Conception ascendante et descendante : comment tirer parti de ces deux mondes ?

Conception ascendante et descendante : comment tirer parti de ces deux mondes ?

Pour modéliser un ensemble, en amont d’un projet, plusieurs approches existent. La conception peut ainsi être ascendante ou descendante. Quels sont les avantages et inconvénients de chacun de ces modes de conception ? Ces deux stratégies sont-elles complémentaires ? Explications. 

Qu’est-ce qu’une conception ascendante ?

Une conception ascendante (Bottom/Up) est souvent appelée conception par remontage. Elle consiste à concevoir de manière individuelle des pièces / assemblages et à les assembler. On part de l’élément primaire jusqu’à l’assemblage final.

C’est une méthode de conception robuste et performante car il n’y aucun lien entre documents. Elle est aussi simple à comprendre et à mettre en place car très basique. C’est la méthode de travail historique des logiciels de conception CAO généralistes.

La conception ascendante possède néanmoins des inconvénients. Elle nécessite plus de temps et est plus fastidieuse, car le dessinateur doit « réfléchir » ses pièces pour garantir le montage des unes par rapport aux autres (report de côtes, de formes …).

Le risque d’erreur est important surtout en cas de modification / évolution du modèle. En effet, des contrôles ou des modifications doivent être effectués sur chacune des pièces concernées par une évolution.

Par exemple, sur un changement d’entraxe de fixation entre 2 pièces, l’utilisateur doit penser à modifier ses 2 pièces et déplacer ses fixations.

 

1 - changement entraxe de fixation

 

Qu’est-ce qu’une conception descendante ?

Une conception descendante (Top/Down) est souvent assimilée à tort à de la conception en place.

Le principe de base de la conception descendante est de partir de la contrainte (environnement, épure, lot de paramètres…) pour aller jusqu’à la définition des éléments les plus simples (les pièces).

 

La contrainte est matérialisée la plupart du temps par une épure 2D ou 3D de la conception à réaliser. Elle définit de manière globale les caractéristiques techniques de l’ouvrage. On l’appelle très souvent squelette de conception :

2 - squelette de conception

 

Avec ce schéma, la conception est facilitée, car le dessinateur peut s’appuyer sur cette épure pour créer ses différentes pièces. Un dernier assemblage est créé pour regrouper les différentes pièces. On appelle cette méthode « méthode en losange », car l’ensemble forme un losange :

 

3 - méthode en losange

Pointe supérieure : Squelette

Corps : pièces

Pointe inférieure : Assemblage de remontage

 

Quelle différence avec une conception en place ?

La conception en place est une variante, un complément de la conception descendante. On l’appelle d’ailleurs conception horizontale sur certaines solutions. Elle permet de concevoir les pièces les unes par rapport aux autres. Les avantages sont évidents. Le concepteur a plus de facilités à faire correspondre des fixations, récupérer les dimensions de pièces adjacentes, tenir compte de l’encombrement d’un autre ensemble etc. Le tout sans effort.

 

Conception ascendante ou descendante : que choisir ?

Comment savoir de prime abord quel est le mode de conception le plus adapté, selon le type de projets ou le type de pièces conçues et fabriquées ? Il existe un certain nombre de cas où il peut être utile d’utiliser d’une ou l’autre méthode :

Les cas pour lesquels une conception ascendante est pertinente

  • Assemblages mécaniques basiques
  • Assemblages standards non paramétriques
  • Assemblages où les pièces n’ont pas de contraintes fortes les unes par rapport aux autres
  • Assemblages où les modifications vont être limitées
  • Exemples :
    • Certaines machines spéciales
    • Montages d’usinage
    • Produits finis

 

Les cas pour lesquels une conception descendante est pertinente

  • Assemblages paramétriques
  • Projets nécessitant un lien entre les différents sous-ensembles
  • Assemblages où les pièces sont fortement contraintes les unes par rapport aux autres
  • Exemple :
    • Chaudronnerie
    • Ouvrages de serrurerie (escalier, garde-corps…)
    • Outillage (moule d’injection…)
    • Agencement
    • Mobilier

 

 

La gamme de solutions CAO, FAO, ERP TopSolid

Conception ascendante ou descendante : les paramètres à prendre en compte

Le type de projet, s’il doit évoluer ou non, si des modifications importantes peuvent arriver en cours de projet, si la conception possède des règles mathématiques de conception contraignantes… De nombreux paramètres vont venir déterminer le choix d’une conception ascendante ou descendante. Il n’y a pas de bonne ou mauvaise méthode, simplement des compromis à faire.

 

Conception ascendante et descendante : pourquoi il faut viser la complémentarité ?

