Comment se préparer au BIM avec TopSolid ?

Comment se préparer au BIM avec TopSolid ?

Architectes, bureaux d’études, VRD… De nombreux acteurs interviennent dans la construction d’un bâtiment. Pour fluidifier les échanges et coordonner chaque action, le BIM est la solution toute trouvée. Ce processus de travail prend d’ailleurs une importance croissante dans la filière du BTP. De quoi s’agit-il précisément et comment l’intégrer à la CFAO ?

Qu’est-ce que le BIM ?

BIM est l’acronyme de l’expression anglaise « Building Information Modeling », traduit par « Modélisation des informations du bâtiment » en français. Il ne s’agit pas d’un format de fichier ou d’un logiciel particulier, mais plutôt d’un processus de travail qui permet de faciliter la collaboration entre les différents acteurs participant à un projet de construction/rénovation. Cette collaboration gravite autour d’une maquette numérique (MN). Plus qu’une révolution, le BIM est une évolution mobilisant l’ensemble des acteurs du BTP, liée au développement des nouvelles technologies.  Cette nouvelle méthode de travail impacte autant le fonctionnement interne des entreprises de construction que les relations entre les différents intervenants sur un même projet.

De la conception à la destruction d’un bâtiment, le BIM permet de partager des informations fiables tout au long de la durée de vie d’une infrastructure. La maquette numérique est un élément essentiel du BIM, puisqu’elle donne accès à une représentation digitale des caractéristiques physiques et fonctionnelles de l’infrastructure.

 

Topsolid BIM - Maquette

 

Pourquoi de plus en plus d’entreprises adoptent le BIM

Même si le processus BIM n’est pas encore limpide pour tout le monde, il tend à se généraliser et son utilisation est grandissante. Un des bénéfices immédiats de cette méthode est de faciliter les échanges, et ce, dès le départ. En effet, la définition de la structure du fichier IFC est normalisée et commune à l’ensemble des logiciels certifiés. Ainsi, un escalier défini dans le logiciel A, avec certaines informations, possédera exactement les mêmes attributs dans le logiciel B.

Grâce à l’élaboration d’une maquette numérique, le BIM vise également à améliorer la qualité de l’ouvrage, tout en respectant les délais et le budget.

Adopter le BIM représente un défi conséquent, car cela consiste à un changement d’habitudes total. Comme toute nouvelle méthode, la mise en place d’un processus BIM au sein d’une entreprise induit immanquablement une perte de productivité dans un premier temps. Cette méthode de travail n’étant pas stricte, il n’est pas rare que certaines étapes varient d’un projet à un autre. Néanmoins, une fois les premiers flottements passés, la méthode BIM permet à l’ensemble des entreprises concernées par un projet, de gagner significativement en efficacité.

 

La gamme de solutions CAO, FAO, ERP TopSolid

Comment BIM et CFAO sont-ils liés ?

On parle généralement de niveaux du BIM pour décrire le niveau de maturité d’un processus.

 

Topsolid - BIM - tableau

 

C’est à partir du niveau 2 qu’on parle réellement de maquette numérique (MN). Une maquette numérique n’est pas seulement un fichier 3D ; c’est également et surtout des données qui l’accompagnent.

Par exemple, un escalier modélisé en 3D possédera les données suivantes :

  • Classe Escalier (IfcStair)
    • Type d’escalier (escalier droit, quart tournant, courbe, en spirale…)
  • Pset Escalier (Pset_StairCommon)
    • Référence
    • Statut
    • Nombre de girons
    • Hauteur de passage requise
    • Résistant au feu
    • Sortie de secours

Une fenêtre aura ses dimensions, son facteur de transmission thermique, son rapport de surface vitrée…

Dans un premier temps, c’est l’architecte qui va œuvrer dans la définition du bâtiment, puis chaque société concernée par la construction. Celles-ci devront récupérer la maquette architecte et approfondir leurs lots respectifs, en intégrant leur savoir-faire et leurs contraintes techniques. C’est à ce moment-là que les logiciels de conception interviennent.

 

Comment TopSolid permet de mieux appréhender le BIM

TopSolid travaille nativement en 3D et se retrouve naturellement très à l’aise pour concevoir sur une maquette numérique 3D. Son import IFC optimisé et certifié possède des options facilitant la récupération d’ouvrages de grande envergure (filtre d’objet par propriété, sélection par étage, bâtiment…).

