TopSolid’Automation : l’automatisation à portée de main

TopSolid’Automation : l’automatisation à portée de main

Développez plus vite, travaillez plus intelligemment avec TopSolid’Automation !

Vous utilisez TopSolid au quotidien et souhaitez aller encore plus loin dans l’optimisation de vos processus ? Et si vous pouviez automatiser certaines tâches pour gagner en efficacité, en fiabilité et en sérénité ?

C’est désormais possible grâce au TopSolid Developer Center, une initiative majeure pensée pour les utilisateurs, les développeurs, et tous ceux qui veulent booster leur productivité.

Qu’est-ce que TopSolid’Automation ?

TopSolid’Automation est l’API officielle de TopSolid, conçue pour permettre le pilotage automatisé de vos projets, sans frais supplémentaires.

Elle vous donne la possibilité d’intégrer TopSolid à vos outils internes et de créer des scripts ou applications personnalisées, que ce soit en CAO (CAD), en FAO (CAM) ou sur le noyau (Kernel).

Création automatique de documents, génération de parcours d’usinage, paramétrage dynamique de modèles, contrôle qualité automatisé… les cas d’usage sont multiples et concrets.

 

Les nouveautés majeures du Developer Center

Pour accompagner le déploiement de cette API, nous avons mis à disposition plusieurs ressources pensées pour faciliter l’apprentissage et encourager l’échange.

 

Accès à la documentation en ligne

Cette documentation couvre l’ensemble des domaines pris en charge par l’API (Kernel, CAD, CAM, etc.). Elle est enrichie et mise à jour chaque semaine, avec un moteur de recherche intégré pour une navigation rapide. Retrouvez toute la documentation en ligne ici.

 

Espace collaboratif GitHub

Un espace GitHub a été créé pour rassembler la communauté. Vous y trouverez des exemples de code, des projets types, et une bibliothèque de composants Windows Forms.
Cet espace est ouvert à la contribution : chacun peut y partager ses outils, poser des questions ou enrichir les ressources existantes.

 

Un parcours de formation accessible à tous

L’automatisation n’est pas réservée aux développeurs expérimentés. C’est pourquoi nous proposons un parcours progressif avec une section « Get Started », des tutoriels détaillés et des exercices d’auto-apprentissage pour découvrir les fondamentaux pas à pas.

 

La gamme de solutions CAO, FAO, ERP TopSolid

Pourquoi cette initative ?

TopSolid’Automation a été pensée pour répondre à plusieurs objectifs essentiels :

  • Améliorer la productivité en réduisant le temps consacré aux tâches répétitives
  • Renforcer la qualité et la traçabilité des productions
  • Favoriser l’innovation et la collaboration entre utilisateurs de TopSolid
  • Créer un écosystème ouvert, dynamique et orienté vers l’avenir

Quel que soit votre domaine (conception, usinage, gestion de projets), cette API vous permet de transformer vos méthodes de travail en profondeur.

Bannière qui redirige vers le cas client CKP

Rejoignez la communauté TopSolid’Automation

Vous êtes curieux de voir ce que l’automatisation peut apporter à vos équipes ? Vous avez des idées de projets ou souhaitez simplement apprendre à mieux utiliser votre logiciel ?
Découvrez Le Developer Center en cliquant ici. Boostez votre productivité. Automatisez l’avenir avec TopSolid.

Réalité virtuelle dans les usines : à quels besoins répond-elle ?

Réalité virtuelle dans les usines : à quels besoins répond-elle ?

Aujourd’hui, la réalité virtuelle est partout ou presque. Elle trouve des applications dans de nombreux domaines, allant du divertissement à la recherche, en passant par l’industrie. Elle offre à ses utilisateurs la possibilité de plonger dans des mondes virtuels créés numériquement, leur procurant une expérience immersive et interactive. Dans le contexte spécifique des usines, la réalité virtuelle permet de visualiser les produits et les processus de fabrication comme s’ils existaient déjà. Zoom sur une technologie qui n’a pas fini de faire parler d’elle.