Inutile d’opposer ces deux modes de conception, qui sont parfaitement complémentaires. D’ailleurs, l’utilisation exclusive d’une méthode ou d’une autre peut conduire l’utilisateur à se couper de tout le bénéfice de l’autre. A l’heure où le mot efficience est aussi important qu’efficacité, le gain de productivité doit se faire à tous les niveaux, y compris sur les méthodes de conception.

Les difficultés à faire co-exister deux principes de conception opposés pour un unique projet

Toute la difficulté réside dans le juste milieu à trouver entre l’une et l’autre. Malheureusement aucune règle miracle n’existe et ce travail ne peut être fait sans tenir compte du projet, de l’entreprise et du secteur d’activité.

Exemple pour les métalleries serrureries

 

4 - exemple métalleries serrureries

Le squelette est ici le bâtiment issu d’un relevé de cotes ou provenant directement d’un architecte. Les ouvrages sont conçus de manière indépendante mais en appui direct sur l’environnement. Un assemblage final (pointe basse) regroupe l’ensemble de l’ouvrage.

Dans ce cas, le découpage est géographique. Il peut être aussi logique au fonctionnel comme dans l’exemple ci-dessous :

 

5 - decoupage geographique

 

A noter qu’entre le squelette et le document de remontage (les 2 pointes du losange), la structure peut être sur plusieurs niveaux avec potentiellement des relations entre certains sous-ensembles fonctionnels.

 

Conception ascendante et descendante : comment TopSolid permet de tirer le meilleur parti de ces deux modes

TopSolid autorise nativement et sans artifice la gestion de l’intégralité de ces modes de conception. Particulièrement à l’aise en conception en place et en paramétrage, il vous permettra d’utiliser le meilleur de chacune de ces méthodes pour concevoir efficacement tout type d’ouvrage.

Pour les conceptions les plus importantes, TopSolid possède un gestionnaire d’espaces de travail. Celui-ci permettra un découpage géographique d’un ouvrage grâce à des volumes désignant les zones de travail :

 

6 - zones de travail

Tout en bénéficiant de la puissance du paramétrage et de l’associativité :

 

7 - paramétrage de l'associativité

Un changement du squelette / environnement entrainera la mise des assemblages où il est utilisé avec actualisation de la conception. TopSolid rejouera cette conception en respectant les règles et les contraintes données par l’utilisateur, ici, respecter une distance maximale entre les poteaux.

BoostMilling : comment gagner du temps sur les cycles d’usinage ?

BoostMilling : comment gagner du temps sur les cycles d’usinage ?

Matériaux extrêmement durs, formes exotiques :  les outils d’usinage sont souvent mis à rude épreuve et leur durée de vie est parfois limitée. BoostMilling est une stratégie d’ébauche qui permet d’enlever de la matière plus rapidement tout en augmentant la durée de vie de l’outil. Découvrons plus en détail ce qu’est BoostMilling et en quoi il permet de réaliser des économies.

Passer d’un usinage traditionnel à BoostMilling

En usinage traditionnel, le passage d’un outil sur une pièce à usiner conduit à un enlèvement de matière non constant, à cause des géométries complexes. Cette ”prise de passe” variable a pour conséquence d’entraîner des surcharges au niveau de l’outil. Grâce à BoostMilling, l’usinage est plus “doux”, aussi bien pour l’outil que pour la machine.

Exemple de trajectoire d’usinage sans BoostMilling : les zones en rouge sont celles en surcharge

L’entre-passe en usinage traditionnel

Diminuer l’entre-passe permet en théorie de réduire la charge. Ainsi, en passant de 50 à 10 % d’entre-passe on réduit la charge de 40 %. Néanmoins, même dans cette configuration, les zones en rouge du schéma précédent demeurent en surcharge.

Passer de 50% à 10% d’entre-passe réduit la charge de 40%

Le problème de l’angle non constant entre outil et matière

Les trajectoires traditionnelles ont également 2 autres inconvénients :

  • L’angle outil/matière est trop optimiste, supérieur à 90° ;
  • Cet angle varie beaucoup trop ;

Ainsi, si passer de 50 à 10 % d’entre passes permet de réduire la valeur de cet angle, il reste toujours variable dans certaines zones. La solution est donc bien de trouver une trajectoire qui conserve cet angle.

 

Le principe de BoostMilling

BoostMilling permet de conserver une prise de passe constante sur toute la trajectoire de l’outil. Comment est-ce possible ? En utilisant des trajectoires complexes, il est possible d’enlever un volume de matière homogène.

Utiliser toute la longueur de l’outil avec le BoostMilling

En usinage traditionnel, la largeur radiale de chaque passe est importante, supérieure à 50% du diamètre outil et une profondeur faible. Le principe de BoostMilling est ainsi de réduire cette largeur tout en augmentant la profondeur de passe. Cette manière de procéder a, en outre, l’avantage d’utiliser l’outil coupant sur toute sa longueur, ce qui se traduit par une usure plus homogène.