D’autres outils de conception sont à disposition, comme le Gestionnaire d’espaces de travail. Cette fonction innovante et unique sur le marché permet de créer des zones géographiques 3D directement sur la maquette. TopSolid limitera l’ouvrage à ces zones permettant au concepteur de n’avoir à l’écran que ce qui sera utile à sa tâche.

Prenons l’exemple d’une société qui doit réaliser un escalier et deux garde-corps sur un bâtiment. Au préalable, elle récupère la maquette numérique du bâtiment de l’architecte :

 

TopSolid - Maquette numérique BIM Batiment-2

 

Dans un premier temps, l’utilisateur va définir des zones 3D et sélectionner les pièces nécessaires à la conception pour chaque zone (dalles, murs, accessoires…).

TopSolid génère ensuite automatiquement des documents espace de travail (2).

L’utilisateur peut créer ses ouvrages directement en appui sur les zones créées (3).

Enfin, en dernière étape, TopSolid réalise automatiquement l’assemblage de tous les ouvrages créés par le dessinateur (4). C’est ce dernier assemblage qui correspond à la maquette numérique de la société.

 

Adopter du jour au lendemain un fonctionnement BIM et en embrasser immédiatement les bénéfices est impossible. Pour un retour sur investissement optimal, un tel changement de façon de travailler doit être accompagné. En plus d’outils techniques performants et très utiles au travail en processus BIM, la société TOPSOLID propose donc de former et d’accompagner les dessinateurs à cette méthode particulière. L’entreprise économisera ainsi de nombreux jours de perte de productivité et diminuera considérablement le risque d’erreur lié au BIM.

Le Swiss Turn avec TopSolid’Cam

Le Swiss Turn avec TopSolid’Cam

Le Swiss Turn désigne un type de machine à la particularité d’avoir la poupée mobile.  Les décolleteuses sont principalement utilisées pour les moyennes et grandes séries, mais également pour usiner des pièces complexes par petits lots, grâce à de nombreux outils, en un seul et même programme. Réputé complexe, ce procédé est également appelé « décolletage » en Français. A quels enjeux propres au Swiss Turn doit répondre un logiciel de CAM performant ?

Swiss Turn : des machines complexes à paramétrer

 

Poupée mobile, embarreurs, postes d’outillage, broches secondaires, axes colinéaires… Des étapes de mise en place à l’optimisation du programme, en passant par les étapes de réglage, les machines de décolletage font preuve d’une grande complexité et nécessitent un paramétrage rigoureux. En effet, les machines de Swiss Turn les plus complexes peuvent possèdent jusqu’à plus d’une douzaine d’axes. Plusieurs petits outils peuvent donc travailler en même temps sur la même pièce, ou sur plusieurs pièces à la fois. Le tout, dans un espace relativement restreint, puisque les plus grandes pièces font généralement 38mm de diamètre, tandis que les plus petites peuvent descendre jusqu’à 0,05mm de diamètre. Pour toutes ces raisons, les machines de Swiss Turn sont décrites comme complexes, puisque tout peut bouger en même temps et qu’il faut prévoir en fonction un paramétrage pointu des différentes fonctionnalités. Il est donc nécessaire de pouvoir s’appuyer sur un logiciel permettant de combiner une gamme complète de cycles de fraisage, de tournage et de contrôle, prenant en charge tous les composants propres au Swiss Turn.

 

Les limites des logiciels de CAM traditionnels face au Swiss Turn

 

Plusieurs logiciels de CAM sont encore limités en termes de gestion du nombre d’axes et de canaux. Ils ne prennent pas en compte l’environnement machine, ce qui fait qu’ils ne sont pas opérationnels avec toutes les machines. D’autres ne permettent pas à l’utilisateur d’avoir accès à tous les paramétrages, ce qui a pour conséquence de devoir redonner de l’information au pied de la machine.

Plus grave encore, certains logiciels de CAM ne sont pas en mesure de générer un code ISO optimisé, du fait que l’environnement et cinématique machine ne sont pas gérés. Dans ces cas, l’apport de manipulations manuelles par l’utilisateur crée une importante source d’erreurs, ce qui augmente le risque de collision de casse outil ou de casse pièce, une fois sur la machine.

