Comment gagner du temps dans le processus de contrôle de pièce mécanique ?

Comment gagner du temps dans le processus de contrôle de pièce mécanique ?

Usinage, tôlerie, chaudronnerie … pour les sous-traitants comme pour les industries, le processus de contrôle de pièces mécaniques constitue une étape essentielle de la chaîne de production. Si l’exercice est incontournable, il est également complexe, multiple et bien souvent réalisé à travers des moyens obsolètes et contre-productifs.

Au final, le processus se trouve la plupart du temps, en totale contradiction avec les enjeux d’efficacité et de productivité du secteur industriel. Comment alors gagner du temps dans la validation de la conformité de vos pièces, à moindre frais de personnel et sans erreur s’il vous plaît ? C’est par ici !

 

Processus de contrôle de pièce mécanique : pourquoi et qui ?

Les objectifs du contrôle de pièce mécanique

Le contrôle de pièce mécanique permet dans un premier temps, de vérifier le respect des spécifications du produit au cours de la production, et d’autre part, de prouver au client final, la bonne conformité de ce qui a été fabriqué.

Pour le fabricant, le processus de contrôle représente également une valeur ajoutée. En effet, s’il est bien mené et optimisé, les procédés de fabrication sont mieux maîtrisés, les rebus supprimés, et les futurs défauts anticipés. Un réel atout qui permet de sécuriser et améliorer les productions ultérieures ! Mais nous avons bien dit Si …

Quelles parties-prenantes au sein de l’entreprise ?

Service Qualité, opérateurs et clients : tous orientés qualité !

Le Service Qualité de l’entreprise : chargé de définir et mettre en œuvre les processus, il communique aux équipes les caractéristiques de la pièce, et les informe des spécificités ou difficultés, relatives à sa fabrication. Par exemple, lorsque le service qualité fournit des dimensions, il est de son ressort d’avertir que telle pièce peut être réalisée facilement sur telle machine outil, mais qu’une autre, en raison de tolérances plus serrées, nécessite une surveillance régulière au cours de la production.

Les opérateurs de machines-outils : leur mission consiste à contrôler les cotes sensibles à chaque pièce. Les outils qu’ils utilisent varient, en fonction du lieu du contrôle – au pied de la machine ou dans une salle dédiée – et selon la précision de la mesure désirée, allant du pied à coulisse jusqu’aux machines tridimensionnelles programmables.

Le client quant à lui, peut imposer un compte-rendu de contrôle sur toutes les pièces ou seulement une partie. Par ailleurs, certains domaines d’activité ou normes, requièrent des méthodologies de contrôle spécifiques.

L’ensemble de ces informations est centralisé par le Service Qualité, qui les restitue, et organise les différents procédés de contrôle selon les spécifications. Et la boucle est bouclée !

 

Les étapes clés du contrôle de pièce mécanique

Avant de foncer sur l’inspection de la pièce, il convient de lister les points de contrôle, déterminer leur fréquence, et les moyens à utiliser, afin de construire le plan (ou gamme) de contrôle.

Définition du type de contrôle à mettre en place

A quel niveau de la chaîne de production l’opération de contrôle doit-elle intervenir ?

Selon le domaine d’activité, la complexité de la pièce ou les exigences du client, il sera pertinent de contrôler la première pièce (FAI -First Article Inspection), comme en aéronautique, ou plus indiqué de procéder à un contrôle par l’opérateur au pied de la machine, voire à un contrôle final avant livraison. Il est important à ce titre, de bien évaluer l’efficacité de chaque type de contrôle par rapport au besoin client, en tenant compte de facteurs tels que l’investissement en temps et en ressources humaines, ainsi que les coûts induits.

 

 

 

La gamme de solutions CAO, FAO, ERP TopSolid

 

Identification de la meilleure fréquence de contrôle des pièces mécaniques

Contrôle à 100% ou échantillonnage ?

L’inspection de toutes les pièces d’un lot présente un risque de détérioration dû à la manipulation, conjugué à de potentielles erreurs humaines.  L’alternative, moins coûteuse et moins risquée, qui est le contrôle par échantillonnage, consiste à effectuer un prélèvement sur une série (par exemple toutes les dix pièces, ou la première et la dernière), et de juger de sa conformité à partir de modèles probabilistes (loi binomiale, de Poisson, hyper géométrique).