Réalité virtuelle dans l’industrie : de quoi parle-t-on ?

La réalité virtuelle, c’est en quelque sorte une porte ouverte sur un monde parallèle entièrement digitalisé. Dans ce monde, les processus de fabrication prennent vie. Imaginez une usine du futur permettant aux concepteurs, ingénieurs et ouvriers de naviguer dans un environnement numérique immersif. Ils peuvent alors visualiser, manipuler et interagir avec des modèles 3D réalistes de machines, d’installations, et de produits.

Dans un contexte de création de projet, la réalité virtuelle montre toute sa puissance. Par exemple, lors de la conception de pièces ou l’assemblage, il est souvent nécessaire d’itérer, de proposer différents designs, différents matériaux et de placer l’objet dans un environnement adapté… Plus l’environnement de travail est simple et réaliste, plus l’expérience utilisateur sera réussie.

Les concepteurs peuvent littéralement voir ce qui fonctionne ou pas. C’est un complément à la simulation, qui se base principalement sur deux méthodes :

  • Le rendu en temps réel : vous pouvez naviguer dans une scène qui vous montre un rendu ultra réaliste de votre projet 3D. La qualité de la lumière, de l’environnement et les différents matériaux sont essentiels pour une bonne immersion.
  • La visualisation à l’échelle 1 : en VR, votre moniteur PC est remplacé par un casque de réalité virtuelle qui permet de voir le projet en trois dimensions et à sa vraie taille. Vos clients, collaborateurs et partenaires peuvent vous rejoindre à distance et valider à n’importe quelle phase de la conception du projet.

En ingénierie digitale, on combine réalités virtuelle et augmentée pour créer des prototypes virtuels. Ces deniers peuvent être manipulés, modifiés, déformés et utilisés dans les mêmes conditions que la réalité.

 

Et la réalité augmentée ?

La réalité augmentée est étroitement liée à la réalité virtuelle. Avec cette seconde technologie, on peut superposer des éléments numériques à l’environnement réel. À l’aide de lunettes spéciales, un expert peut guider à distance un technicien sur le terrain, par exemple. Il est également possible de visualiser des données relatives à une machine, visualiser des modèles 3D à l’échelle réelle de produits, créer des simulations interactives dans des lieux réels… En revanche, elle demande beaucoup de préparation ce qui la rend plus efficace dans la maintenance et la formation que dans la conception.

 

Industrie : 6 cas d’usage où la réalité virtuelle est utile

Les applications de la réalité virtuelle dans un contexte industriel sont extrêmement nombreuses. Et très efficaces. En voici six…

1.    Formation et simulation

La réalité virtuelle permet de former les employés à des tâches spécifiques sans risques ni coûts associés à des situations réelles. Elle est utilisée dans des domaines tels que l’industrie manufacturière, l’aérospatiale et l’énergie pour simuler des procédures de maintenance, des opérations complexes ou des interventions d’urgence.

 

2.    Conception et visualisation

Les professionnels de l’industrie peuvent utiliser la réalité virtuelle pour visualiser des prototypes virtuels de produits et d’installations. Cela permet d’évaluer leur ergonomie, de repérer d’éventuels problèmes de conception et de réaliser des modifications avant la phase de production, ce qui permet de réduire les coûts et les délais de développement.

3.    Maintenance et réparation

La réalité virtuelle peut être utilisée pour guider et former les techniciens lors d’opérations de maintenance ou de réparation. Les instructions étape par étape peuvent être affichées en réalité virtuelle, facilitant ainsi le dépannage et réduisant le temps d’arrêt des équipements.

 

4.    Collaboration à distance

Des équipes réparties à travers le monde peuvent collaborer de manière immersive et en temps réel grâce à la réalité virtuelle. Les employés peuvent partager des espaces virtuels, visualiser et manipuler des modèles 3D, et travailler ensemble sur des projets industriels complexes.