 

La gamme de solutions CAO, FAO, ERP TopSolid

Comment TopSolid’Cam répond aux enjeux du décolletage

 

Du fichier CAO au code ISO, les programmeurs ont besoin de s’appuyer sur un logiciel de programmation et de simulation performant, afin de pouvoir effectuer en amont des opérations préparatoires d’usinage, tandis que d’autres opérations se déroulent en même temps. Large éventail de cycles de tournage et de fraisage, d’usinage grande vitesse et de cycles 3D pour le fraisage en 3 et 5 axes simultanés… Le logiciel CAM doit répondre aux exigences du décolletage. Il doit également permettre de réduire les temps de cycles, grâce à la synchronisation des processus et à une parfaite maîtrise de l’outil. Peu importe le type de centre de tournage, la solution CFAO doit générer des programmes tout-en-un et garantir un code ISO prêt-à-l’emploi.

Leader dans la programmation de machines complexes, TopSolid’Cam répond parfaitement au besoin du métier du décolletage et au besoin de son utilisateur, par la simplicité de sa programmation. Très intuitif, ce logiciel donne accès à tous les paramétrages machine et offre la possibilité de réelles simulations, fiables, fidèles et optimisés. En optant pour TopSolid’Cam, vous accédez à une gestion du temps de programme la plus juste possible.

Solution globale de CFAO, TopSolid’Cam répond aux besoins de :

  • Swiss Turn
  • Fraisage
  • Tournage
  • Millturn
  • Erosion

 

Avec TopSolid’Cam, il est possible de réaliser l’usinage d’une pièce en une seule fois, même si elle nécessite plusieurs réglages ou plusieurs machines. La segmentation du programme offre une meilleure stabilité et des passes plus efficaces, grâce au support de la poupée mobile. Le logiciel permet d’utiliser des mouvements synchronisés et superposés, afin de gagner en temps de cycle sur l’ensemble du processus. A partir d’une seule interface, vous avez la possibilité de programmer et d’optimiser des tâches d’usinages grande vitesse.

 

Solution globale de CFAO, TopSolid’Cam bénéficie d’une interopérabilité native, quel que soit le système de CAO utilisé. Mécanique générale, tôlerie, bois… Peu importe votre segment de marché, TopSolid’Cam s’adapte aux besoins de chaque entreprise. Son interface conviviale et innovante vous permet sur chaque projet de produire vite et bien.

Pourquoi la CFAO permet-elle de gagner de nouveaux marchés mais aussi de gagner de l’argent ?

Pourquoi la CFAO permet-elle de gagner de nouveaux marchés mais aussi de gagner de l’argent ?

Si beaucoup d’entreprises n’ont pas encore acquis leur propre solution de CFAO, il n’en demeure pas moins qu’une CFAO bien pensée peut devenir un allié de taille pour développer la croissance de votre entreprise. En quoi une CFAO peut vous permettre de gagner de nouveaux marchés ? Quels sont les critères principaux à prendre en compte dans le choix d’une solution CFAO ? Nos réponses.

Une CFAO pour gagner de nouveaux marchés

 

Quel que soit le type d’entreprise, la programmation de pièces sans solution de CFAO, bien que possible, atteint très vite une certaine limite en termes de technicité et de qualité. Si faire appel à un « génie » de la programmation manuelle et conversationnelle peut sembler être une option viable, elle reste néanmoins peu réaliste et résolument limitée pour une capacité de production à grande échelle.

Pour bon nombre d’entreprises, s’équiper d’une CFAO permet non seulement de développer des compétences techniques supplémentaires en programmation, mais cela représente également un levier conséquent pour pouvoir répondre à de nombreux appels d’offre, auparavant déclinés.

Meilleur rendement, frais réduits : les gains apportés par une CFAO sont nombreux :

  • Moins d’usure d’outils
  • Moins de rebuts
  • Moins d’arrêts machines
  • Une meilleure rationalisation

Dans une logique de développement, l’acquisition d’une CFAO performante représente une étape clé pour les entreprises. Quelle que soit la spécialisation de l’entreprise, la CFAO devient l’allier des machines et des ressources humaines, et mène l’entreprise vers des marchés jusqu’alors inaccessibles, faute de ressources. Avec la capacité de produire davantage, en moins de temps, l’entreprise peut ainsi démarcher plus loin, élargir son offre, pénétrer de nouveaux marchés et augmenter son chiffre d’affaires.

