapter à votre environnement existant. L’interopérabilité est en ce sens clé : le logiciel doit être en mesure de récupérer tout type de fichier de CAO et de se connecter à d’autres logiciels de type ERP et GPAO, de façon fiable et efficace. A l’issue de la démo, aucune zone d’ombre ne doit subsister. Alors n’hésitez pas à mettre à l’épreuve la personne en charge de la démonstration ! Appuyez-vous sur votre cahier des charges pour être certain que le logiciel vous sera utile au quotidien.

✓ Le logiciel fonctionne correctement avec mes machines

Les besoins en CAO et CFAO sont directement liés à l’activité de l’entreprise. Il est important de comprendre qu’un bureau d’études de produits de décoration n’aura pas les mêmes besoins ou objectifs qu’un outilleur, un avionneur ou un fabricant de machines spéciales. Cependant, peu importe qu’une entreprise soit équipée d’un parc MOCN bois, tôle ou mécanique : elle a besoin d’une solution de CFAO adaptée à ses besoins. Il est donc nécessaire de privilégier un logiciel adapté à son activité, qui intègre des fonctions métiers pertinentes.

✓ J’ai la possibilité de personnaliser et d’upgrader le logiciel

A chaque profession son savoir-faire, à chaque société ses processus : le logiciel de CFAO doit pouvoir prendre en compte les procédures spécifiques qui font toute la force d’une entreprise.  Ne vous contentez pas d’une solution standard : optez pour une solution CFAO personnalisable. Ce n’est qu’ainsi que vous pourrez capitaliser sur votre savoir-faire, afin de bénéficier du meilleur potentiel de productivité.  

La gamme de solutions CAO, FAO, ERP TopSolid

✓ Je me suis renseigné(e) auprès d’utilisateurs du logiciel

La réputation d’une solution est un élément important à prendre en compte. En ce sens, quoi de mieux que des avis de vrais utilisateurs pour vous aider à cerner le potentiel d’un logiciel ? Lisez les avis d’utilisateurs, consultez les cas clients, et essayez de voir quels sont les éléments positifs ou négatifs qui ressortent d’un utilisateur à l’autre, en privilégiant si possible les avis d’utilisateurs d’un secteur analogue au vôtre.

✓ Je dispose des ordinateurs et de l’infrastructure réseau nécessaire

Avant de vous positionner sur un logiciel, pensez à poser toutes les questions techniques nécessaires. Vous devez par exemple vous assurer de la compatibilité matérielle entre le logiciel et vos ordinateurs, en prenant en compte le système d’exploitation requis et le type de carte graphique nécessaire, pour anticiper tout coût supplémentaire. Appuyez-vous en interne sur les spécialistes de la question, pour être sûr de n’oublier aucun aspect.

✓ Je sais de combien de licences j’ai besoin et pour combien de temps

Achat de licence, location… En matière de logiciels CFAO, plusieurs modèles économiques existent. Si le système de location, sous forme d’abonnement, peut paraître de prime abord attractif, il faut cependant s’en méfier. Certes, l’entreprise a la possibilité de payer en plusieurs fois, mais cumulé dans le temps, le prix de l’abonnement est bien souvent supérieur au prix d’achat d’une licence. En outre, en mode Saas, vous n’êtes pas maîtres de vos données, puisque c’est l’éditeur de logiciels qui en a une maîtrise totale. En cas de coupure momentanée du réseau, vous n’aurez pas accès à votre solution CFAO. L’achat de licence permet pour sa part de s’offrir du sur-mesure, en pensant long-terme. En payant en une seule fois le prix du logiciel, l’entreprise en devient propriétaire et garde un parfait contrôle sur ses données. Cette solution nécessite cependant de disposer de compétences de base pour l’installation, la prise en main et les mises à jour du logiciel. C’est pourquoi il convient de choisir un éditeur qui propose un véritable accompagnement et des sessions de formation.

✓ Je connais le coût du logiciel et du contrat de maintenance

Au-delà du coût du logiciel et du contrat de maintenance, il faut s’assurer de ce que comprend la licence en termes d’accompagnement et de support. Conscient que l’implémentation d’un logiciel de CFAO représente un chantier d’envergure, TOPSOLID accompagne les entreprises de la phase préliminaire du projet CAO/FAO, jusqu’à la mise en place et la prise en main du logiciel. Ainsi, chaque offre TopSolid inclut une formation complète pour vos utilisateurs, au sein d’une agence TOPSOLID. Vous avez la possibilité de souscrire à un contrat de maintenance spécifique, qui vous donnera un accès illimité à une assistance technique. En parallèle, vous accédez régulièrement à de nouvelles formations, pour profiter au mieux de l’évolution des logiciels CFAO de TopSolid. En plus d’une expertise métier approfondie, TOPSOLID s’attache ainsi à développer une relation de proximité avec ses clients, pour vous permettre d’aller toujours plus loin, toujours plus vite. Ces valeurs vous parlent ? Contactez-nous !

ERP généraliste ou ERP métier : lequel privilégier ?

ERP généraliste ou ERP métier : lequel privilégier ?

L’ERP permet de centraliser et de stocker les données de l’entreprise, et de faire circuler l’information à des fins d’exploitation. L’objectif : un gain de productivité considérable. Cet outil numérique, à l’heure de la transformation digitale, fait figure d’indispensable. Quelle solution choisir ? Il en existe différents types. Sur-mesure, ERP généraliste ou ERP métier : on vous explique les différences, les avantages et les inconvénients respectifs de ces outils pour vous aider à faire le bon choix.

Choisir votre ERP : quelles possibilités ?

 

A chaque métier ses spécificités, et aucun ERP n’est conçu pour répondre à la totalité des problématiques. Dans ce contexte, certaines entreprises misent sur une solution « sur-mesure » : elles investissent dans le développement de leur propre outil, parfaitement adapté aux problématiques qu’elles rencontrent au moment d’opter pour l’ERP sur-mesure.

Cette option présente néanmoins des inconvénients :

  • Le maintien de l’outil en conditions opérationnelles représente une charge lourde sur le plan financier.
  • La pérennité de l’ERP sur-mesure est fragile, dans la mesure où elle repose souvent sur une personne unique. Quid en cas de départ à la retraite, par exemple ?