 

5.    Optimisation des processus

L’analyse et l’optimisation des processus industriels rentrent également dans le champ d’application de la réalité virtuelle. Elle permet de visualiser et de modéliser des flux de production, d’identifier les goulets d’étranglement et d’expérimenter des améliorations virtuelles avant de les mettre en œuvre dans le monde réel.

 

6.    Sécurité au travail

Il est enfin possible de former des travailleurs à des environnements dangereux ou à des situations d’urgence, comme les incendies ou les accidents industriels. Les simulations virtuelles permettent d’acquérir des compétences en matière de sécurité et de réagir efficacement en cas de danger.

La liste n’est bien sûr pas limitative. La réalité virtuelle peut aider à l’optimisation de la chaîne d’approvisionnement, à la présentation de produits par les équipes marketing, à concevoir des usines entières, ou encore à faire du contrôle qualité.

La gamme de solutions CAO, FAO, ERP TopSolid

Les avantages de la réalité virtuelle en usine

  • Réduction des coûts : en utilisant la réalité virtuelle pour la conception et le prototypage, les entreprises peuvent identifier et résoudre les problèmes de conception plus tôt, ce qui réduit les coûts de développement.
  • Amélioration de la productivité : la réalité virtuelle permet d’optimiser les processus industriels, d’améliorer l’efficacité opérationnelle et de réduire les erreurs grâce à des simulations et des visualisations précises.
  • Collaboration à distance : les équipes dispersées géographiquement peuvent collaborer efficacement grâce à la réalité virtuelle, en partageant des modèles 3D, en annotant des projets et en travaillant ensemble en temps réel.
  • Sécurité accrue : en utilisant la réalité virtuelle pour la formation et la simulation, les travailleurs peuvent être formés à des situations dangereuses sans risquer leur sécurité réelle.

 

Inconvénients

  • Sensation d’évasion du monde réel : certains utilisateurs peuvent ressentir une déconnexion avec la réalité lorsqu’ils utilisent la réalité virtuelle, ce qui peut avoir un impact sur leur productivité ou leur engagement dans les tâches réelles.
  • Effets sur la santé : certaines personnes peuvent ressentir des effets indésirables tels que des nausées, des vertiges ou des déséquilibres lorsqu’elles utilisent la réalité virtuelle pendant de longues périodes.
  • Limitations techniques : la qualité des graphismes et des performances peut varier en fonction des équipements utilisés, ce qui peut affecter l’expérience utilisateur.

 

TopSolid’Virtual : un logiciel de présentation 3D nouvelle génération

Parfaitement intégré à l’environnement TopSolid, TopSolid’Virtual permet à vos collaborateurs de réaliser des réunions de validation autour des fichiers 3D, sans qu’aucune expertise 3D ne soit requise. Basé sur le moteur de rendu en temps réel le plus avancé du marché, TopSolid Virtual offre une visualisation ultraréaliste, sans aucun temps de calcul. Grâce à la bibliothèque de matériaux, d’environnements et d’objets 3D, vous pouvez transformer votre fichier CAO en une scène réaliste en quelques clics !

Industrie 4.0 : enjeux et perspectives pour l’usine du futur et l’usinage intelligent

Industrie 4.0 : enjeux et perspectives pour l’usine du futur et l’usinage intelligent

Concurrence mondiale exacerbée, habitudes de consommation en constante mouvance, délais exigés toujours plus courts… Dans un tel contexte, le secteur industriel n’a eu d’autre choix que faire évoluer ses méthodes de production à la faveur des technologies numériques. C’est ainsi que depuis une décennie, on parle d’Industrie 4.0. Sous l’effet de la percée des technologies de l’information, des communications mobiles et de la robotique, les multiples opportunités ouvrent autant de perspectives qu’elles ne posent d’enjeux.

En effet, l’adoption des nouveaux outils industriels s’inscrit dans une dynamique mondiale, où chaque entreprise cherche à gagner en agilité et en performance. Entre défi de compétitivité, d’agilité, de productivité, et technologies intelligentes, quelle sera l’usine du futur ? Décryptage immédiat de l’industrie 4.0 !