 

Choisir une CFAO qui accompagne votre croissance

 

Si la plus-value d’une CFAO n’est plus à prouver, encore faut-il choisir la solution la mieux adaptée à vos besoins, qui vous aidera dans l’expansion de votre entreprise. Quelles sont les points de vigilance à prendre en considération ?

Les bénéfices d’une solution CFAO entièrement intégrée

Toutes les solutions en matière de CAO et FAO ne sont pas équivalentes. Certaines ne proposent en effet que la partie Fabrication Assistée par Ordinateur, soit uniquement la partie relative à la programmation des MOCN (Machines-Outils à Commande Numérique). Dans cas cas-là, les utilisateurs pourront difficilement concevoir leurs propres pièces à usiner, ou définir un montage d’usinage. Pour pallier cette lacune, les utilisateurs ont tendance à greffer à leur FAO une solution de CAO. On peut ainsi parler de solution « partiellement » intégrée. Et pour cause, les échanges entre les deux solutions n’étant pas « natifs », ils sont souvent plus difficiles à maîtriser, pas toujours fiables et même parfois hasardeux.

Pour en savoir plus, découvrez les bénéfices d’une solution CFAO entièrement intégrée

Si la CFAO a vocation d’accompagner l’entreprise dans son développement, le choix d’une solution entièrement intégrée est à privilégier. L’union entre la Conception et Fabrication se font ainsi nativement, et la communication entre les deux entités est directe, optimale et sans aucune ambiguïté.

 

 

La gamme de solutions CAO, FAO, ERP TopSolid

Les critères à prendre en compte

Une CFAO doit être un outil complet, flexible, moderne et simple à utiliser. Elle doit ainsi :

  • Proposer un éventail de possibilités fonctionnelles simples pouvant être assimilées rapidement par un professionnel d’expérience mais aussi par un nouvel employé découvrant l’entreprise et ses spécificités en usinage.
  • Être parfaitement compatible avec les moyens de production de l’entreprise, notamment les machines à piloter et leur diversité (langage, technologie (3x,4x,5x, tournage, mill-turn, leur taille, leur complexité (multibroches, multi-tables, têtes rapportées, etc.)
  • Être parfaitement compatible avec les besoins attendus en fabrication. L’outil logiciel doit être capable de répondre aux besoins d’usinage de l’entreprise et de fabriquer les pièces des clients.

Si elle répond à ces différents enjeux, la CFAO est ainsi un moyen pour l’entreprise de gagner en efficacité dans sa production :

  • Réduction des temps de programmation
  • Réduction des temps d’usinage
  • Amélioration de la qualité (moins de rebuts)
  • Réduction des coûts
  • Être plus compétitifs face à la concurrence, soit en délai, soit en prix
  • Et ainsi gagner plus de part de marché

L’avantage d’une solution CFAO enseignée à l’échelle nationale

En plus de la performance de la solution de CFAO, le fait de privilégier une solution enseignée au niveau national représente une plus-value et un potentiel supplémentaires pour les entreprises en recherche de développement. Le fait qu’une solution CFAO soit enseignée au niveau national est non seulement un gage de confiance, mais cela représente également un avantage de taille pour les entreprises en terme de gestion des ressources humaines : recrutement facilité, intégration plus rapide, productivité accrue…

En savoir plus sur les avantages d’une CFAO enseignée pour les entreprises

 

TopSolid, partenaire de croissance des entreprises

 

Depuis plus de 30 ans, TopSolid a su adapter son offre aux besoins du marché dans lequel nous évoluons. Solution de CFAO plébiscitée par les enseignants, TopSolid peut s’enorgueillir de proposer une chaîne numérique « totalement » intégrée. Répondant aux enjeux de croissance et de développement de nombreuses entreprises, quelle que soit leur taille, nous sommes fiers aujourd’hui de contribuer à leur acquisition de nouveaux marchés et à leur prospérité. Pour savoir dans quelle mesure la CFAO peut être un levier de performance et de croissance, rien de tel que de l’observer chez nos clients In Bô et VCN Industries.

CFAO Tôlerie : une nouvelle approche

CFAO Tôlerie : une nouvelle approche

Traçabilité, flexibilité, traitement des données en 2D et en 3D… Ces dix dernières années, les besoins des professionnels de la tôlerie chaudronnerie ont profondément changé. En conséquence, la CFAO Tôlerie a dû s’adapter pour répondre à ces nouveaux besoins. Quelles solutions doit apporter un logiciel de CFAO dans cette nouvelle donne ?