Le choix de cette solution est guidé par une volonté d’ultra-spécialisation : l’outil de centralisation des données est précisément conçu eu égard aux besoins de l’entreprise. Lorsque les besoins évoluent, néanmoins, l’entreprise peut vite se retrouver dans une impasse. Les changements de process internes ne peuvent être pris en charge par l’ERP, les collaborateurs se retrouvent avec un outil de moins en moins exploitable.

Face à ce constat, il peut s’avérer judicieux de préférer un outil « standard ». Il en existe 2 types : l’ERP métier ou généraliste.

 

ERP métier VS ERP généraliste : tout savoir pour mieux choisir

 

L’ERP généraliste nécessite une verticalisation

Une solution généraliste – également ERP horizontal ou transversal – est un modèle standard. Pour pouvoir être exploité par l’entreprise à des fins de gain de performance, celle-ci peut vouloir l’adapter au « métier ». On parle de verticalisation. Pour verticaliser l’outil, l’entreprise fait appel à un intégrateur.

  • Pour adresser les bonnes problématiques, l’intégrateur doit impérativement comprendre et connaître le métier. A défaut, l’approximation voue le projet à l’échec.
  • L’entreprise doit tenir compte des délais au moment de mettre en œuvre sa solution. La verticalisation de l’ERP généraliste, en effet, requiert un volume de travail important, qui inclut des développements parfois très techniques. Au-delà du temps à courir entre les différentes phases de maquettage et de tests, l’entreprise doit prévoir à cet effet un budget adapté – et élevé.

L’intégrateur de l’outil pousse à la verticalisation de l’ERP généraliste, ses revenus repose principalement sur la vente de prestations de services. Attention : cette voie n’est donc pas nécessairement à privilégier. Parce que l’intégrateur n’est pas toujours spécialiste métier, et parce que le temps de déploiement et les coûts sont importants. S’adapter au logiciel plutôt que l’adapter au métier est souvent préférable.

A noter : autre écueil de la verticalisation de l’ERP généraliste, les changements de versions exigent une migration supervisée par l’intégrateur. Celui-ci doit en effet vérifier et revalider tous les développements spécifiques réalisés pour l’entreprise. Une équipe projet est mise en place dans ce cadre, les coûts ne sont pas négligeables.

L’ERP métier est verticalisé par défaut

L’ERP métier est un ERP vertical : il est conçu métier, il fait figure de solution clé en main, immédiatement fonctionnelle et spécialisée.

  • Pensé par un éditeur spécialisé, l’outil est apte à adresser les problématiques métier spécifiques.
  • L’entreprise profite de la capitalisation de l’expérience : au fur et à mesure des retours clients, l’éditeur a affiné les fonctionnalités de l’outil pour s’adapter de manière ultra précise aux spécificités métier.
  • Le déploiement de la solution est plus simple et plus rapide. L’ERP standard en effet ne nécessite pas – ou peu – d’adaptations fonctionnelles. En comparaison avec l’ERP généraliste, les nouvelles versions de l’ERP métier sont mises en œuvre sans les lourdes phases de test.

A priori, il est recommandé de faire le choix de l’outil métier. Mais attention : encore faut-il identifier l’ERP le mieux adapté et gage de pérennité.

Différences ERP généraliste / ERP métier en pratique

Pour illustration, voici un exemple pour les métiers de la sous-traitance mécanique :

  • Avec un ERP généraliste, la gestion des matières n’existe pas en tant que telle. Il est souvent nécessaire de paramétrer l’outil, voire de développer les spécificités liées à la définition des matières – formes, dimensions, matrice de conversion d’unités… Les process de gestion également nécessitent des adaptations. Approvisionnement, GPAO, CBN doivent pouvoir prendre en compte les données de la fiche matière. La mise en œuvre est d’autant plus complexe qu’il s’agit d’un fonctionnel transversal.
  • Avec un ERP métier, le fonctionnel est déjà en place, à la fois pour les définitions de base (gestion des formes, dimensions, matrices de conversion…) et pour la gestion (CBN, stocks, approvisionnements…).

Autres lacunes notables de l’ERP généraliste :

  • Il requiert des modules d’éditeurs tiers pour traiter l’ordonnancement d’atelier. Un bon ERP métier intègre ce module en natif.
  • L’outil généraliste n’adresse pas le besoin de gestion des normes matières dans le cadre de la supervision des process qualité – un enjeu central notamment dans la sous-traitance aéronautique. Le bon ERP métier traite ce besoin en standard.
  • Verticaliser un ERP généraliste est essentiel pour assurer la traçabilité de gestion des matières, et les coûts sont importants. Le bon ERP métier propose par défaut un fonctionnel complet.

Le choix de l’ERP se révèle stratégique en matière de performance attendue mais également d’investissement sur le long terme. Il est donc crucial, de bien évaluer les possibilités de gain de productivité que l’outil choisi sera en mesure d’assurer.  A ce titre, parce qu’elle est orientée ERP métier, qu’elle associe nativement la CFAO et qu’elle personnalisable, c’est la solution TopSolid’Erp qui s’impose comme la plus à même de relever le défi.

 

Associer l’ERP métier ou l’outil de gestion de l’entreprise à sa CFAO : pourquoi est-ce indispensable ?

 

Il se trouve que les enjeux de la CFAO et ceux de la gestion globale de l’entreprise, convergent dans la même direction. En effet, les besoins évoluant rapidement et perpétuellement, il s’agit pour le sous traitant ou le fabriquant, de faire preuve de réactivité afin d’y répondre plus vite que la concurrence, de manière plus qualitative, et à moindre coût … tout est question de productivité et de compétitivité.

La problématique vient du fait que lors des phases de conception et de fabrication, des processus de gestion des pièces et des produits interviennent. Il faut saisir successivement les données techniques dans le PDM, et les données de gestion dans l’ERP métier, les informations transitant d’un service à l’autre. Les erreurs, la perte de temps considérable, le manque de traçabilité qui en découlent, constituent autant de conséquences lourdes, qui nuisent directement à la performance attendue … et nécessaire.