 

Construction du plan de contrôle

Une fois le moyen et les fréquences de contrôle bien définis, le plan de contrôle consiste en une lecture et une interprétation du plan de pièce, ainsi qu’à l’identification des normes à respecter.

A ce titre, le sacro-saint fichier Excel possède encore de belles lettres de noblesse, avec tout ce que le logiciel implique de travail de recherche amont sur plan (cotes, tolérances), de saisie manuelle, de mobilisation des collaborateurs, de temps, … et de coût bien évidemment !

Réalisation des mesures

Le relevé de mesures dans l’atelier conduit à repérer les éventuelles non-conformités de la pièce mécanique, pour les remonter au Service Qualité. Une fois encore, ce relevé est saisi sous Excel, mais la version papier – suivie d’une re-saisie informatique – avec tous les risques d’erreur et la perte de temps qu’elle peut comporter, est cependant toujours d’actualité !

Utilisation des données

L’analyse statistique des mesures doit permettre d’anticiper, en temps réel, les contraintes futures et les possibilités d’erreur, en vue de mettre en place un processus d’amélioration continue. Or bien souvent, les non-conformités sont traitées dans des ateliers parallèles. Difficile dans ce contexte d’imaginer une boucle de capitalisation sur les erreurs existantes.

Excès de mobilisation en ressources humaines et en temps, manque de fiabilité, et lourdeur générale : tel est le paradoxe des étapes d’un processus visant à contrôler… la qualité !

La solution ? L’Automatiser, en s’appuyant sur un outil puissant et adapté.

 

 TopSolid’Inspection : gagner du temps dans le processus de contrôle qualité

 

Véritable assistant du service qualité des entreprises, le logiciel TopSolid’Inspection présente entre-autres, deux fonctionnalités principales, susceptibles de changer la vie de l’atelier et des contrôleurs.

Construction du plan de contrôle : l’application intègre le plan de pièce 2D (sous format Tiff, pdf, dxf ou dwg) au sein d’un projet d’inspection, permettant son utilisation directe par bullage de cote. Une prouesse due à la détection automatique par OCR, de la valeur de la cote et des différents types de tolérances … en un seul mouvement ! Les instruments de contrôle, les fréquences, et même les sigles et les épaisseurs de traitement sont eux aussi gérés par la solution, à travers des règles de gestion personnalisables.

Mais ce n’est pas tout. Il est en effet possible d’imprimer le plan bullé ainsi obtenu, selon plusieurs modèles de mise en page, comme par exemple l’auto-contrôle ou le FAI, ou l’exporter vers différents formats au besoin.

Gain de temps (durée de construction du plan de contrôle divisée par quatre !), propreté des éditions, capitalisation pour une réutilisation ultérieure, et fiabilité optimale … le bénéfice est conséquent !

Relevé de mesures en atelier : la saisie informatisée directement dans l’atelier, permet une dématérialisation complète de la fiche de contrôle. De plus, l’interface de mesure étant compatible avec une tablette, et la plupart des moyens de contrôle connectés, l’opérateur s’affranchit des déplacements répétés vers la salle de contrôle. Le pilotage et la traçabilité des contrôleurs, qui visualisent les dérives et anticipent ainsi les non-conformités, sont ainsi nettement améliorés. Enfin, les résultats fournis par la MTT (machine tridimensionnelle) sont visibles dans un compte-rendu, que TopSolid’Inspection est capable d’exploiter pour enrichir le rapport de contrôle : on peut ainsi retrouver dans le même rapport de contrôle des résultats issus de l’auto-contrôle et des mesures tridimensionnelles.

Ici, la dématérialisation, c’est la vie !

Fonctionnalité MSP (Maîtrise Statistique des Procédés) : l’analyse MSP, couplée à des indicateurs de capabilité, permet d’analyser les résultats pour adapter les fréquences de contrôle sur chaque cote. Un plus de la solution TopSolid’Inspection, destiné une fois encore à optimiser l’efficacité du processus.

Conclusion 

Terminée l’époque où, le gain en temps, en qualité, et en argent, à travers l’utilisation de machines performantes, se perdait à l’occasion du contrôle des pièces. Le logiciel TopSolid’Inspection en automatise toutes les étapes, vous permettant ainsi de gagner en rapidité, en fiabilité et en efficacité.  Sa connectivité avec l’ERP de votre société, unique sur le marché et facile à mettre en œuvre, offre la possibilité d’accélérer également l’initialisation et le pilotage de vos projets d’inspection, avec à la clé, une meilleure productivité et une démarche d’amélioration continue !