Qu’est-ce que l’industrie 4.0 ?

Concept et origine de « l’industrie 4.0 »

Concept mis en évidence pour la première fois au Salon de la technologie industrielle à Hanovre en 2011, on parle d’industrie 4.0 pour faire référence aux trois premières révolutions industrielles.

Frise temporelle des révolutions industrielles menant à l’industrie 4.0.

Source : Visiativ.

La première a eu lieu au XVIIIe siècle après l’invention des machines à vapeur, permettant la production mécanisée. L’arrivée du réseau électrique a permis l’essor de la seconde révolution industrielle à la fin du XVIIIe siècle. Enfin, l’automatisation de la production au XXe siècle a débouché sur la troisième révolution.

L’idée derrière l’industrie 4.0 est celle de retourner la tendance de la mondialisation à l’avantage des industries européennes en encourageant les usines à se doter des derniers outils technologiques, tous connectés en réseau via Internet et le Cloud. Cette nouvelle révolution industrielle, souvent qualifiée de « quatrième révolution », tend à redéfinir profondément les processus de fabrication et de gestion.

Dans l’usine nouvelle, l’idée est ainsi de mettre l’usine au service de l’opérateur, et non plus l’opérateur au service de l’usine. L’humain étant le facteur central de ce plan, tout est mis en œuvre pour améliorer l’ergonomie, la productivité et la sécurité de chaque poste. L’évolution des méthodes de production ayant amené l’opérateur à devoir remplir toujours plus de procédures, l’objectif de l’usine ultra-connectée est de dématérialiser toutes ces phases, afin que l’humain soit centré sur les taches à forte valeur ajoutée.

Pour cela, chaque machine sera connectée et communiquera avec le réseau, et les informations seront transversalisées pour être distribuées entre les différents services. L’information se diffusera de manière fluide et efficace depuis le client à partir de son bon de commande, en passant par toutes les étapes de la fabrication, jusqu’à l’expédition du produit fini.

Cette transformation numérique de l’industrie vise à faire émerger un modèle d’usine connectée, intelligente et réactive. En numérisant l’ensemble de la chaîne de valeur, il devient alors possible de réduire les temps de réponse et d’améliorer la traçabilité.

Les composants de l’industrie 4.0 : de quoi parle-t-on ?

Avant toute chose, une définition claire de l’industrie 4.0 permet de comprendre les enjeux de cette transition technologique et organisationnelle.

Elle fait référence à la convergence des technologies numériques et des techniques de production industrielle. Plus qu’une révolution, il s’agit d’une évolution des équipements existants qui sont améliorés et placés au cœur d’un réseau, au sein duquel toutes les informations sont partagées. À ce titre, les nouvelles technologies permettent d’accompagner cette mutation. Quelques exemples :