La solution consiste à produire et gérer les pièces d’un seul tenant en liant gestion technique et gestion d’entreprise. Comment ? En associant CFAO et ERP métier pour créer un circuit vertueux de l’efficacité : d’une part l’ERP métier émet les ordres de fabrication et de l’autre, la CFAO envoie en temps réel les informations liées à la production.

En associant ERP métier et CFAO, force est de constater que les avantages cumulés sont de taille :

  • Les informations sont centralisées, mises à jour et accessibles à tout moment pour tous les services : ni perte de données, ni erreur à déplorer.
  • De fait les méthodes sont préservées sur le long terme et le savoir-faire est capitalisé de manière optimale : la traçabilité est maximale.
  • Gérés par un outil unique, les process sont fluidifiés et sécurisés : leur fiabilité et leur dynamisme sont garantis.

En définitive une solution logicielle intégrant CFAO et ERP métier vous permet à travers la sécurisation et la connexion en temps réel des données techniques et de gestion, de gagner en temps, en réactivité et en qualité … le cocktail optimum pour une hausse de productivité ! CQFD.

 

TopSolid’Erp : quand un ERP métier entièrement intégré avec la CFAO change la vie de l’entreprise

 

Plus qu’une CFAO, plus qu’un ERP métier, TopSolid’Erp propose une solution complète et user friendly de GPAO (Gestion de la Production Assistée par Ordinateur) au périmètre très large. Ce modèle de gestion industrielle unique présente quatre avantages structurants et différenciants :

1- les données CFAO sont prises en compte dans les flux de gestion,

2- les informations commerciales et  techniques sont mutualisées,

3- les processus liés au métier sont nativement intégrés,

4-paramétrable, l’outil s’adapte aux spécificités stratégiques et décisionnelles de l’entreprise.

En outre, l’ERP métier TopSolid, intégré avec la CFAO, offre un panel de facilités qui fluidifient, optimisent et sécurisent les process au quotidien.

Un ERP métier ergonomique pour gagner du temps

La suite logicielle TopSolid CAO/FAO/ERP/PDM présente les avantages d’une prise en main rapide et d’une navigation intuitive :

  • les données étant centralisées, leur accès ainsi que la recherche d’information sont considérablement accélérés (menus contextuels et barre d’outils faciles à exploiter).
  • la saisie répétitive, activité hautement chronophage – et source d’erreurs – est bannie au profit du clic unique (par exemple pour basculer du devis à la commande ou de la commande au bon de livraison).
  • l’interface offre un affichage adapté à chaque profil: menus et écrans personnalisables, notifications de tâches, indicateurs de flux et de suivi d’objectif, …

Un ERP métier pour simplifier le travail et optimiser la performance

La mutualisation des informations commerciales et techniques ainsi que la définition de règles en amont permettent des interactions ERP métier et CFAO plus cohérentes et productives. Elles s’inscrivent d’ailleurs totalement dans les exigences liées à la mouvance permanente du contexte et des besoins :

  • la connexion en temps réel des dossiers de fabrication CFAO et de la gestion des articles, des gammes ou des nomenclatures, permet de mieux maîtriser les processus d’approvisionnement et de vente.
  • les interfaces de communication entre dossiers de fabrication et flux de production étant supprimées, la gestion devient plus agile et la réactivité est accrue.
  • l’automatisation des tâches à moindre valeur ajoutée est plus facile à mettre en oeuvre, les dossiers de fabrication étant nativement liés aux données techniques et aux flux de la gestion de production.

Les équipes gagnent alors en temps, en réactivité et en efficacité.

 

Un ERP métier pour piloter son activité industrielle et améliorer la qualité

TopSolid’Erp présente une palette d’outils destinés à gérer la production de manière très précise :

  • Le module d’ordonnancement natif pour maîtriser le ratio charge/capacités de production, les disponibilités et les délais.
  • Le pilote d’atelier qui centralise les documents et les instructions CFAO, ce qui favorise la réactivité à court terme.
  • Des outils décisionnels (requêteur et bibliothèque de modèles personnalisée) pour suivre l’activité industrielle.
  • Un paramétrage permettant d’exploiter des champs personnalisés dans les indicateurs, consultations ou workflows.
  • Une conformité aux normes ISO 9001 et EN 9100 avec traitement automatique des critères qualité.

En combinant les bons outils, des fonctions puissantes, et une stricte traçabilité, la qualité et la satisfaction client s’améliorent considérablement.

Avec la suite logicielle TopSolid, l’ERP métier et la CFAO intégrés deviennent des facteurs de succès qui répondent à 100% aux exigences de l’industrie 4.0 … avec l’avantage d’améliorer les conditions de travail !

 

La gamme de solutions CAO, FAO, ERP TopSolid

Implémenter un ERP métier : par où commencer pour changer de solution ?

 

Vous êtes à présent convaincu que l’ERP métier est indispensable à la structuration de vos processus et à l’optimisation des coûts … Il s’agit maintenant de mettre en œuvre le projet. Pour y parvenir de manière cohérente et sereine nous vous proposons une méthodologie en 5 temps :

1 – Définissez les objectifs de votre ERP métier : quelles sont les raisons pour lesquelles il doit être mis en place, quels points doivent être améliorés et quelles sont les données clés de votre activité ?

2 – Rédigez un cahier des charges détaillé pour légitimer le projet ERP métier : il devra en outre préciser pour chaque étape les processus relatifs à l’activité, et lister les spécificités et les contraintes qui en découlent.

3 – Mettez en place une équipe légitimée, dédiée au projet de votre ERP métier. Instaurez également une fréquence de suivi de gestion avec la direction.

4 – Choisissez votre solution en tenant compte de son adéquation avec votre métier, de ses possibilités de personnalisation, et du format d’accompagnement proposé par l’éditeur.

5 – Anticipez la formation continue des équipes en collaboration avec l’éditeur, et en fonction de l’évolution des besoins de l’entreprise.