Vous souhaitez en savoir plus ? Contactez-nous !

TopSolid’Wood : Comment personnaliser votre interface logicielle pour qu’elle réponde à vos besoins ?

TopSolid’Wood : Comment personnaliser votre interface logicielle pour qu’elle réponde à vos besoins ?

TopSolid’Wood est une solution CFAO complète, puissante, et idéale pour les projets multi-matériaux. La solution apporte une réponse unique sur le marché, aux problématiques de l’industrie du bois et de la mécanique. Et tenter d’en imaginer l’étendue des fonctions et des possibilités, donnerait presque le vertige ! C’est pourquoi il est essentiel de savoir tirer le meilleur parti de ses bénéfices fonctionnels, l’optimisation et l’efficacité liées à son utilisation, demeurant au cœur des enjeux.

L’un des premiers leviers, consiste à personnaliser l’environnement de travail du collaborateur : du simple changement de la couleur du fond d’écran à la refonte graphique de l’interface logicielle, en passant par des réglages aussi avancés que variés… les opportunités d’ajustements proposées par TopSolid sont diverses et nombreuses. Comment alors aménager son espace de manière pertinente ? Notre méthode en trois étapes !

1) Identifier le profil des utilisateurs du logiciel TopSolid’Wood

En fonction de la taille de l’entreprise, plusieurs types d’utilisateurs du logiciel TopSolid sont susceptibles d’être identifiés… et comprendre leurs attentes, selon leur profil ou leur niveau d’usage, est essentiel. L’objectif de cet exercice ? Apporter in fine, une réponse sur mesure aux besoins de chaque collaborateur … on parle de personnalisation tout de même !

Les premiers concernés sont les administrateurs. En effet, responsables de la définition des stratégies de conception et de production, ils sont également en charge de configurer le paramétrage par défaut du logiciel TopSolid, selon les spécificités et les recommandations propres à votre entreprise. Entendons par là, les réglages généraux, les documents « templates » de travail, les modèles de nomenclature, les conventions de nommages ou encore les bibliothèques de standards … soit 80% des besoins des collaborateurs.

Par ailleurs, les équipes d’avant-projet, qui travaillent à la première validation du client, ainsi que celles, plus techniques, en charge de la modélisation 2D et 3D, constituent autant de groupes d’utilisateurs différents que de requêtes à prendre en compte.

Notons de plus, que certains postes peuvent présenter des responsabilités transverses, nécessitant qu’une même personne endosse des rôles différents. Il est donc essentiel qu’un utilisateur puisse par exemple basculer rapidement d’un environnement de conception à un environnement de configuration.

Une fois les utilisateurs et leurs besoins répertoriés, l’étape suivante consiste à cibler cette fois-ci les fonctionnalités et les commandes à pertinentes pour chaque profil d’utilisateur.  

 

2) Cibler les actions et les tâches du quotidien

 

Couplé aux applicatifs Wood et WoodCam, le logiciel TopSolid s’adresse à un public le plus large possible. Ceci étant dit, disposer d’un même niveau et d’une même quantité de fonctionnalités, n’est pas forcément utile, à toutes les activités, toutes les fonctions ou tous les métiers. Nous n’en sommes pas à ce degré de polyvalence ! Comment alors faire le tri et identifier les commandes pertinentes pour les groupes d’utilisateurs et les individus ?

La réponse se trouve dans l’usage quotidien du logiciel, dont la prise en main, grâce à une interface ergonomique, est rapide et intuitive. Au fil des jours, dans votre environnement de travail, vous repérez très naturellement les fonctions utilisées régulièrement pour réaliser vos différentes tâches, ainsi que celles, non moins essentielles, qui vous servent de manière plus ponctuelle. C’est cet ensemble de fonctions clés qui doit être valorisé et mis en évidence sur votre interface TopSolid.

Evidemment, certaines questions et problématiques sont susceptibles d’émerger lors de cette prise en main. C’est pourquoi TopSolid propose des formations méthodologiques pour vous accompagner dans la mise en œuvre de l’étape suivante, à savoir la configuration stratégique du logiciel. L’objectif ? Définir des règles de conception homogènes et standards, et s’assurer de la bonne adéquation vos choix de réglages, avec l’expérience et les besoins des utilisateurs au quotidien … un véritable booster pour atteindre les performances d’utilisation attendues !