  • L’internet des objets (IOT – Internet Of Things) et sa dimension intelligente, constituent une force novatrice : essor de nouveaux produits en tant que services, transformation d’un business model et nouvelles perspectives de marché.
  • La fabrication additive ou impression 3D est un procédé de fabrication rapide et évolutif. Éloigné des standards traditionnels, il s’adapte parfaitement à la production de petites séries pour lesquelles il se révèle très compétitif. Il permet également la réalisation de pièces complexes en réduisant le nombre d’étapes intermédiaires. Qu’il s’agisse d’un prototype, d’une pièce sur mesure ou d’un élément de personnalisation, l’impression 3D accélère la conception et sécurise la production. À noter que le choix des matériaux contribue à la performance globale du processus de fabrication connecté.
  • Le COBOT (contraction de Collaboratif et Robot) : avancée notoire pour les collaborateurs de l’industrie 4.0, ce robot industriel facile à programmer endosse le rôle d’assistant-opérateur, remplaçant généralement le bras humain pour des tâches simples et répétitives. Pour l’entreprise, le COBOT améliore la précision, l’efficacité, la sécurité sur les postes de travail… et la productivité.
  • La réalité augmentée (ou AR pour Augmented Reality) consiste à superposer un contenu virtuel 3D sur la réalité. Affichant les informations essentielles en production, le procédé permet à l’opérateur de visualiser le déroulement en temps réel d’une procédure, et de la réaliser vite et bien. Véritable synergie entre terrain et numérique, la réalité augmentée constitue un véritable atout pour gagner en qualité et en productivité, tout sécurisant les processus.
  • La simulation des procédés, à l’aide de logiciels d’analyse, permet quant à elle de repérer les meilleures options concernant la production ou l’entretien des machines, et par conséquent l’optimisation des actifs.
  • La maquette numérique ou jumeau numérique permet la réalisation de plusieurs tests avant que le premier prototype d’un produit, ou la première mise en production d’une ligne industrielle ne soient réalisés… un moyen itératif de gagner du temps sur les différents designs d’une pièce, et faciliter la mise en service d’un processus avant production.
  • Les systèmes cyber physiques (Cyber physical systems ou CPS, en anglais) visent à ajouter des fonctionnalités supplémentaires aux éléments physiques dans un but de contrôle et de pilotage des processus. Ils constituent des éléments clés de la chaîne d’informations.
  • Le Big DATA Industriel, enjeu incontournable de l’Industrie 4.0, est une technologie puissante d’analyse des données en temps réel, qui permet de suivre la production et la qualité de manière très précise pour prendre les meilleures décisions avec réactivité. Son évolution vers le « Smart data » avec la généralisation de l’intelligence artificielle, devrait contribuer à une significative avancée de la maintenance prédictive.
  • Enfin, le recours au machine learning permet, par exemple, d’anticiper les défaillances machine, d’optimiser les plannings de maintenance et de faire évoluer dynamiquement les paramètres de production selon les conditions réelles. Intégré aux processus industriels, le machine learning devient un outil clé de la prise de décision, en tirant parti des volumes massifs de données générés chaque jour par les équipements connectés.

Lire aussi – Machines spéciales : piliers de l’innovation dans l’industrie 4.0

Quelles applications pour l’industrie 4.0 ?

Les applications de l’industrie 4.0 servent la simplification des processus d’approvisionnement, de fabrication et de production, tout en réduisant les coûts, dans un contexte complexe. De la stratégie paperless de l’entreprise à l’introduction de l’internet industriel des objets, elles sont très diversifiées, mais convergent toutes vers un gain de productivité.

Chaque nouveau projet industriel doit désormais intégrer dès sa conception une logique de connectivité, d’optimisation et de traçabilité.

Dans un premier temps, on pense à la dématérialisation globale des documents de l’entreprise, qui s’inscrit logiquement dans le cadre de la stratégie de digitalisation industrielle. Associée à une solution GED (Gestion Électronique des Documents) ou ECM (Enterprise Content Management) pour les stocker et les partager permet plus de transparence, moins d’erreurs et un travail collaboratif : les gains en temps et en argent sont significatifs.

Grâce à l’usine connectée, chaque machine et chaque poste de travail devient un nœud intelligent au sein d’un réseau de production unifié.

L’internet, lorsqu’il est associé aux nouvelles technologies, joue également un rôle majeur dans l’industrie 4.0. L’internet Industriel des Objets, variante de l’IOT, implique la captation des données en temps réel pour la surveillance des machines.

À ce titre, certains procédés de contrôle, dotés eux-mêmes d’une Intelligence Artificielle, confèrent aux machines qui en sont équipées, des fonctionnalités d’auto-analyse de leurs données : nécessité d’entretien, évaluation de la qualité des pièces en cours de production, signalement de dysfonctionnements éventuels, etc. La réactivité et la prise de décision stratégique n’en sont que meilleures.

Nous entrons dans une ère où l’agilité industrielle devient aussi importante que l’innovation produit.