CFAO Tôlerie : bien plus qu’un logiciel

 

En 2020, proposer une simple solution CFAO Tôlerie n’est plus suffisant. Dans l’univers de la tôlerie-chaudronnerie, la CFAO ne se limite plus à la récupération de données de projets pour les industrialiser. Désormais, les professionnels souhaitent non seulement acquérir une solution leur permettant de concevoir des projets pour les industrialiser, mais attendent également que la solution leur apporte d’autres bénéfices. La solution de CFAO doit s’adapter à l’organisation interne de leur entreprise :

  • en communiquant avec les solutions déjà en place, notamment grâce à un lien direct avec la gestion (ERP)
  • en optimisant et en fiabilisant le processus industriel, grâce à plus de fluidité dans le circuit des données et à la réduction des saisies et ressaisies d’informations
  • en centralisant l’expertise de la société.

Pour toutes ces raisons, la CFAO a pris une place prépondérante dans les entreprises ces dix dernières années. Dans ce contexte, un éditeur de solutions CFAO n’est plus seulement un fournisseur, mais un véritable partenaire au regard des clients. Il se doit d’analyser l’organisation, de mener au besoin des actions d’audit, afin de proposer un déploiement de la solution CFAO le mieux adapté possible pour la société.

 

A quels enjeux doit répondre un bon logiciel de CFAO Tôlerie ?

 

Les besoins des professionnels de la tôlerie-chaudronnerie ont évolués. Un bon logiciel de CFAO doit apporter des réponses à chacun de ces nouveaux besoins :

  • Besoin d’échanger et de traiter de plus en plus de données informatiques
  • Besoin de traiter non seulement des données en 2D, mais aussi en 3D, pour répondre aux demandes du marché
  • Besoin d’avoir de plus en plus de flexibilité, aussi bien au niveau du traitement des données qu’au niveau des outils de production pour diminuer les coûts
  • Besoin de traçabilité pour se conformer aux normes de qualité
  • Besoin de centraliser l’expertise de la société pour pallier le manque de plus en plus important de main d’œuvre qualifiée

Comment TopSolid propose une nouvelle approche de la CFAO Tôlerie

 

Véritables partenaires de vos projets de tôlerie et de chaudronnerie, les équipes TopSolid vous accompagnent de A à Z dans vos processus d’industrialisation. Au cours de toute démarche commerciale avant-vente, nos équipes analysent et auditent les sociétés. Lors de cette étape, les logiciels existants sont listés pour envisager une faisabilité d’interfaçages avec TopSolid. La programmation des machines reste une priorité, mais la prise en compte du besoin global est capitale. Nous avons à cœur de nous adapter parfaitement à l’organisation existante. Dans le détail, voici comment nous fonctionnons.

 

Etape n°1 : Récupération des projets externes

TopSolid’Sheetmetal propose des fonctions automatiques permettant la récupération et le traitement des projets externes.

  • Traitement de fichiers 2D (dxf-dwg) avec récupération automatique des propriétés des pièces (–quantité-matière-épaisseur-référence-désignation-)
  • Traitement de fichiers 3D (step-iges…) avec une conversion automatique en pièce de tôle pour obtenir en automatique le déplié des pièces
  • Récupération native des dépliés des pièces conçues avec TopSolid

 

Etape n°2 : centralisation des pièces à produire

Un gestionnaire des tâches (work manager) permet de centraliser les pièces à produire afin d’optimiser les lancements en production. Il permet également de centraliser les formats de tôle et de gérer les chutes.

Bon à savoir : le gestionnaire des tâches peut être interfacé avec TopSolid’Erp ou avec un ERP déjà en place dans l’entreprise.

Fiabilité, traçabilité, qualité et productivité sont les maîtres mots du gestionnaire des tâches qui permet en outre :

  • Centralisations des pièces à produire
  • Optimisation des imbrications
  • Gestion des chutes
  • Mode automatique

 

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Etape n°3 : lancement des pièces en production

 

A partir des critères de regroupement proposés dans le gestionnaire des tâches, les lancements des pièces sont optimisés.