 

 

 

La gamme de solutions CAO, FAO, ERP TopSolid

3) Configurer l’interface pour répondre aux problématiques du quotidien.

 

A présent, cap sur les postes de travail des utilisateurs finaux, au cœur du dossier « CONFIG » de TopSolid ! Nous allons ici, nous intéresser plus particulièrement à la « Personnalisation de Style », aux niveaux de fonctionnalités, aux « templates utilisateurs », ainsi qu’à l’aménagement de la zone graphique, et aux commandes contextuelles des arbres d’édition.

 « Personnalisation de Style » et réagencement

Au sein de l’interface simplifiée, avancée ou experte de TopSolid’Wood, vous réorganisez à loisir les menus, les contextes et les barres d’icônes de vos documents de Modélisation (Design), de Production (CAM) ou de Mise en plan (Draft). Tout en le personnalisant, vous allégez votre environnement de travail. Résultat : vos tâches sont réalisées de manière plus efficace !

Personnaliser TopSolid'Wood
NB : à l’aide d’une commande différente « Configuration de Style », il vous est tout à fait possible de basculer en un clic, d’un « Styles utilisateur » à un autre. Ainsi, un nouveau collaborateur débutant dans un style simplifié aura la possibilité de monter progressivement en compétence.
Personnalisation logiciel bois

Définition de niveaux de fonctionnalités

La fonction de personnalisation de l’interface de TopSolid, qui permet de bénéficier de plusieurs niveaux de fonctionnalités, consiste en la création d’un mode simplifié, facilitant l’utilisation du logiciel en valorisant les fonctions les plus utiles à votre activité.

Personnaliser interface logiciel bois TopSolid'Wood

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Personnaliser interface logiciel bois TopSolid'Wood

Mise en place de « Templates utilisateurs »

Point de personnalisation incontournable, le « template » a pour vocation de préparer votre document de travail à travers l’automatisation de certains paramètres. Cette « prédéfinition » concerne l’affichage des arbres de travail et des onglets qui les composent, l’ordonnancement des calques par rapport au niveau de travail, mais aussi les réglages de documents particuliers liés aux composants, profilés, outils de profilage, chants … On imagine Ô combien le temps gagné est significatif !

Ci-dessous deux exemples de templates prédéfinissant un document de conception

Top'SolidWood : exemple de templates prédéfinissant un document de conception
Top'SolidWood : exemple de templates prédéfinissant un document de conception

La zone graphique propose également de nombreuses possibilités de personnalisation :

TopSolid'Wood : personnalisation

Exemple de gestion de l’affichage des arbres de travail et des onglets :

Exemple de gestion de l’affichage des arbres de travail et des onglets

La personnalisation concerne également les commandes contextuelles des arbres d’édition. A ce titre, la fonction « Gérer les commandes » permet de réorganiser vos menus contextuels disponibles par type d’élément (formes, lignes, repère Ensemble…), en les regroupant sous la rubrique « Plus de commandes ».

La personnalisation concerne également les commandes contextuelles des arbres d’édition.

4) Utilisation des Raccourcis existants

Afin de fluidifier toujours plus l’utilisation du logiciel TopSolid, plusieurs mécanismes de raccourcis sont à votre disposition :  

Les premiers, affichés sous forme d’icônes utilisables dans la fonction de personnalisation des icônes citées précédemment, permettent un accès direct à vos composants standards ou à vos scripts de lancement en production.

 

Ci-dessous, deux exemples illustrant chacun des cas.

1. Accès direct à un composant

Inclusion composant standard

2. Accès direct à un script de lancement de production

Le deuxième type de raccourci prend la forme d’arbres dans l’onglet « Favoris ». La création de plusieurs favoris permet un accès direct à l’inclusion du composant, par un glissé-déposé dans la zone graphique.

La création de plusieurs favoris permet un accès direct à l’inclusion du composant
La création de plusieurs favoris permet un accès direct à l’inclusion du composant

Force est de constater que dès la modélisation, la finesse de personnalisation des fonctions métiers de TopSolid’Wood, permet une adaptation précise et efficace, répondant aux différents processus de fabrication. Et parce que dans l’industrie, les cas de non-faisabilité existent et coûtent en temps et en argent, le logiciel TopSolid garantit des projets « véritablement conçus pour être réellement » fabriqués.