Garder un angle constant grâce à BoostMilling

Toute la puissance de BoostMilling consiste à modifier les trajectoires de l’outil, de manière à conserver un angle constant. Ceci permet ainsi d’augmenter considérablement les vitesses par dents.

Dissipation de chaleur et pression constante

En exerçant une pression constante sur l’outil, on réduit non seulement le pas radial, mais on augmente également la profondeur de passe. La vitesse d’avance peut ainsi être augmentée pour être 10 fois plus grande qu’en usinage traditionnel.

Par ailleurs, l’évacuation de chaleur est plus facile avec le BoostMilling.

La gamme de solutions CAO, FAO, ERP TopSolid

Quels sont les avantages de BoostMilling ?

En choisissant de passer à BoostMilling, vous bénéficierez d’un certain nombre d’avantages qui pourront impacter votre productivité sur le long terme.

Réduction du temps d’usinage

Bien que les trajectoires des outils soient plus longues en BoostMilling, une forte profondeur d’usinage combinée à une vitesse d’avance élevée réduit fortement les “temps copeaux”. Ainsi, des gains de temps allant de 30 à 70 % sont attendus avec le BoostMilling.

Par exemple, 3h30 passés en usinage traditionnel correspondent à 1h30 d’usinage pour un cycle d’ébauche en BoostMilling.

 

Augmentation de la durée de vie des outils

Avec le BoostMilling, la répartition de la charge est homogène sur l’ensemble de l’outil. Il y a donc moins de risque de casse de l’outil, ce qui augmente sa durée de vie. Par ailleurs, les opérations d’usinage peuvent ainsi être accélérées.

Un outil dure 5 à 10 fois plus longtemps avec BoostMilling.

 

Préservation des machines

La mise en surcharge fait partie des contraintes auxquelles sont régulièrement soumises les machines d’usinage, au même titre que les vibrations. Les efforts excessifs au niveau des outils en sont généralement la cause. En réduisant les surcharges, le BoostMilling diminue considérablement la sollicitation des machines,

BoostMilling accroît l’espérance de vie des machines et réduit les coûts de maintenance

Des volumes de copeaux constants

Avec BoostMilling, les efforts sur l’outil sont homogènes, car le volume usiné reste constant. Ainsi, la quantité de copeaux produite est, elle aussi, identique pendant tout le cycle d’usinage.

 

Dans quel cas BoostMilling est-il intéressant ?

La stratégie d’ébauche BoostMilling est extrêmement intéressante pour l’usinage de matériaux durs, des pièces ayant des parois de faible épaisseur, lors gros enlèvement de matière.

Usinage de matériaux durs

BoostMilling est particulièrement utile pour l’usinage de matériaux durs ou exotiques. En effet, ces matériaux sont difficiles à usiner et la durée de vie des outils est fortement réduite avec ces matériaux. Par ailleurs, les surcharges au niveau de l’outil et le dégagement de chaleur associée contraignent des usineurs à réduire les vitesses d’usinage.

 

Pièces de faible épaisseur

BoostMilling est particulièrement adapté à l’usinage de pièces ayant de faibles épaisseurs de paroi. En effet, grâce à cette technique d’ébauche douce, il est possible d’usiner au plus près des parois fines sans risquer de les casser ou de les déformer.

 

BoostMilling est un module supplémentaire de TopSolid’Cam qui s’adresse aux usineurs qui désirent augmenter la durée de vie de leurs outils et gagner du temps d’usinage. Vous êtes une entreprise concernée par l’usinage de grandes pièces en titane de forme complexe ? Dans ce cas BoostMilling est fait pour vous !

    Comment bien réussir son déploiement de TopSolid ?

    Comment bien réussir son déploiement de TopSolid ?

    Le déploiement d’une nouvelle solution de CFAO dans votre entreprise peut représenter un chantier colossal. Pour profiter de tous les bénéfices de votre logiciel, dans les meilleures conditions et au plus tôt, découvrez comment bien gérer le déploiement de votre solution logicielle TopSolid en 3 étapes : préparation en amont, formation des équipes en interne et accueil de l’intégrateur du logiciel pour se faire accompagner.

    Se préparer bien en amont du déploiement de votre solution de CFAO

    En amont de l’acquisition du logiciel, c’est le bureau d’études / des méthodes qui est concerné au tout 1er plan. La phase préparatoire au déploiement d’une nouvelle solution de CFAO consiste en effet à s’interroger sur le fonctionnement actuel du BE / BM : il s’agit de faire le bilan d’une part, d’analyser les points à améliorer d’autre part.