 

Exemple d’imbrication :

205 - CFAO Tôlerie une nouvelle approche - Exemple d'imbrication TopSolid 1

 

205 - CFAO Tôlerie une nouvelle approche - Schéma-gestionnaire-de-tâches-TopSolid

 

205 - CFAO Tôlerie une nouvelle approche - Exemple d'imbrication TopSolid 2

 

Etape n°4 : fonctions d’usinage évoluées

 

TopSolid’Sheetmetal propose des fonctions de découpe et de poinçonnage évoluées, permettant à l’utilisateur de gagner un maximum de temps en programmation.

Quelques exemples :

  • Gestion automatisée des entrées et des sorties en matière
  • Gestion automatisée des micro-attaches
  • Gestion des paramètres de coupe conformes aux données constructeurs machines

 

Les bénéfices de TopSolid’Sheetmetal

 

TopSolid’Sheetmetal garantit aux professionnels de la chaudronnerie et de la tôlerie une fiabilité et une traçabilité des données par l’intégration CAO-FAO. Ce processus est rendu possible par la récupération native des dépliés et le fait que les modifications apportées en CAO soient reportées en FAO. TopSolid’Sheetmetal permet également aux entreprises de réduire leurs temps de production, grâce au mode automatique proposé par le gestionnaire des tâches. Enfin, les sociétés ayant fait confiance à notre solution de CFAO observent une augmentation de leur productivité. Le gestionnaire des tâches permet en effet de centraliser les pièces à produire, tout en optimisant les lancements et en gérant les chutes.

La nouvelle approche CFAO chaudronnerie-tôlerie consiste à prendre en considération l’ensemble des logiciels en place dans une entreprise, ainsi que son organisation interne, afin de déployer une solution CFAO communicante et efficiente. En phase avec les besoins de la profession, TopSolid’Sheetmetal permet de bénéficier d’une meilleure traçabilité et d’une plus grande flexibilité, pour faire face aux enjeux actuels.

Conception ascendante et descendante : comment tirer parti de ces deux mondes ?

Conception ascendante et descendante : comment tirer parti de ces deux mondes ?

Pour modéliser un ensemble, en amont d’un projet, plusieurs approches existent. La conception peut ainsi être ascendante ou descendante. Quels sont les avantages et inconvénients de chacun de ces modes de conception ? Ces deux stratégies sont-elles complémentaires ? Explications. 

Qu’est-ce qu’une conception ascendante ?

Une conception ascendante (Bottom/Up) est souvent appelée conception par remontage. Elle consiste à concevoir de manière individuelle des pièces / assemblages et à les assembler. On part de l’élément primaire jusqu’à l’assemblage final.

C’est une méthode de conception robuste et performante car il n’y aucun lien entre documents. Elle est aussi simple à comprendre et à mettre en place car très basique. C’est la méthode de travail historique des logiciels de conception CAO généralistes.

La conception ascendante possède néanmoins des inconvénients. Elle nécessite plus de temps et est plus fastidieuse, car le dessinateur doit « réfléchir » ses pièces pour garantir le montage des unes par rapport aux autres (report de côtes, de formes …).

Le risque d’erreur est important surtout en cas de modification / évolution du modèle. En effet, des contrôles ou des modifications doivent être effectués sur chacune des pièces concernées par une évolution.

Par exemple, sur un changement d’entraxe de fixation entre 2 pièces, l’utilisateur doit penser à modifier ses 2 pièces et déplacer ses fixations.

 

1 - changement entraxe de fixation

 

Qu’est-ce qu’une conception descendante ?

Une conception descendante (Top/Down) est souvent assimilée à tort à de la conception en place.

Le principe de base de la conception descendante est de partir de la contrainte (environnement, épure, lot de paramètres…) pour aller jusqu’à la définition des éléments les plus simples (les pièces).

 

La contrainte est matérialisée la plupart du temps par une épure 2D ou 3D de la conception à réaliser. Elle définit de manière globale les caractéristiques techniques de l’ouvrage. On l’appelle très souvent squelette de conception :

2 - squelette de conception

 

Avec ce schéma, la conception est facilitée, car le dessinateur peut s’appuyer sur cette épure pour créer ses différentes pièces. Un dernier assemblage est créé pour regrouper les différentes pièces. On appelle cette méthode « méthode en losange », car l’ensemble forme un losange :

 

3 - méthode en losange

Pointe supérieure : Squelette

Corps : pièces

Pointe inférieure : Assemblage de remontage

 

Quelle différence avec une conception en place ?