 

Vous l’aurez compris, réussir une transition vers l’industrie 4.0 et ses exigences bien spécifiques passe inévitablement par des systèmes performants et interconnectés, dont un ERP métier intégrant la CFAO. Une interaction d’autant plus nécessaire qu’elle permet à l’entreprise d’améliorer ses performances pour mieux servir les besoins du marché.

Avec TopSolid’Erp la communication entre les différents services est simplifiée et l’échange de données fiabilisé ; le travail des équipes en partie automatisé et les contraintes atténuées permettent  une meilleure efficacité opérationnelle et une réactivité accrue ; enfin, le pilotage de l’activité est affiné pour une qualité et une satisfaction client optimales … des éléments qui contribuent largement à répondre aux enjeux de compétitivité et de productivité auxquels l’entreprise doit, et devra faire face.

CAO et FAO : quelles évolutions depuis 30 ans ?

CAO et FAO : quelles évolutions depuis 30 ans ?

Depuis plus de 35 ans, TOPSOLID SAS commercialise en France et dans le monde, ses solutions de logiciels CFAO et ERP. Avec des milliers de références clients, et plus de 100 000 licences logicielles vendues depuis sa création, TOPSOLID SAS s’est adapté aux évolutions technologiques du marché, pour répondre toujours mieux aux besoins de ses clients. En matière de CAO et FAO, quelles sont alors les évolutions notables des 3 dernières décennies ? Comment s’adapter dans cette course vers l’amélioration continue ? Réponses.    

Des nouvelles problématiques au sein des entreprises utilisatrices de solutions de CAO et FAO

 

Dans un contexte concurrentiel où les progrès technologiques exigent une adaptation constante des techniques, les entreprises n’ont d’autre choix que de capitaliser sur leur expérience. S’appuyer sur ce savoir-faire immatériel, ces bonnes pratiques, permet d’éviter de recréer ce qui a déjà été fait autrefois et donc de gagner du temps.

À l’heure du BIM (Building Information Modeling) et de la maquette numérique, les échanges de données CAO sont devenus habituels entre donneurs d’ordre et sous-traitants. Les processus de travail évoluent et les différents acteurs doivent faire preuve d’agilité.

En FAO, pour réaliser une programmation pièce de plus en plus rapide, les équipes ont besoin de réutiliser facilement les programmes d’usinage ou d’une variante. Dans ce sens, la programmation de pièces en mode automatique devient possible.

 

Les évolutions les plus notables en 30 ans en matière de CAO et FAO

 

En CAO et FAO, les avancées technologiques de ces dernières années ont rendu possible une véritable accumulation de l’expérience utilisateurs, grâce à une réutilisation facile. Il est question ici de PDM et d’intégration CAO-FAO.

L’avènement du PDM

Le PDM, ou Product Data Management, est un outil numérique permettant d’extraire, de gérer et de stocker les informations électroniques relatives à un produit. En CFAO, l’avènement du PDM a permis de centraliser et de rendre disponibles de façon fluide et maîtrisée l’intégralité des documents CAO, à l’ensemble des utilisateurs concernés. Un tel outil permet aux entreprises de mettre en place le travail collaboratif, afin de capitaliser sur leur savoir-faire, tout en montant en performance.

La généralisation de solutions intégrées CAO / FAO / ERP / PDM

Fluidité des échanges d’information, sécurisation des données, gain de temps et de productivité, amélioration des process… L’arrivée sur le marché de solutions intégrées CFAO/ERP a bénéficié aux entreprises de multiples façons. Cet espace de stockage unique regroupe en son sein l’ensemble des méthodes, savoir-faire, paramètres de conception et résultats essentiels à l’entreprise. Cette centralisation des données garantit aux industriels de se doter des meilleures chances de pérennité quant à leur expertise et leurs process métier. Une préservation des actifs intemporels qui a clairement changé la donne.

Des interfaces utilisateurs de plus en plus intuitives

Désormais, une fois la constitution de la bibliothèque des standards de fabrication effectuée, les équipes techniques n’ont qu’à piocher dans les différents éléments pour élaborer de nouveaux projets. De telles fonctionnalités offrent en effet des données directement exploitables en préparation, mais aussi en production grâce à l’intégration CAO-FAO. Grâce à des interfaces toujours plus ergonomiques, les équipes ont gagné en efficience à chaque étape, de la conception à la réalisation. Au besoin, les logiciels TopSolid sont en mesure de générer rapidement toutes les nomenclatures, fiches suiveuses ou programmes d’usinage nécessaires. Capitaliser sur son savoir-faire et automatiser la production de documents représentent un gain de temps précieux !

Des algorithmes de calcul de trajectoire toujours plus puissants

En FAO, la généralisation d’ordinateurs de plus en plus puissants a permis aux entreprises de disposer d’algorithmes de calcul de trajectoire encore plus précis. Une fonctionnalité particulièrement importante en tôlerie notamment, où il est important de pouvoir s’appuyer sur des algorithmes ultra-performants, afin d’éviter la surchauffe et les bavures. Se doter d’un logiciel de CFAO avec des algorithmes de trajectoire de découpes performants garantit un niveau de qualité supérieure.

L’amélioration des algorithmes de calcul de trajectoire représente enfin un enjeu important pour la fabrication de pièces de formes complexes, qui nécessitent une programmation optimale. En fraisage, la stratégie d’ébauche Boost Milling  adapte les trajectoires de l’outil de façon à conserver un angle constant. La programmation de pièces complexes 4 et 5 axes requiert des outils de simulation performants et des automatismes puissants. 

Une adaptation constante de la FAO aux nouvelles technologies

Nouveaux types de machines, nouveaux types d’outils coupants, communication entre systèmes – ex : bancs de mesures outils, bases de données d’outils en ligne… La FAO a dû s’adapter au fil de l’apparition de nouvelles technologies. La personnalisation de votre logiciel de FAO est donc un critère important, afin de s’adapter aux spécificités de votre activité et aux systèmes déjà en place dans votre entreprise.

 

Éditeurs de logiciel : comment rester à la page face aux évolutions constantes ?