 

Conclusion

TopSolid, et ses applicatifs Wood et WoodCam offrent un panel conséquent d’outils de personnalisation de votre interface logicielle et de multiples opportunités d’optimisation de votre environnement de travail. Notre méthode, conjuguée à une bonne connaissance des fonctions du logiciel et ses astuces, vous garantit l’adoption des bonnes pratiques d’utilisation de la solution TopSolid’Wood, pour gagner rapidement en confort d’usage et augmenter votre productivité. La version 2021 offre de belles nouveautés relatives à l’amélioration de l’interface, n’attendez pas pour les exploiter !

CFAO : pourquoi fusionner ses processus de conception et de fabrication ?

CFAO : pourquoi fusionner ses processus de conception et de fabrication ?

Le clivage entre processus de conception et fabrication est la plupart du temps la norme en entreprise. Et si les raisons sont diverses, elles paraissent cependant de moins en moins légitimes. En effet, certaines sociétés ont déjà sauté le pas de la gestion commune de ces deux étapes, et de la fusion des logiciels associés. A ce titre, elles n’hésitent pas à en avancer les bénéfices indéniables, en termes d’avantage concurrentiel, fiabilité, gain de temps, et productivité.

A l’ère de l’industrie 4.0, est-il encore vraiment pertinent, de s’interroger sur les atouts que représente une solution de CFAO unique ? Pour en comprendre les enjeux et vous décider à franchir le cap, suivez-nous !

1/ Conception et Fabrication : des processus pas systématiquement liés

 

Organisation, habitudes de travail, investissement(s)… comment expliquer ce véritable fossé entre les deux processus ?

La raison historique constitue l’une des réponses principales.  En effet, une entreprise se développant progressivement, n’est pas toujours en mesure de produire ses propres conceptions. Elle en sous-traite ainsi la fabrication, et se limite au rôle d’assembleur depuis parfois plusieurs années, par habitude et confort. L’éventuelle fusion des processus de conception de l’entreprise, et de fabrication chez les sous-traitants, demeure alors, un non-sujet des comités de direction du lundi matin.

La culture d’entreprise joue également un rôle clé. Certaines entreprises ont pu investir dans des outils de fabrication, ou ont créé des regroupements de « partenaires privilégiés » … une action pas réellement corrélée à la volonté d’associer conception et fabrication. En effet, il s’agit davantage de ne plus être tributaire de sous-traitants défaillants (retard de livraison, pénalités facturées par le client, …), et de l’évolution du coût des marchés.

La fabrication, un frein à la conception et à la créativité ?

Il existerait un postulat selon lequel le Bureau des Méthodes est un sous-traitant du Bureau d’Etude. Le concepteur, dans l’expression de son grand art, ne cherche pas à savoir comment le produit sera fabriqué, après tout, ce n’est ni son problème, ni celui de son client, chacun son métier !  Pourtant c’est bien au sein de ce type de considération que le frein trouve son origine … un travail basé sur l’échange et la collaboration, présentant au contraire de belles opportunités de synergie.

 

De ces trois raisons évoquées, une chose est à retenir : le processus de fusion ne peut avoir lieu, sans un solide projet de transformation, porté par la direction. Et il faut qu’il ait lieu, l’explosion des technologies avancées, du volume des données transitant entre les différents services et l’extérieur, ainsi que la notion de chaîne numérique, l’appelant de toutes leurs forces !

 

2/ Fusionner CAO et FAO : pour quelles bonnes- raisons ?

 

Soyons cohérents. Dans la mesure où votre Bureau d’Etude conçoit des pièces, et que votre entreprise dispose de son propre outil de production, la question de rationaliser les flux se pose à un moment ou à un autre. Et pour y parvenir, la solution est radicale !

D’une part minimisez le recours à la sous-traitance, afin de maîtriser le processus de fabrication. Il s’agit en effet d’optimiser les coûts d’achat par rapport à la fabrication, la marge sur le prix de vente du produit livré au client, et le temps de production pour une livraison et une facturation dans les délais.