    Le travail de préparation en amont peut se fonder sur une série de questionnements :

    • Quels documents sont actuellement produits par le BE / BM, et lesquels parmi eux doivent impérativement continuer d’être produits ?
    • Quelle méthode de travail a été mise en place pour pallier les limites de l’ancienne solution ?
    • Sur le passif produit par le BE / BM, quels documents doivent absolument migrer vers la nouvelle solution ?
    • Sur l’intégralité de la bibliothèque de standards existants, lesquels sont réellement utiles ?
    • Est-il judicieux de s’interfacer avec une solution de type ERP ?
    • Qui doit avoir accès aux documents du BE / BM et comment gérer les droits d’accès sur lesdits documents ?
    • Un système de sécurité doit-il est mis en place ? Si oui, dans quelles conditions ?
    • Dans quelle mesure la mise en place d’un système de référencement automatique des pièces / assemblage est-il opportun ?

    Les interrogations sont nombreuses, et font potentiellement débat : préparez-vous à de longues discussions et des divergences de points de vue. Dans ce contexte, prévoyez d’initier la phase préparatoire au déploiement de votre solution de CFAO le plus tôt possible. Vous vous laissez ainsi le temps de mûrir la réflexion et d’affiner les problématiques. Au moment du déploiement, l’accompagnement par l’intégrateur du logiciel porte d’autant mieux ses fruits.

     

    Anticiper et gérer la formation des équipes

    Le déploiement de votre nouvelle solution de CFAO implique nécessairement la formation de vos équipes. Une fois votre choix arrêté sur un logiciel, veillez à suivre les formations préconisées par la société éditrice.

    Faut-il faire suivre une formation à l’ensemble de ses équipes ? Comment faire pour que chaque collaborateur s’en empare ? Les points clés à connaître pour bien anticiper et gérer la formation des équipes :

    • La formation est un facteur central de réussite du déploiement de votre nouvelle solution de CFAO. La bonne transmission des compétences conditionne en effet l’exploitation optimale de l’intégralité des possibilités offertes par le logiciel.
    • « Qui fait quoi, quand et comment ? » Trouvez les réponses adaptées à votre structure propre, tout en respectant les quelques bonnes pratiques de base.
    • Le BE / BM compte plus de 4 à 5 personnes ? Le déploiement est phasé, pour éviter une désorganisation brusque au sein de la société. Si l’ensemble des utilisateurs ont intérêt à suivre la formation, il est primordial de désigner une personne en charge, qui se consacre à temps complet à la nouvelle solution de CFAO. Ce référent en interne permet d’augmenter l’efficacité du déploiement, et de limiter les risques liés à l’exploration du logiciel.

    Gardez à l’esprit que votre société est unique, au même titre que vos besoins : votre manière d’aborder le déploiement de la solution de CFAO doit donc en tenir compte. La méthode idéale : miser sur des échanges réguliers et constructifs avec l’intégrateur / l’éditeur. Vous connaissez parfaitement le fonctionnement et les besoins de votre société, l’intégrateur connaît parfaitement la solution de CFAO. C’est en partageant ces connaissances respectives que vous optimisez le déploiement du logiciel. D’où l’importance de l’accompagnement lors de la phase de déploiement de votre nouvelle solution logicielle.

     

    La gamme de solutions CAO, FAO, ERP TopSolid

    L’importance d’un accompagnement par la société éditrice / l’intégrateur du logiciel

     

    Au terme de la phase préparatoire, vous avez défini vos besoins et vos attentes, et vous avez fait émerger vos problématiques propres. A l’occasion de la phase de formation, l’équipe s’est familiarisée avec l’utilisation de la solution de CFAO. L’intégrateur du logiciel, à ce stade, est la clé de voûte pour le bon déploiement de votre nouvel outil.

    Misez sur des échanges réguliers et constructifs avec la société éditrice / l’intégrateur du logiciel pour gagner en efficacité dans le déploiement.

    • Planifiez l’accompagnement, et préparez en amont les questions à poser à l’intégrateur. Vous vous assurez de tirer profit des interventions de l’intégrateur.
    • Au fil de la formation, identifiez les problématiques à mesure qu’elles se posent. L’intégrateur sera en mesure, via un accompagnement personnalisé, de proposer des actions correctives adaptées.

     

    Que propose TopSolid pour optimiser le déploiement de votre nouvelle solution de CFAO ?

    Les solutions TopSolid offrent un très large panel d’outils complets et modulables. Pendant toute la phase de déploiement du logiciel, les équipes TOPSOLID SAS vous font bénéficier d’un accompagnement expert et personnalisé. En vous orientant vers les solutions les mieux adaptées à vos besoins, et en levant vos problématiques spécifiques.