 

Dans un contexte mouvant, où la dernière innovation technologique est chassée par la suivante, les entreprises ont besoin de s’appuyer sur des logiciels de CFAO fiables et régulièrement mis à jour. Conscient de ces enjeux, TOPSOLID fait particulièrement attention aux retours de ses clients, pour faire évoluer ses logiciels dans le sens du besoin. De la même manière, nos équipes restent à l’écoute active du marché. En lien avec les fabricants de machines, d’outils ou d’autres logiciels connexes, notamment lors de salons ou d’expositions, nous menons une veille active auprès des différents acteurs du marché.

Pour rester à la page, il est également important de recruter des jeunes formés aux dernières technologies informatiques, voire d’usinage. En parallèle, nous formons continuellement nos collaborateurs, afin qu’ils soient toujours performants, dans leur domaine de prédilection ou dans des domaines connexes.

 

La gamme de solutions CAO, FAO, ERP TopSolid

Et après ? Quelles évolutions prévoir en CAO FAO pour les décennies à venir ?

 

L’usine du futur : innovations technologiques et évolutions intelligentes pour la CAO-FAO

L’avènement de l’industrie 4.0 trouve son origine dans la nécessité pour les entreprises de préserver compétitivité et  productivité. Et ce, tout en s’adaptant à de nouveaux modes de consommation, aussi versatiles qu’exigeants. Pour y parvenir, simplifier et optimiser le travail de l’ensemble des services à travers la continuité numérique constitue un facteur clé de succès. Cela suppose toutefois de savoir évoluer vers une organisation plus agile, renforcée par l’inter-connectivité totale des systèmes.

A ce titre, des outils de CAO FAO aux fonctions innovantes et intelligentes, capable de s’auto évaluer et se corriger, trouvent progressivement leur place au sein des équipes. On assiste ainsi depuis quelques années, à la généralisation de technologies qui hier encore tenaient presque de la science fiction. Parmi les plus utilisées en CAO-FAO on notera :

  • la réalité virtuelle et la réalité augmentée, en passe de devenir des outils standards,
  • l’internet des objets pour ouvrir de nouveaux horizons de marché,
  • l’impression 3D pour la fabrication de petites séries,
  • les robots collaboratifs, nouveaux assistants des opérateurs,
  • les systèmes cyber physiques, offrant un meilleur contrôle et pilotage des outils,
  • les logiciels interconnectables pour l’échange et l’utilisation de données identiques, en interne ou émanant des donneurs d’ordres,
  • L’I.A combinée au Big Data pour améliorer la maintenance prédictive,
  • La simulation 3D pour accélérer et sécuriser la CAO-FAO.

Evidemment, en conception fabrication, ces technologies n’ont de raison d’être que si elles sont aisément accessibles et utilisables. Question de pertinence métier. Un pré-requis qui impose le recours à un logiciel CAO-FAO offrant flexibilité et possibilités de paramétrage diverses, afin de maximiser la réactivité et l’efficacité des équipes. Et cette exigence se vérifie particulièrement dans les fonctions de simulation 3D. Explications …

 

Importance des fonctionnalités de simulation CAO-FAO pour l’entreprise 

Les nouveaux challenges relatifs à la qualité, la réactivité et la compétitivité, combinés à une concurrence exacerbée au sein du marché, ont rebattu les cartes des processus métiers et celles du choix des logiciels de CAO-FAO. Car désormais, l’enjeu pour les l’entreprise, consiste à être en capacité d’accélérer la conception … ce que permettent les solutions CAO-FAO intégrant nativement l’analyse et la simulation.

En effet, quel que soit le domaine d’activité, le procédé de simulation permet d’intégrer et faire interagir un nombre important de paramètres CAO-FAO concernant la pièce. Il peut s’agir par exemple du matériau utilisé, du maillage 3D, de l’environnement, des contraintes thermiques, des impacts liés aux différents mouvements susceptibles de s’exercer sur chacun de ses éléments, … L’exercice permet alors de visualiser rapidement un rendu très précis du comportement de la pièce ou du produit global, en prenant en compte l’ensemble des possibilités.

De cet avantage premier de la simulation en CAO-FAO, découlent une série de bénéfices liés à la réduction des temps et des coûts de développement :

1-La fabricabilité du produit est vérifiée dès la conception : les points bloquants ainsi que les incidents-qualité sont anticipés et résolus en amont, les géométries sont optimisées et les détails de conception affinés. Au final, vous évitez les erreurs qui pourraient se répercuter lors de la phase de fabrication, nécessitant des reprises d’usinage, ainsi que les pertes de temps et d’argent qui les accompagnent !

2- Les ressources CAO FAO habituellement utilisées en phase de test diminuent : en effet, alors que les matières, les machines et les équipes sont fortement mobilisés lors des phases de test, la simulation présente l’avantage de pouvoir tester un nombre important d’hypothèses sans coût additionnel.

3- La compétitivité est améliorée : tester des matériaux ou des techniques moins onéreux mais préservant la qualité, permet de diminuer le coût de revient du produit et proposer des prix attractifs.

4- L’efficience des équipes s’améliore : la simulation crée un pont entre les bureaux d’études et des méthodes. La puissance de calcul des logiciels CAO-FAO laisse la part belle à une meilleure communication et un travail collaboratif, basés sur des chiffres concrets. Les équipes avancent ensemble, et c’est toute la chaîne CAO-FAO qui gagne en temps, en qualité, et au final, en productivité.

5- L’innovation est favorisée: les essais en production étant plus faciles et moins coûteux, la création de nouveaux produits et concepts gagne en fréquence et en fiabilité.

 

Et s’il était temps pour vous de changer de solution CAO-FAO ?

 

Pour le savoir, il suffit de vous poser les quelques questions fondamentales, qui vous permettront de dire si oui ou non, votre entreprise, à travers votre solution CAO-FAO, est suffisamment armée pour répondre aux enjeux de l’industrie 4.0 … tout simplement.

1) Votre logiciel CAO-FAO est-il en mesure d’assurer une continuité numérique ?