On peut aller encore plus loin en embarquant partenaires, clients et fournisseurs ! En effet l’intégration de réseaux informatiques tels qu’un extranet, un EDI (Electronic Data Interchange) ou même une plateforme web transactionnelle, permet une communication optimale et constitue une véritable synergie avec les technologies 4.0.

Par exemple, dans le cadre d’un suivi d’utilisation, les produits connectés à des capteurs émettent une alerte, en cas de dysfonctionnement ou de nécessité de maintenance, directement envoyée au client.

La liste des possibilités est encore longue. Ce qu’il faut retenir est que l’ensemble des applications inhérentes à l’Industrie 4.0 s’appuie sur la capture et l’analyse de données en temps réel, combinées à l’Intelligence Artificielle et les nouvelles technologies. Finalement, les procédés sont simplifiés, la prédiction améliorée et la chaîne de production optimisée de A à Z.

L’industrie 4.0 incarne pleinement la transformation numérique du secteur industriel, en intégrant données, automatisation et interopérabilité au service de la performance.

Enjeux et perspectives de l’usine du futur

Pourquoi l’industrie 4.0 est-elle essentielle à mon entreprise ?

L’enjeu majeur de l’évolution digitale de l’entreprise vers l’Industrie 4.0 est lié à la notion de continuité numérique. Il s’agit à ce titre d’être capable d’exploiter en temps réel les données d’un produit, au cours de son cycle de vie.

Une exigence qui suppose de préserver la chaîne de valeur de la conception à la maintenance chez le client, en maîtrisant des flux de données croissants, quelle que soit la complexité du produit. Le moyen : disposer de la bonne information, au bon moment, afin de prendre des décisions factuelles et pertinentes. Bénéficier d’un accès fluide à l’information, et partagé par tous, représente le minimum vital pour y parvenir !

En effet, en décloisonnant les flux de communication et en favorisant un travail collaboratif, l’entreprise possède des avantages synergiques notoires pour s’adapter au marché et aux besoins des clients. Il s’agit en effet de pouvoir piloter la production en mode « agile, flexible et réactif » pour accélérer la conception, être plus efficient en production et améliorer la qualité. Ainsi les gisements de valeur sont plus facilement identifiés, et les nouvelles perspectives commerciales bien mieux exploitées.

L’impact d’une telle transformation s’observe dans la capacité accrue de l’entreprise à anticiper les évolutions de son marché et à y répondre rapidement.

Il faut également garder à l’esprit que c’est le développement continu des nouvelles technologies qui permet cette continuité numérique… et l’impose par la même occasion. Il a en effet conduit à des solutions aussi puissantes que user friendly, et surtout toujours plus économiques !

Si bien qu’aujourd’hui, l’avantage concurrentiel qu’elles proposent est tel, que leur utilisation pourrait devenir « inévitable », pour des raisons évidentes de compétitivité, de productivité et… de rentabilité ! Pour rester dans la course, le passage à l’industrie 4.0 est donc incontournable.

Lire aussi – ERP industrie : quel rôle dans l’industrie 4.0 ?

La gamme de solutions CAO, FAO, ERP TopSolid

Quel fonctionnement pour le système de production de l’usine du futur ?

Le cercle vertueux du fonctionnement de l’usine 4.0 implique donc :

  • la collecte et l’analyse de données en temps réel,
  • la conservation et l’exploitation du savoir-faire,
  • la sûreté des process,
  • et l’intelligence artificielle pour servir la production.

L’enjeu résidant dans la capacité à s’adapter rapidement aux nouvelles façons de consommer, c’est-à-dire les demandes de personnalisation et de pièces uniques à moindre coût, l’usine du futur devra placer le consommateur au cœur de sa transformation digitale.

C’est en misant sur une flexibilité de tous les instants que l’usine pourra intégrer les attentes clients dans ses cycles de production sans compromettre sa rentabilité.

Mais pas n’importe comment ! Il s’agit de voir loin et d’avancer petit à petit, la gestion du changement n’étant pas anodine.