    Avec 50 % de ses effectifs sur le terrain, TOPSOLID SAS se met au plus proche de ses clients. En immersion totale au cœur des rouages de la société, les consultants et ingénieurs TOPSOLID SAS sont parfaitement familiarisés au fonctionnement du BE / BM, avec toutes les subtilités induites par les spécificités propres à chaque structure. L’expérience de nos équipes a permis au fil du temps de comprendre parfaitement les enjeux, et d’appréhender toutes problématiques utiles pour le déploiement efficient et rapide de nouvelles solutions de CFAO.

    Une question ? Un projet de changement de solution de CFAO ? N’hésitez pas à nous contacter !

    Un mode tout automatique peut-il répondre aux besoins d’une CFAO Tôlerie ?

    Un mode tout automatique peut-il répondre aux besoins d’une CFAO Tôlerie ?

    Dans un monde industriel en évolution permanente, les entreprises de tôlerie, comme toutes les activités industrielles, ont l’obligation d’accroître leur productivité. Ceci passe par la mise en place d’une chaîne de conception-fabrication numérique et par l’automatisation des moyens de production. Dans ce contexte, l’automatisation en CFAO est-elle suffisante ? Avant d’y répondre, découvrons tout d’abord les spécificités des métiers de la tôlerie et leurs besoins en CFAO.

    Quels sont les principaux enjeux CFAO des métiers de la tôlerie ?

    Les professionnels de la tôlerie sont confrontés à des exigences industrielles de plus en plus élevées qui ont fait apparaître de nouveaux besoins.

     

    Impératifs de production et qualité

    Si la qualité des pièces reste la priorité en CFAO tôlerie, le gain de productivité est un enjeu majeur des industriels. L’outil de FAO doit être suffisamment souple pour s’adapter aussi bien à un fonctionnement automatique qu’au traitement de pièces complexes unitaires.

     

    FAO et CAO intégrées

    Associer FAO et CAO au sein d’un même outil CFAO à l’énorme avantage de faire transiter les données techniques de manière naturelle, ce qui garantit une totale traçabilité. Il n’y a par ailleurs aucun problème de compatibilité et les données sont toujours fiables.

     

    Centralisation des données techniques

    En tôlerie, les données de production doivent être centralisées dans un même outil. Ainsi, avoir une gestion globale des ordres de fabrication et des lancements de production par l’intermédiaire d’un gestionnaire de travaux permet d’optimiser la production.

     

    Centraliser l’expertise de la société

    Il n’y a pas que les données techniques qui doivent être centralisées, mais l’ensemble de l’expertise de votre entreprise de tôlerie. L’enjeu est ici la pérennisation du savoir-faire technique.

     

    Maîtriser les technologies et les machines

    Bien connaître ses machines d’usinage est un prérequis pour garantir une qualité de découpe optimale. Pour arriver à un résultat satisfaisant, les logiciels de CFAO doivent proposer des solutions de programmation souples et performantes.

     

    Communication avec les outils ERP

    Il est préférable de choisir un logiciel capable de communiquer avec les outils de gestion ERP. Ceci permet de garantir des délais et consolider le prix de revient.

     

     

    La gamme de solutions CAO, FAO, ERP TopSolid

    Quelles sont les spécificités des métiers de la tôlerie ?

    La transformation de la tôle est une activité qui intervient dans de nombreux milieux industriels et qui concerne aussi bien la fabrication de pièces techniques en gros volume que la conception sur-mesure.

     

    Connaissance du travail des métaux en feuille

    Le rôle des professionnels de la tôlerie est le travail des métaux en feuille. Ils connaissent parfaitement la métallurgie et sont qualifiés pour travailler des métaux dans le but de créer des pièces et assemblages de toutes dimensions. Les aciers ne sont pas les seuls matériaux utilisables : le travail des métaux non ferreux comme l’aluminium, le zinc ou encore le titane nécessite ainsi une expertise poussée.

     

    Maîtrise des outils de production

    En tôlerie, les outils de production utilisés peuvent être nombreux. Ainsi, les industriels doivent maîtriser plusieurs outils de découpe tels que le laser, le plasma, la découpe jet d’eau ou encore l’oxy coupage. Ils utilisent couramment le poinçonnage et l’emboutissage progressif, mais également le sertissage, le soudage (par point, MIG, TIG, bossage), le cisaillage ou le pliage.

     

    Prise en compte des impératifs de production et adaptabilité

    Que vous soyez sous-traitant ou fabricant, votre outil de CFAO doit offrir des fonctionnalités automatiques afin de répondre aux impératifs de production. Néanmoins, la préparation de pièces répétitives, prévues pour être produites en grande série n’est pas le seul enjeu. Le système doit également être souple pour permettre le traitement de pièces complexes.

     

    Quels sont les avantages et inconvénients d’un mode tout automatique en CFAO tôlerie ?