D’autre part, cessez de concevoir et développer des produits qui ne pourront être fabriqués au sein de l’entreprise. Vous devez conserver la main sur la ressource machine : entendons par là, la « capabilité » à fabriquer ou non, et le temps d’occupation (charge de travail par rapport aux délais fixés). Notez également, que vous remboursez vos investissements machines, votre ROI vous remerciant au passage !

N’oubliez cependant pas les concepteurs, en leur proposant un panel plus important de produits adaptés à leurs clients, puisqu’ils seront en mesure de les faire fabriquer directement dans leur entreprise ! En prenant en compte les impératifs de production, et les éléments permettant d’industrialiser plus rapidement les produits, ils s’inscriront tout naturellement dans une démarche de gain de productivité.

En définitive, soyez convaincus que le savoir-faire de votre entreprise est fondé non seulement sur vos compétences en conception, mais également sur votre capacité à réaliser, fabriquer, assembler et livrer des produits, dans les délais impartis … cependant restez conscients que pour y parvenir, il est indispensable de maitriser l’ensemble des processus internes.

C’est en ce sens que la fusion CAO et FAO s’avère essentielle. Fin de la démonstration !

3/ Comment se lancer et (enfin) fusionner conception et fabrication ?

 

La fusion des processus de conception et fabrication résulte d’une volonté, doublée d’une véritable stratégie d’entreprise. Elle nécessite en effet l’évolution des mentalités, la mise en place de méthodes de travail nouvelles ou mieux adaptées, et d’outils permettant une bonne communication inter-services  … un changement de culture périlleux, mais tout à fait envisageable.

Choisir un logiciel pour faire appliquer la stratégie et fluidifier la communication constitue l’une des meilleures solutions, et à ce titre, deux options se présentent à vous.

 

  • Le BE et le BM travaillent sur des logiciels d’éditeurs différents, n’ayant pas d’interface d’échange directe :

Si cette configuration est tout à fait possible, elle demande néanmoins des efforts supplémentaires aux collaborateurs et des contraintes de taille. D’abord la possible perte de données géométriques, lors des transferts d’informations entre les deux solutions, va nécessiter un correctif  au Bureau des Méthodes, sans garantie dans la durée. L’autre inconvénient majeur concerne l’impossibilité, sans développement spécifique, de récupérer automatiquement les propriétés des pièces et des caractéristiques de fabrication.

Ce fonctionnement met en évidence un réel manque de fiabilité et de traçabilité, ainsi qu’une lourdeur d’action et une perte de temps avérées. Cela fait beaucoup, non ?

 

  • Deuxième option, et c’est bien sur celle que nous vous recommandons : vous passez à une solution logicielle complètement intégrée !

Ici, nous parlons de l’outil TopSolid et ses applicatifs CAM, CAD PDM, et ERP, qui, sur une interface utilisateur unique, assurent une gestion solide et cohérente des données entre le BE et le BM. Le transfert natif, l’associativité CAO/FAO, et la base de données commune, apportent des avantages … A-B-S-O-L-U-S :

  • récupération intégrale des données concernant les caractéristiques « pièces et fabrication »,
  • report automatique des modifications CAO dans la FAO (avec gestion des indices de modification commune),
  • traçabilité totale des projets
  • suppression des conversions de fichiers par l’intermédiaire d’interfaces, et des saisies successives des informations
  • suppression des risques liés à la perte de données

Au final, c’est tout le processus de conception et fabrication qui est sécurisé et fiabilisé, et affiche des gains en temps et en productivité phénoménaux !

 

Avec TopSolid, la fusion de la fabrication et de la conception s’inscrit dans une logique de digitalisation et de chaîne numérique continue. Le logiciel unique et ses intégrations natives permettent une prise en main rapide ainsi qu’une réduction des coûts et des délais de mise en place.

Très rapidement, vous en constatez les effets positifs. Les échanges au sein de l’entreprise – notamment la communication BE/BM- sont facilités, homogénéisés et sécurisés. La meilleure cohérence des projets, entre conception et la fabrication permet de gagner du temps, d’optimiser les flux, et de gagner en qualité et en efficacité. Dans un contexte concurrentiel accru, vous saurez apprécier cette manière de gagner en productivité !

Comment fiabiliser ses échanges avec l’atelier mais aussi avec ses clients et fournisseurs ?

Comment fiabiliser ses échanges avec l’atelier mais aussi avec ses clients et fournisseurs ?