Néanmoins, à terme, le fonctionnement optimal de l’industrie 4.0 devrait suivre la logique suivante :

  • Utilisation des technologies de l’information et de la communication permettant à tous les systèmes de l’usine, et aux usines entre-elles, d’interagir en permanence, afin que l’information soit traitée dans un délai très court.
  • En matière d’usinage, mise en place de systèmes intelligents capables de s’auto évaluer et se corriger. La finalité étant de sécuriser et flexibiliser la production, mais également d’en maximiser l’efficacité, grâce à la réduction des coûts de main-d’œuvre et d’énergie. Les lignes de production doivent pouvoir adapter leur cadence sans compromettre ni la qualité ni les délais.
  • Pour le collaborateur, travail soutenu par l’aide de la robotique, renforcement de la spécialisation de son poste et expertise requise sur l’utilisation des machines afin de garantir la qualité du service auprès des consommateurs.

Une aberration il y a encore une décennie, mais aujourd’hui, les usines interconnectées et intelligentes se démocratise. D’ailleurs, qui refuserait un mode de fonctionnement fiable, épaulant les opérateurs dans leurs tâches quotidiennes, facilitant les analyses et les projections, permettant de répondre à une demande pointue, rapidement et à moindre coût, tout en favorisant la productivité ?

D’ailleurs, dans le cadre de l’industrie 4.0, l’usine de production devrait évoluer vers une notion de smart entreprise, tellement flexible qu’elle sera en mesure de se transformer en permanence, embarquant clients et collaborateurs, d’exploiter à tout moment sa chaîne de valeur, et d’exécuter des processus d’innovation de manière perpétuelle… Une smart attitude dans laquelle se conjuguent mouvement perpétuel et temps réel !

L’impact global de cette organisation nouvelle se mesure aussi bien sur les délais de mise sur le marché que sur la satisfaction client.

 

Comment mettre en œuvre l’industrie 4.0 ?

La mise en place d’une usine intelligente repose sur une intégration progressive et cohérente des nouvelles technologies au sein des systèmes existants. Pour réussir cette mise en œuvre, les entreprises doivent adopter une approche structurée, en partant d’un audit des outils actuels, des données disponibles et des objectifs de performance.

Le processus de fabrication doit ensuite être repensé pour devenir plus agile, automatisé et connecté, en s’appuyant sur des solutions comme l’IoT industriel, les jumeaux numériques ou encore l’intelligence artificielle.

Le smart manufacturing implique également une évolution des compétences des équipes et une collaboration renforcée entre les services techniques, informatiques et de production. Une solution logicielle intégrée capable d’orchestrer la CAO, la FAO et l’ERP va garantir la continuité numérique et la cohérence des flux de données, de la conception à la production.

Lire aussi – Industrie 4.0 : La checklist pour choisir le bon logiciel de CFAO et de gestion

Quels sont les défis de l’industrie 4.0 ?

La transition vers l’industrie 4.0 soulève plusieurs défis majeurs, que les entreprises doivent anticiper pour garantir le succès de leur transformation.

En premier lieu, l’intégration des nouvelles technologies dans les systèmes existants peut s’avérer complexe, tant sur le plan technique qu’organisationnel.

Sur la question des coûts, le déploiement de solutions connectées, d’outils d’analyse avancés ou de machines intelligentes représente un investissement significatif.

Par ailleurs, la cybersécurité n’est plus à occulter, car l’ouverture des réseaux industriels augmente les risques d’intrusion et de sabotage. À cela s’ajoute la complexité croissante des systèmes, qui impose une montée en compétence rapide des équipes. La formation devient alors indispensable pour permettre une adaptation efficace des collaborateurs aux nouveaux outils et méthodes de travail.

Pour réussir, l’industrie 4.0 doit donc relever ces multiples défis de front, avec méthode et accompagnement.

Comment TopSolid s’intègre dans l’industrie 4.0 ?