    Pour les grosses productions, le besoin d’automatisation est indiscutable en CFAO tôlerie. Mais le mode tout automatique présente aussi des inconvénients.

     

    Les avantages du mode tout automatique

    Une CFAO en mode tout automatique répond aux besoins des sociétés qui fabriquent leurs propres produits. Ainsi, lorsqu’une gamme de produits est établie, les modifications que l’on peut apporter restent mineures, souvent limitées au dimensionnement et aucune modification fondamentale n’est autorisée.

    En mode tout automatique, les programmes FAO sont multipliés sur autant de machines que nécessaire et l’outil de production tourne en totale autonomie, de jour comme de nuit.

     

    Inconvénients du mode tout automatique

    Dans la plupart des cas, les sous-traitants en tôlerie doivent répondre à des besoins très spécifiques. Ici, l’expertise métier l’emporte sur les besoins de productivité et un automatisme poussé n’est pas une solution convenable. Le traitement de pièces complexes, dont la mise en forme demande un temps de préparation et des ajustements, impose d’employer un outil de CFAO souple.

    Dans les autres cas, lorsque les sous-traitants ont des pièces répétitives à traiter, l’automatisation CFAO sera d’un grand secours, mais elle ne répondra que partiellement aux besoins des sous-traitants.

     

    En tôlerie, les solutions CFAO doivent être suffisamment souples pour proposer un mode tout automatique couplé à l’accès de fonctions manuelles simples. Un logiciel CFAO capable de s’adapter aux enjeux de production et d’adaptabilité sera le plus à même de répondre à tous les besoins des sous-traitants tôlerie.

    Le travail collaboratif au sein du logiciel de CAO : pourquoi et comment ?

    Le travail collaboratif au sein du logiciel de CAO : pourquoi et comment ?

    Quel que soit son secteur d’activité, la productivité de l’entreprise est aujourd’hui étroitement liée aux outils technologiques dont elle dispose. L’enjeu : produire vite et bien. Vite grâce à des process de fabrication accélérés mis en œuvre par l’intermédiaire de solutions d’automatisation des tâches – CAO notamment. Bien grâce à l’intervention de l’humain tout au long de cette mise en œuvre. Sur ce point, la collaboration de plusieurs professionnels qualifiés est bien souvent nécessaire, lorsque le champ de compétences requises pour aboutir au résultat s’avère étendu. Le choix du logiciel de conception s’avère crucial à cet effet. Comment bien choisir son logiciel de CAO ? La décision, qu’elle revienne à un seul décisionnaire ou qu’elle résulte d’une consultation collégiale, doit tenir compte de l’intérêt commun. Et à ce titre, la notion de travail collaboratif se révèle être un critère majeur. Explications.

    En quoi consiste le travail collaboratif au sein du logiciel de CAO ?

    De nombreux projets de CAO impliquent l’intervention active de plusieurs corps de métier distincts, simultanément ou les uns après les autres. Seule la complémentarité de ces compétences spécialisées permet de fournir un résultat parfaitement abouti. Dans ce contexte, les différents experts doivent pouvoir travailler ensemble sur un outil logiciel unique, pour coordonner efficacement leurs actions, en temps réel.

    Une autre situation met en lumière l’importance de la collaboration dans le cadre d’un projet de CAO : lorsque les exigences client sont focus sur les délais, il peut s’avérer nécessaire de mobiliser plusieurs concepteurs sur un même projet. Pour aller plus vite, productivité et satisfaction client en jeu.

    Comment se traduit l’environnement collaboratif au sein du logiciel de CAO ? La collaboration doit être possible en temps réel et à distance, avec une attention particulière portée aux interférences liées à l’utilisation simultanée de l’outil de travail.

    • Une vision transversale de l’information par le biais d’une interface unique. L’ensemble des utilisateurs concernés et intervenant dans la mise en œuvre du projet de CAO doivent bénéficier d’une information détaillée et lisible facilement, pour collaborer en parfaite connaissance de cause. Cette visibilité doit en outre porter, en temps réel, sur les modifications apportées par les différents collaborateurs, pour un suivi optimal du cycle.
    • Des droits d’accès personnalisables. Paramétrer les autorisations utilisateur est essentiel afin que les différents intervenants au projet ne se court-circuitent pas – et pour éviter tout risque d’erreur de manipulation. Lecture seule, création et modification sous réserve ou non d’un aval, enregistrement et sauvegarde des données… le travail collaboratif doit être encadré au sein du logiciel de CAO.
    • La gestion des conflits. La modification simultanée d’une même pièce ou sous-assemblage peut entraîner des conflits. Gérer de manière efficace les fonctions désynchronisation et enregistrement de données est essentiel pour garantir l’intégrité du projet de CAO, et ouvre l’opportunité d’un travail collaboratif à distance sans court-circuitage des utilisateurs.
    • La communication en réseau. Les corps de métier peuvent avoir besoin d’échanger sur différents aspects du projet. Le logiciel de CAO collaboratif permet de communiquer sans quitter l’interface, pour un échange fluide.
    • L’extraction des données électroniques. Le PDM est également un aspect majeur du travail collaboratif, dans la mesure où il permet d’améliorer la gestion documentaire en vue de piloter le projet de CAO dans des conditions optimales.