Les données numériques relatives au produit peuvent atteindre une quantité importante. Dès lors, il est impératif que durant tout le cycle de production, les équipes CAO-FAO puissent y accéder et les partager facilement, les mettre à jour en temps réel et surtout, que l’unicité de l’information soit garantie à tous. Votre logiciel doit donc intégrer une suite CFAO/PDM pour capitaliser l’ensemble de votre expertise et votre savoir faire, ainsi que l’historique du produit, de la première idée à sa fin de vie. En assurant cette continuité numérique, votre solution de CAO-FAO vous permet de relever un premier défi de l’usine du futur : celui de la traçabilité, un élément devenu essentiel au gain de productivité et à la compétitivité.

2) Votre logiciel CAO-FAO est-il au service de l’opérateur ?

La plus avancée des technologies n’a de sens que si elle est facilement accessible et exploitable par l’utilisateur final. Or l’une de prérogatives de l’industrie 4.0 consiste à placer l’homme « au centre » des préoccupations, de manière à simplifier son travail et lui permettre de se concentrer sur les tâches à forte valeur ajoutée en automatisant les tâches répétitives. L’ergonomie de votre solution CAO-FAO doit donc permettre une prise en main et un apprentissage rapides, mais aussi simplifier au quotidien les manipulations. Vous l’aurez compris, le challenge ici concerne l’efficacité mais aussi l’efficience des équipes, des vecteurs de productivité et de qualité représentatifs de l’usine du futur.

3) Votre logiciel CAO-FAO présente-t-il une construction paramétrique flexible ?

L’ère de l’industrie 4.0 implique une réactivité à toute épreuve pour répondre aux besoins du marché et des demandes diverses des clients. Il est donc impératif que votre logiciel CAO-FAO supporte l’intégration d’un nombre de paramètres important, et permette leur modification instantanée en cas de besoin, sans reprendre la conception à zéro. Fonctionnalités riches et puissantes, flexibilité d’utilisation, connexion totale entre les systèmes et les machines : autant de conditions inhérentes à la capacité de réaction des équipes de l’usine du futur.

Répondre par la négative à une seule de ces questions doit vous orienter vers un changement de logiciel CAO FAO. Car ce sont les entreprises qui auront su faire évoluer  leurs méthodes de production à travers la combinaison conception intelligente/automatisations pertinentes/connexion au Cloud/processus fiables et traçables/simulation numérique, qui tireront leur épingle du jeu.

Conclusion

Pour accompagner leur transition vers l’usine du futur, la suite logicielle TopSolid CAO/FAO/PDM/ERP propose une gamme de produits adaptés aux industries mécanique, outillage, bois, tôlerie ou encore plasturgie. Les fonctions comme l’usinage de formage ou d’élaboration de pièces, sont diverses et répondent dans tous les cas aux exigences des métiers pour lesquels la machine interagit avec la matière. Accessible, opérationnel et simple d’utilisation, la TopSolid Integrated Digital Factory s’intègre parfaitement à l’environnement des équipes CAO et FAO et se positionne alors comme un véritable moteur du changement en direction de l’industrie 4.0 !

Adieu les frontières entre le Bureau d’Etudes et le Bureau des Méthodes grâce à TopSolid !

Adieu les frontières entre le Bureau d’Etudes et le Bureau des Méthodes grâce à TopSolid !

C’est un fait : métier, mission, méthodes, organisation, outils et habitudes de travail, … tout semble opposer les services Bureau d’Etudes et Bureau des Méthodes, et ce, dans de très nombreuses entreprises. Bien souvent, les deux entités n’évoluent d’ailleurs pas dans le même environnement et sont éloignées géographiquement. L’absence d’interaction entre les deux services est parfois telle, que l’on parle littéralement de « frontière ».

Or, à l’heure de l’industrie 4.0 où la connectivité et la communication tous azimuts constituent un incontournable stratégique, le clivage entre BE et BM tend à devenir une problématique structurante pour les performances de l’entreprise.

Découvrons comment la solution logicielle TopSolid est à même de faire tomber les murs !

1) Bureau d’Etude VS Bureau des Méthodes : deux entités souvent en opposition au sein d’une entreprise

 

A) Rappel des missions de chacun

Bureau d’Etudes

Entre ingénierie et expertise, la mission du bureau d’études (BE), s’articule autour du conseil, de la recommandation et du contrôle :

  • En tant que sous-traitant, le bureau d’études réceptionne et évalue la faisabilité des projets extérieurs qui lui sont confiés.
  • En tant que service intégré chez un fabricant, le BE est chargé de la conception des projets pour les clients de son entreprise.
  • La gestion des projets entre également dans le périmètre d’action du bureau d’études, qui doit en assurer la conformité et la traçabilité.
  • Enfin, le BE élabore un plan détaillé de la conception qu’il transmet au bureau des méthodes.

Une mission novatrice et dédiée au service

 

Bureau des Méthodes

Véritable pivot entre la ligne de production et le bureau d’études, le bureau des méthodes est chargé de concrétiser le projet en provenance du BE. Sa mission revêt plusieurs facettes :

Validation de la faisabilité du produit après étude d’éléments tels que, modélisation, cotes moyennes, géométrie du brut, ou montage d’usinage.

Industrialisation : c’est l’étude des moyens (outils, machines, opérateurs, matériels et équipements) et des solutions à mettre en oeuvre dans le processus de fabrication.

Optimisation de l’organisation du travail (gestion des flux, des accès, des manipulations, …) et de l’usinage (gestion du temps et des coûts), avec pour objectif le gain de productivité.

Surveillance du parc des machines et des équipements : signalement du besoin de maintenance ou de remplacement.

Gestion de la conformité de la production par rapport aux modes opératoires (ordre des opérations, outils utilisés, nombre de personnes et temps nécessaires à la réalisation de chaque tâche).

Une mission plurielle au cœur de laquelle s’inscrit naturellement une nécessité d’ordre stratégique de communication avec le bureau d’études.

Pourtant les échanges entre les deux services sont souvent loin d’être fluides et collaboratifs.

 

B) Deux mondes qui peuvent s’opposer

Créatifs d’un côté, opérationnels de l’autre et incompatibilité d’humeur … la réalité est à peine plus subtile. Par ailleurs, le manque de proximité géographique

Il se trouve que la mission du Bureau d’études réside dans la conception de projets innovants, issus de la R&D et par conséquent présentant une technicité très élaborée. A ce titre, le service peut privilégier ces aspects gratifiants, considérant le BM comme une sorte de sous-traitant, et occultant de ce fait la manière dont vont être industrialisés les projets … voir même leur faisabilité !