Bien que le concept d’industrie 4.0 soit apparu il y a quelques années seulement, TOPSOLID n’a pas attendu la quatrième révolution industrielle pour s’inscrire dans cette logique d’usine du futur.

TOPSOLID propose en effet depuis des années déjà, une chaîne numérique totalement intégrée via sa suite de logiciels CAO, FAO et ERP, et offre ainsi une inter connectivité totale de la conception à la production, en passant par les systèmes numériques externes tels que les plateformes clients et fournisseurs.

Une performance qui implique des fonctions intelligentes de centralisation, d’analyse et de restitution des données, permettant de prendre des décisions rapides et précises… Autrement dit un ERP en bonne et due forme !

À ce titre, TopSolid’Erp, le logiciel de gestion industrielle le plus complet du marché, se positionne comme le partenaire de la performance industrielle, permettant de répondre aux enjeux d’optimisation de la productivité et de la compétitivité liés à l’industrie 4.0.

D’ailleurs, les bénéfices des fonctionnalités MES (Manufacturing Execution System) intégrées de manière native sont notables :

  • Fiabilisation des délais de livraison.
  • Gestion électronique documentaire.
  • Traçabilité.
  • Gestion du cycle de vie avant, pendant et après production grâce à la chaîne numérique CAD/CAM/ERP.
  • Interconnectivité en temps réel avec les systèmes internes et externes de l’entreprise.
  • Acquisition, restitution clé en main et analyse de données avec la Business Intelligence pour un meilleur pilotage de l’entreprise et une prise de décision de façon agile et proactive.
  • Traçabilité, acquisition et remontée des données : vous bénéficiez des meilleurs avantages de l’ERP pour optimiser la productivité et la compétitivité de votre industrie 4.0.
  • Vision globale du business model et organisation optimale des services.

Le logiciel TopSolid’Erp a été pensé pour l’industrie 4.0, dans ses moindres détails et surtout, propose une chaîne numérique ininterrompue… un pas de plus vers l’usine du futur !

TOPSOLID continue son évolution vers le CAO-FAO-PDM-VR-ERP du futur

Ce qui implique :

  • Une conception intelligente : en plus des modèles 3D déjà bien récupérés au niveau géométrique, la récupération des informations d’usinage (PMI) et les tolérances, ainsi que la prise en compte des opérations de fraisage et de tournage.
  • Davantage d’automatisations : calculs prédictifs : calculs de vibrations, déformation des pièces dues au bridage ; gestion affinée de la durée de vie des outils (avec conditions de coupe calculées) ; familles de pièces analogues (en s’adaptant à la production personnalisée de masse) ; génération des gammes en automatique ; gestion du flux intégral du process de fabrication : du premier import 3D à la pièce usinée.
  • De la simulation numérique : optimisation des programmes CN pour gagner en productivité et en sécurité.
  • Encore plus de fiabilité et de traçabilité dans les processus de chiffrages de pièces et de contrôle.
  • L’utilisation du Cloud : récolter le BigData de l’entreprise, déporter les calculs gourmands, mettre à jour le logiciel en permanence.
  • Une immersion en réalité virtuelle (VR) : grâce à TopSolid’Virtual, les utilisateurs peuvent visualiser les modèles 3D dans un environnement immersif, interagir avec les pièces, simuler les opérations et valider les montages avant production. Cette approche améliore la compréhension des projets complexes, réduit les erreurs en atelier et accélère la prise de décision.
  • L’humain au cœur de la 4e révolution industrielle : accompagnement au changement, mise en place de formations certifiantes pour le bénéfice mutuel des entreprises et de leurs collaborateurs.

Prêt à faire évoluer votre entreprise vers l’Industrie 4.0 ? Découvrez comment TOPSOLID peut vous aider à intégrer une chaîne numérique complète, de la conception à la production, en passant par la gestion des données. Contactez nos experts pour une démonstration personnalisée et explorez les bénéfices d’une solution adaptée à vos besoins.