    Via le réseau local et/ou externe, le travail collaboratif au sein du logiciel de CAO est le meilleur moyen de gérer et partager les données, quel que soit le lieu de travail des intervenants. Ce faisant, c’est la productivité de l’entreprise qui croît du fait de la pluralité d’actions simultanées sur un même projet.

     

    La gamme de solutions CAO, FAO, ERP TopSolid

    Zoom sur les avantages du logiciel de CAO collaboratif :

    Très concrètement, qu’est-ce que l’entreprise a à gagner à choisir un logiciel de CAO collaboratif ?

    • En premier lieu, l’accélération du temps de conception. En mobilisant plusieurs concepteurs sur le projet de CAO, les délais sont réduits à proportion. A la clé : une meilleure productivité au bénéfice de l’entreprise, et une satisfaction client renforcée.
    • Egalement en jeu, la répartition optimale des tâches en fonction de la complémentarité des profils. Chaque corps de métier intervient au bon moment, pour accomplir sa part du travail avec toute sa compétence métier. La qualité du rendu final s’en ressent inévitablement à la hausse.

    Gain de temps et accroissement du niveau de qualité : le logiciel de CAO collaboratif se révèle être un levier majeur de la productivité de l’entreprise

     

    Le travail collaboratif avec TopSolid 7

    Le logiciel TopSolid 7 offre de précieuses opportunités de travail collaboratif.

    • Une base de données unique pour un accès uniforme et exhaustif à l’information : tous les collaborateurs travaillent sur la base des mêmes informations, communiquées via une interface aisément lisible quel que soit le corps de métier.
    • La gestion des utilisateurs et des autorisations, pour sécuriser le travail collaboratif et piloter de manière personnalisée le projet de CAO.
    • Un partage des compétences en temps réel, localement ou à distance, pour une interconnexion sécurisée de nature à booster la productivité sans prendre de risque.
    • Une communication instantanée entre les utilisateurs grâce à une messagerie intégrée, pour résoudre immédiatement les problématiques rencontrées le cas échéant.

    A noter : pour collaborer en toute sécurité, le logiciel de CAO collaboratif TopSolid offre un mode de verrouillage des fichiers. Les modifications et les mises à jour sont ainsi effectuées sans conflit d’écritures possible.

    Synonyme de productivité, la notion de travail collaboratif est primordiale en CAO. Contactez TopSolid dès aujourd’hui pour en savoir plus.

    Peut-on parler de CFAO tôlerie sans parler de gestion ?

    Peut-on parler de CFAO tôlerie sans parler de gestion ?

    La CFAO Tôlerie (SheetMetal) englobe les logiciels qui permettent de concevoir des pièces ou des ensembles de tôles. Depuis quelques années, les besoins ont considérablement évolué non seulement dans les entreprises de sous-traitance mais aussi chez les fabricants : les niveaux d’exigence augmentent, la hausse de la productivité devient un enjeu majeur pour préserver un avantage concurrentiel. Découvrez dans quelle mesure la CFAO Tôlerie doit désormais être indissociable de la gestion.

    CFAO et gestion : des enjeux communs

    Bien qu’il s’agisse d’une évidence, on a tardé à réaliser que l’entreprise fonctionnait grâce aux actions respectives et concomitantes des différents départements et services, en bonne intelligence. A faire transiter les données d’un service ou d’un département à l’autre, l’entreprise perd un temps considérable, ses performances s’en retrouvent dégradées. Pour gagner en productivité, toute l’information interne doit communiquer en temps réel.

    Au-delà de la fluidité de la circulation des données, c’est également la fiabilité qui est en jeu. Les saisies de données successives augmentent le risque d’erreurs, et les conséquences peuvent s’avérer très dommageables pour toute l’entreprise.

    Bien trop souvent, le véritable savoir-faire des personnes n’est pas suffisamment mis en valeur, et sous-exploité, dès lors que ces personnes sont dans l’obligation d’adresser des sujets de gestion.

    Gain de temps, fiabilité des données, valorisation du savoir-faire : la CFAO doit s’appuyer sur un outil de gestion performant. La CFAO seule ne suffit plus. Il faut produire des pièces tout en les gérant, pour gagner en productivité.