La conception en place est une variante, un complément de la conception descendante. On l’appelle d’ailleurs conception horizontale sur certaines solutions. Elle permet de concevoir les pièces les unes par rapport aux autres. Les avantages sont évidents. Le concepteur a plus de facilités à faire correspondre des fixations, récupérer les dimensions de pièces adjacentes, tenir compte de l’encombrement d’un autre ensemble etc. Le tout sans effort.

 

Conception ascendante ou descendante : que choisir ?

Comment savoir de prime abord quel est le mode de conception le plus adapté, selon le type de projets ou le type de pièces conçues et fabriquées ? Il existe un certain nombre de cas où il peut être utile d’utiliser d’une ou l’autre méthode :

Les cas pour lesquels une conception ascendante est pertinente

  • Assemblages mécaniques basiques
  • Assemblages standards non paramétriques
  • Assemblages où les pièces n’ont pas de contraintes fortes les unes par rapport aux autres
  • Assemblages où les modifications vont être limitées
  • Exemples :
    • Certaines machines spéciales
    • Montages d’usinage
    • Produits finis

 

Les cas pour lesquels une conception descendante est pertinente

  • Assemblages paramétriques
  • Projets nécessitant un lien entre les différents sous-ensembles
  • Assemblages où les pièces sont fortement contraintes les unes par rapport aux autres
  • Exemple :
    • Chaudronnerie
    • Ouvrages de serrurerie (escalier, garde-corps…)
    • Outillage (moule d’injection…)
    • Agencement
    • Mobilier

 

 

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Conception ascendante ou descendante : les paramètres à prendre en compte

Le type de projet, s’il doit évoluer ou non, si des modifications importantes peuvent arriver en cours de projet, si la conception possède des règles mathématiques de conception contraignantes… De nombreux paramètres vont venir déterminer le choix d’une conception ascendante ou descendante. Il n’y a pas de bonne ou mauvaise méthode, simplement des compromis à faire.

 

Conception ascendante et descendante : pourquoi il faut viser la complémentarité ?

Inutile d’opposer ces deux modes de conception, qui sont parfaitement complémentaires. D’ailleurs, l’utilisation exclusive d’une méthode ou d’une autre peut conduire l’utilisateur à se couper de tout le bénéfice de l’autre. A l’heure où le mot efficience est aussi important qu’efficacité, le gain de productivité doit se faire à tous les niveaux, y compris sur les méthodes de conception.

Les difficultés à faire co-exister deux principes de conception opposés pour un unique projet

Toute la difficulté réside dans le juste milieu à trouver entre l’une et l’autre. Malheureusement aucune règle miracle n’existe et ce travail ne peut être fait sans tenir compte du projet, de l’entreprise et du secteur d’activité.

Exemple pour les métalleries serrureries

 

4 - exemple métalleries serrureries

Le squelette est ici le bâtiment issu d’un relevé de cotes ou provenant directement d’un architecte. Les ouvrages sont conçus de manière indépendante mais en appui direct sur l’environnement. Un assemblage final (pointe basse) regroupe l’ensemble de l’ouvrage.

Dans ce cas, le découpage est géographique. Il peut être aussi logique au fonctionnel comme dans l’exemple ci-dessous :

 

5 - decoupage geographique

 

A noter qu’entre le squelette et le document de remontage (les 2 pointes du losange), la structure peut être sur plusieurs niveaux avec potentiellement des relations entre certains sous-ensembles fonctionnels.

 

Conception ascendante et descendante : comment TopSolid permet de tirer le meilleur parti de ces deux modes

TopSolid autorise nativement et sans artifice la gestion de l’intégralité de ces modes de conception. Particulièrement à l’aise en conception en place et en paramétrage, il vous permettra d’utiliser le meilleur de chacune de ces méthodes pour concevoir efficacement tout type d’ouvrage.

Pour les conceptions les plus importantes, TopSolid possède un gestionnaire d’espaces de travail. Celui-ci permettra un découpage géographique d’un ouvrage grâce à des volumes désignant les zones de travail :

 

6 - zones de travail

Tout en bénéficiant de la puissance du paramétrage et de l’associativité :

 

7 - paramétrage de l'associativité

Un changement du squelette / environnement entrainera la mise des assemblages où il est utilisé avec actualisation de la conception. TopSolid rejouera cette conception en respectant les règles et les contraintes données par l’utilisateur, ici, respecter une distance maximale entre les poteaux.