Or le Bureau des Méthodes est chargé d’industrialiser les projets émis par le Bureau d’Etudes … une situation endémique met inévitablement en opposition les deux services, le BE défendant l’innovation, et considérant le BM comme un frein à la conception et à la créativité … le BM de son côté ne pouvant pas toujours répondre favorablement au projet conceptuel pour cause de non-solution avérée.

Faut-il pour autant accepter cet état de fait comme une fatalité et « faire avec » ?

2) Les inconvénients d’une opposition trop marquée entre BE et BM

 

Une chose est certaine, les deux services parlent le même langage : celui de la modélisation 3D, des cotes moyennes, de la géométrie du brut, du montage d’usinage ou encore des références de tolérance. Et les occasions d’échanger pour le bon déroulement du projet ne manquent pas : informations nécessaires à l’industrialisation du BE vers le BM, demandes de précisions ou de révision avant lancement de la gamme d’usinage du BM vers le BE.

Mais lorsque la frontière qui sépare les deux services est infranchissable, c’est une cascade de    dysfonctionnements nuisibles pour l’ensemble de l’organisation qui en découle :

  • Perte de temps en discussions post conception, chacun défendant sa position.
  • Multiplication des risques d’erreur et de perte de données en cas d’absence d’interface d’échange direct.
  • Quid de la récupération automatique des propriétés des pièces et des caractéristiques de fabrication pour les correctifs BM ou BE ?
  • Et puis … on en parle de l’ambiance de travail et de la motivation ?

C’est majoritairement de cette lourdeur de fonctionnement que naissent les tensions. La perte de temps liée à un manque de fiabilité et de traçabilité constitue l’ennemi n°1 de l’efficacité. Une situation qui entraîne la hausse des coûts standards, diminue potentiellement la qualité, et grève copieusement et la productivité… sans parler du retard au niveau des délais !

En résumé, tout le contraire de ce qui est attendu pour répondre aux enjeux stratégiques de l’entreprise. Comment, alors, créer le pont entre le bureau d’études et te le bureau des méthodes, pour en finir cette frontière contre-productive ?

 

3) TopSolid : la solution reliant les deux mondes

 

Passer d’une idée de produit à son industrialisation implique dans le contexte actuel lié à l’industrie 4.0, la pratique – et si possible la maîtrise – de plusieurs impératifs dits « de base » :

  • une réflexion commune en amont sur le projet global
  • une information unique, fiable et partagée pour cadrer et sécuriser les échanges
  • une communication fluide et factuelle
  • une réactivité décisionnelle
  • une collaboration réelle et synergique

Aussi, relier et rallier BE et BM s’inscrit dans une logique de synergie des processus, l’objectif étant de parvenir à la gestion rigoureuse des données géométriques, l’orchestration des flux et la collaboration. Un challenge ambitieux, que TOPSOLID SAS relève avec brio !

En effet, développées sur des bases de données communes avec une interface utilisateur homogène, les solutions CAO et FAO TopSolid sont associatives. De plus, la conception intègre tous les outils en adéquation avec la fabrication : les mises à jour des pièces suivent en FAO, et le BM peut même apporter, en accord avec le BE de légères modifications.

A travers cette solution logicielle CFAO ultra aboutie, TopSolid répond à des besoins qui, aujourd’hui, sont vitaux pour l’entreprise :

  • Maîtrise de la DATA: le PDM de la solution gère aussi bien les données techniques BE que BM, permettant ainsi la récupération intégrale des caractéristiques « pièces et fabrication ».
  • Traçabilité: l’outil TopSolid reporte automatiquement les modifications CAO dans la FAO, avec gestion des indices de modification commune.
  • Fluidification et sécurisation des échanges d’informations: avec TopSolid, terminées les  conversions de fichiers, les saisies successives des informations et les risques liés aux erreurs et à la perte de données.
  • Efficacité : en fusionnant les processus conception et fabrication, la collaboration BE et BM s’améliore, stimulant ainsi l’efficacité et la motivation.
  • Accroissement de la productivité et amélioration de la qualité.

Si cette nouvelle configuration des relations entre BE et BM nécessite de savoir mener la gestion du changement (culture d’entreprise, méthodes de travail, outils, …) elle constitue aussi les prémices de la continuité numérique, si essentielle aux exigences industrielles de demain.

Vous l’aurez compris, une communication fluide et collaborative entre le BE et le BM, permet d’effacer la frontière entre les deux services … Et parce que les volumes de données croissent et que les flux doivent être rationnalisés, il est devenu difficile pour les industries, de passer à côté d’une solution logicielle. TopSolid, à travers ses applicatifs CAM, CAD, PDM, et ERP, permet, sur une interface unique, de simplifier les échanges entre BE et BM, d’assurer la cohérence des projets, et de sécuriser les processus de conception fabrication tout en diminuant leur coût. Le gain de temps est colossal et l’efficacité des équipes BE et BM augmente. Au final, c’est la productivité de l’entreprise qui s’améliore … Défi réussi !

[SUCCESS STORY] Atelier d’Usinage BEltritti A.U.BE et TopSolid : une histoire qui dure depuis 20 ans !

[SUCCESS STORY] Atelier d’Usinage BEltritti A.U.BE et TopSolid : une histoire qui dure depuis 20 ans !

A.U.BE c’est avant tout une histoire familiale, celle d’un père et d’un fils, Gérard et Jean Beltritti, qui décident d’unir leurs connaissances techniques et commerciales pour se lancer dans la mécanique de précision. Créée en 2001, l’entreprise de douze personnes est aujourd’hui dirigée par Jean Beltritti et ses deux frères, Vincent et Benoît. Nous les avons rencontrés dans leur atelier d’usinage proche de Nîmes, où ils utilisent la chaîne complète TopSolid depuis 2002.