L’échange et le partage d’informations en entreprise, constituent des clés nécessaires au bon fonctionnement des opérations. Le secteur de l’industrie, avec notamment l’augmentation du volume de données, lié à la montée en puissance des technologies digitales, n’y fait pas exception.

En CFAO, alors que les différents services ont longtemps été cloisonnés, la notion de chaîne numérique a complètement renversé la tendance. Il s’agit désormais, quelle que soit leur nature, de fluidifier et fiabiliser les échanges d’informations entre la conception et l’atelier, mais également de les interconnecter et les sécuriser avec la chaîne d’approvisionnement, les clients et les fournisseurs. Décryptage et solution !

1/ Quelle est la nature des échanges d’informations inter ou intra-entreprises ?

De la conception à la post-production, on dénombre de nombreuses opportunités d’échanges réciproques – outre le sempiternel « retour pour validation » – entre les services internes, les clients et les fournisseurs. Selon l’étape de fabrication du produit ou le degré de perméabilité entre les parties, ces flux diffèrent en termes de fréquence et d’intensité. Il est donc important de les connaître et comprendre comment l’information circule pour pouvoir les organiser.

 

A) Echanges d’informations entre le bureau d’études (BE) et le bureau des méthodes (BM)

Ces échanges réciproques, concernent la manière dont on passe de l’idée du produit à sa réalisation et son industrialisation. Ainsi, du BE vers le BM, transitent des informations liées à la modélisation 3D de la pièce, aux cotes moyennes, à la définition de la géométrie du brut (fonderie ou matricé) ou du système de fixation de la pièce sur la machine (montage d’usinage). Les demandes du BM vers le BE, sont plus de l’ordre de la précision (cotes moyennes, références de tolérance, …) ou de la révision avant lancement de la gamme d’usinage (difficulté à la réalisation d’une pièce ou impossibilité de faisabilité technique).

 

B) Echanges d’informations entre le bureau des méthodes et l’atelier :

C’est au niveau du BM que sont rédigés les modes opératoires pour chaque étape du process d’élaboration du produit, et chaque poste. Destinée à l’atelier de production, cette documentation est constituée de photos, schémas, textes, concernant les gammes de fabrication. A ce titre, les informations transmises concernent les machines à utiliser, les plans des différentes phases d’usinage (positionnement, origines, …) la liste des outils destinés à la réalisation du programme, celle des opérations d’usinage et de contrôle prévues ainsi que leur durée, les programmes de commandes numériques (CN) et les codes iso associés, … En résumé, le parfait précis de production !

Les retours de la production vers le BM concernent soit une demande de précision ou un signalement d’erreur sur les outils, les matières pièce, les cotes mesurées, etc …, soit une demande de révision avant usinage, en cas d’impossibilité technique ou de difficulté à la réalisation.

 

C) Echanges d’informations entre le bureau d’études/bureau des méthodes et les clients

Lorsque l’entreprise industrielle dispose d’un bureau d’études, c’est avec ce service que les clients interagissent. On note donc peu d’échanges directs avec le bureau des méthodes.

En revanche, dans le cadre d’une sous-traitance d’usinage en direct, c’est ce dernier qui reçoit la commande sans passer par le bureau d’études, et constitue donc  l’interlocuteur privilégié du client.

Notons que la principale nature des échanges BE/BM et leurs clients réside dans la validation des besoins. Il est par conséquent crucial de maîtriser l’information, notamment en cas d’impossibilité technique ou de difficultés à réaliser une pièce.

 

D) Echanges d’informations entre le bureau d’études/bureau des méthodes et les fournisseurs

C’est au BM que revient la charge de définir la stratégie technique et organisationnelle de fabrication des pièces pour l’atelier. Une connaissance précise des ressources en production, pour déterminer la gamme d’usinage, et une communication rigoureuse avec la production, constituent donc des pré-requis incontournables pour le service.

Dans le cadre des achats (machines-outils, outils coupants, lubrifiants, montages d’usinage …) le BM échange également avec les différentes sources d’approvisionnements : la communication doit être aussi efficace que la logistique opérationnelle, respect des délais oblige ! Même chose dans le cadre d’opérations de sous-traitance (usinage traitement, rectification, peinture, …), c’est aussi au bureau des méthodes de répondre aux besoins.