     

     

    Pourquoi associer CFAO Tôlerie et gestion

    Les étapes de conception et de production incluent nécessairement des process de gestion de la pièce.

    • Des pièces peuvent faire l’objet de modifications : il faut pouvoir gérer les changements de vie (changements d’indice). Chaque pièce doit être identifiable en tant qu’entité : ces opérations ne représentent pas de la CFAO pure et dure.
    • Les logiciels de CAO actuels intègrent la gestion des données techniques (PDM – Product Data Management). Nécessaire mais non suffisante, cette fonctionnalité de gestion technique doit s’enrichir d’une autre fonctionnalité de gestion plus globale. Il s’agit de lier gestion technique et gestion de l’entreprise, via un ERP.

    A lier CFAO et logiciel de gestion globale, la CFAO exécute les ordres indiqués par la gestion. En mettant l’ERP aux commandes, l’entreprise gagne en qualité et en productivité. CFAO et gestion deviennent rapidement indissociables.

    Concrètement : avec un logiciel de CFAO Tôlerie avec ERP intégrée, l’ERP et le CFAO sont en lien direct.

    • L’outil de gestion est capable d’envoyer les ordres de fabrication.
    • La CFAO communique en temps réel sur les résultats obtenus.

    Ce circuit bidirectionnel est idéal en entreprise pour fluidifier et fiabiliser les process. Au-delà de cet aspect gain de productivité, mêler gestion et CFAO permet de pallier à une problématique émergente en métallerie : l’expertise métier se perd. Les entreprises en effet ont de plus en plus de difficultés à trouver des personnes qualifiées, et l’offre de formations se fait rare. Pour préserver l’activité, l’entreprise capitalise son savoir-faire dans des outils logiciels capables de se substituer au savoir-faire qui tend à disparaître. En mêlant CFAO et ERP, l’entreprise s’offre l’opportunité de stocker de manière sécurisée ses méthodologies et ses process, pour pouvoir les exploiter dans les meilleures conditions et sur le long terme.

     

     

     

    La gamme de solutions CAO, FAO, ERP TopSolid

    Comment réussir l’intégration de son logiciel CFAO à son outil de gestion

     

    L’intégration de la CFAO à la gestion implique, aux débuts, des changements profonds dans le fonctionnement interne à l’entreprise. La rigueur, avant tout, est de mise. Il s’agit notamment de caler les données de l’ERP avec les données de production, et d’uniformiser les références des matières.

    Pour réussir l’intégration du logiciel CFAO à l’outil de gestion, il s’avère primordial de réunir toutes les équipes dans cet objectif commun : l’intégration ne concerne pas seulement les outils, mais aussi les humains. Des chefs de projet intégration chapeautent la mise en œuvre du projet, pour orchestrer en bonne intelligence chaque étape de l’intégration. Idéalement : un chef de projet au niveau gestion et un chef de projet au bureau d’études et des méthodes, auxquels se joint une 3ème personne dotée d’une vision globale et chargée de coordonner leurs actions respectives, pour bien superviser les services.

    Aujourd’hui, de nombreux acteurs du marché savent parfaitement faire de la CFAO. Les clients, dans ce contexte, cherchent un acteur qui se démarque et propose une prestation qui monte en gamme : une gestion intégrée à la CFAO. Pour garantir la traçabilité, connaître les quantités exactes…

    Consciente des enjeux majeurs de la CFAO Tôlerie, TOPSOLID SAS propose un ERP en lien direct avec l’outil de gestion technique de la CAO. Avec TopSolid’ERP, l’entreprise fiabilise et fluidifie ses process, pour gagner en productivité. Nos équipes vous accompagnent dans la mise en œuvre du projet, en dédiant un responsable ERP et CFAO pour épauler vos chefs de projet. Fort d’une vision globale sur l’ensemble de l’intégration, le responsable dédié vous accompagne pour caler les données, prendre en main l’outil et faire les premiers tests.

    A noter : l’outil de gestion doit inclure un outil de devis, intelligemment lié à la CFAO. Des devis « prétagués » métiers représentent une forte valeur ajoutée pour l’entreprise. Illustration : un mécanicien a besoin d’un outil de devis dédié pour son métier. TOPSOLID SAS propose des solutions spécifiques pour les devis tôlerie : cet outil métier dédié tôliers est d’autant plus précis et l’utilisateur gagne en performance.

     

    • Le tôlier reçoit un ensemble qu’il doit chiffrer.
    • La CAO alimente en direct le devis.
    • Le devis calcule automatiquement le prix eu égard au niveau d’expertise de l’entreprise.
    • Résultats : le tôlier gagne un temps considérable, et s’assure de chiffrer au plus juste, aucune ressaisie ne doit être effectuée dans l’ERP.