A.U.BE : une aventure entrepreneuriale familiale

Lorsque Gérard et Jean Beltritti créent A.U.BE en 2001, le père et le fils ont dans l’idée de proposer une approche moderne de l’usinage. Ils vont y parvenir en unissant leurs expertises dans le domaine de la mécanique de précision.  En 2003, Vincent Beltritti rejoint l’aventure et apporte ses connaissances en maintenance électrotechnique industrielle. Il est suivi, en 2013, par le troisième frère Beltritti, Benoît, qui devient lui aussi cogérant de l’Atelier d’Usinage Beltritti.

Cette structure légère, de douze personnes, est spécialisée dans la mécanique de précision, en prototype et en petite ou moyenne série. Dans son atelier de 350m2 situé en périphérie de Nîmes, des pièces mécaniques sont usinées depuis 2004. Elles sont destinées aux industries parmi les plus exigeantes, telles que le médical, l’high tech, l’aéronautique et même le spatial.

Les savoir-faire spécifiques d’A.U.BE

  • L’usinage : dans l’atelier sont réalisées des pièces unitaires, en petites ou moyennes séries, à partir de plans papier ou de fichiers informatiques (*.DXF, *.IGES volumique ou *.STEP). A.U.BE usine des chromes cobalt, des aciers, des inox, des aluminiums, des plastiques, etc.
  • Les ensembles mécaniques :U.BE réalise également des ensembles mécaniques montés avec des protections de surface (zingage bichromatage, anodisation, peinture…), des traitements thermiques et des fournitures industrielles (visserie, bagues de glissement, roulements, etc.).

A.U.BE et la CFAO : la quête d’une solution complète

Pour A.U.BE, « l’essentiel était d’avoir une chaîne complète, avec de la CAO complètement intégrée à la FAO », explique Jean Beltritti. C’est cette possibilité de gérer l’ensemble de l’atelier avec une solution unique qui a poussé la structure à s’équiper d’un logiciel de CFAO.

Avec l’objectif d’unifier les processus de travail de l’atelier, A.U.BE s’est mis à la recherche d’une solution capable de gérer l’ensemble de l’activité. En 2002, ils ont choisi TopSolid et utilisent aujourd’hui la chaîne complète TopSolid : TopSolid’Design, TopSolid’Cam et TopSolid’Erp. « Il y avait d’autres solutions en lice, mais on a choisi Top Solid parce que c’était un éditeur français. On préférait acheter en direct plutôt que de passer par un revendeur proposant des solutions étrangères », précise Jean Beltritti.

A.U.BE x TopSolid : se rapprocher de l’industrie 4.0

Avec TopSolid, A.U.BE s’approche de plus en plus de l’industrie 4.0, « la solution devient le langage universel de l’atelier », confirme Vincent Beltretti. En effet, au fil des années, les modules TopSolid se sont étendus à tout l’atelier d’usinage.

Avec TopSolid’Cam et TopSolid’Design, A.U.BE a, en effet trouvé une solution globale de CFAO, rendant possible la conception d’ensembles complexes en des temps records. « C’est un peu la colonne vertébrale de notre système de production », indique Vincent Beltritti.

En 2020, A.U.BE a également installé TopSolid’Erp. « Nous utilisons la totalité du logiciel TopSolid’Erp : de la gestion commerciale, jusqu’à la gestion des ventes, le suivi de production, avec une partie du module ordonnancement », explique Benoît Beltritti. « Nous utilisons également l’ERP pour la gestion des achats et le suivi des stocks », précise-t-il. « A chaque nouvelle commande, le logiciel vérifie le stock. Toutes les pièces disponibles sont alors réservées directement pour cette commande. Les sur-quantités sont donc évitées. Dans TopSolid’Erp la traçabilité est irréprochable ! ». L’entreprise a aussi changé de logiciel pour la partie atelier avec la méthode TopSolid’Erp iProd. Enfin, une version de TopSolid’Pdm Explorer est installée aux pieds des machines, sur des stations de pointage : les opérateurs peuvent ainsi directement prendre des cotes sur les pièces.

Chez A.U.BE, TopSolid’Cam et TopSolid’Design et TopSolid’Erp s’interfacent donc pour former une solution complète. Une expansion progressive de la solution TopSolid dans l’atelier qui présente de nombreux avantages. « Désormais, quand une machine est bloquée, on peut plus facilement transférer la production d’une machine à une autre. Cela nous rajoute énormément de flexibilité », se félicite Vincent Beltritti.  Et son frère, Benoît, de poursuivre : « On a aussi l’assurance qualité, avec la gestion de toutes les exigences qualité de nos clients. C’était notamment un point fort pour la mise en place de notre ISO9001. ».

A.U.BE x TopSolid : une relation pérenne

Présent depuis les débuts dans l’atelier, TopSolid fait partie intégrante de l’aventure A.U.BE. L’entreprise et la solution ont évolué de concert et leur collaboration n’est pas près de s’arrêter. « Dans le futur, on va continuer à faire comme on fait depuis le début. Nous avons la maintenance de TopSolid’Cam et on va suivre toutes les évolutions », assure Vincent Beltritti. Chaque année, les collaborateurs d’A.U.BE sont deux à trois jours en formation pour découvrir et apprivoiser les nouveautés TopSolid.

Pour continuer son développement, l’atelier a déjà plusieurs autres projets dans ses tiroirs. A.U.BE aimerait ainsi se concentrer sur le calcul des temps d’usinage en s’équipant de l’outil de chiffrage TopSolid’PartCosting. Une nouvelle brique TopSolid qui lui permettrait de travailler sur les fichiers volumiques et ainsi mieux déterminer les temps de fabrication, tout en étant plus précis dans les chiffrages. « Nous souhaiterions également développer et améliorer la partie contrôle et suivi de fabrication avec TopSolid’Inspection » conclut Jean Beltritti. En tant que solution évolutive, TopSolid s’inscrit parfaitement dans la stratégie de l’atelier : renforcer le potentiel humain et matériel pour pérenniser l’activité.

Les équipes de TopSolid sont fières de collaborer avec A.U.BE depuis presque 20 ans et sont impatientes d’accompagner l’atelier dans la réussite de ses futurs projets !