Soyons honnêtes : il est impossible de traiter un tel volume de données « à risque zéro », sans dématérialiser et automatiser. A ce titre le recours à un outil CFAO performant est impératif, si vous souhaitez contrôler et fiabiliser vos différents échanges. Reste maintenant à déterminer en fonction de vos besoins, la solution la mieux adaptée !

2/ L’importance d’échanges fiabilisés : la solution apportée par TopSolid

Le temps réel et l’ouverture à l’interconnexion entre les systèmes d’information centraux de l’entreprise, tels que l’ERP ou le PDM (Product Data Management), constituent deux des grands enjeux de l’industrie 4.0. TOPSOLID SAS sait parfaitement y répondre, à travers une gamme de logiciels CFAO tout-en-un, adaptés à différents secteurs d’activité.

Et dans le cadre précis de la fiabilisation des échanges intra et inter entreprise, les solutions TopSolid’PDM et TopSolid’ERP, relèvent les défis liés à la concentration des flux d’informations.

 

La solution TopSolid’PDM

TopSolid’PDM intègre au logiciel CFAO,  un PDM qui gère vos données techniques en fonction de vos besoins. Cet outil recueille et centralise l’intégralité de vos documents CAO au cours du PLM (Product Lifecycle Management) pour les mettre à la disposition des utilisateurs concernés, de manière fluide et homogène. L’automatisation de la chaîne numérique entre les bureaux d’étude, des méthodes, l’atelier et le service achats, garantit ainsi l’unité (via les révisions), l’intégrité et la fiabilité des échanges. Le travail collaboratif concernant des problématiques techniques, d’ingénierie ou autres documentations, est favorisé, et vos équipes n’ont plus à veiller à la fiabilité des données échangées. Une porte ouverte vers des performances accrues !

 

La solution TopSolid’ERP

Connecté aux systèmes numériques internes – logiciels de CFAO, PDM ou MES (Manufacturing Execution System) – mais aussi externes – plateformes clients et fournisseurs- l’outil traite et analyse en temps réel, l’ensemble de vos données de gestion.  Les flux d’information sont ainsi dématérialisés, uniformisés, traçables et sécurisés, sur l’ensemble de la chaîne de valeur. Le travail de vos collaborateurs est considérablement facilité, les process substantiellement accélérés, et vos décisions stratégiques et opérationnelles, complètement optimisées !

 

La CFAO peut désormais mettre en avant un travail collaboratif, se prévaloir d’une traçabilité sans faille en amont et en aval de chaque process, d’une réactivité optimum et de meilleures performances grâce à l’uniformité, l’accessibilité et la sécurisation des échanges d’information. Et votre entreprise peut compter sur les logiciels TopSolid’PDM et TopSolid’ERP pour orchestrer  tout type de flux d’informations, au sein des services internes, mais également avec vos clients et fournisseurs. Facilitateurs de l’ensemble du processus industriel, ces outils sont faciles à prendre en main et bénéficient d’un accompagnement de proximité. Considérez désormais leur valeur ajoutée comme indispensable pour répondre à vos impératifs de productivité et de compétitivité … en toute sécurité.

5 Fonctionnalités nécessaires à un logiciel CAD CAM

5 Fonctionnalités nécessaires à un logiciel CAD CAM

Le secteur ameublement et agencement d’espaces, présente une palette créative infinie. Aussi, la demande se caractérise par des besoins aussi variés qu’ils peuvent s’avérer complexes. Un outil de conception et de fabrication performant est donc indispensable … reste à savoir comment dénicher la perle rare, adaptable à la fois aux exigences des clients et aux contraintes des projets, mais également capable de préserver efficacité, fiabilité et – nerf de la guerre- respect des délais de livraison.

A ce titre, et à travers la solution TopSolid’Wood, spécialisée dans l’ameublement, TopSolid SAS vous dévoile les 5 fonctionnalités absolument nécessaires à un logiciel CAD CAM, pour relever les défis du secteur.

1) Des fonctions de modélisation intuitives

Concevoir et produire : c’est la réponse principale à laquelle un logiciel de CAD-CAM digne de ce nom doit répondre. Il est donc important qu’il présente des fonctions très pertinentes, afin de couvrir l’ensemble des besoins de l’utilisateur. Pour les métiers du Bois, on pense évidemment, à des fonctionnalités d’enlèvement de matière, ou à la configuration des assemblages entre pièces, à la modélisation 3D paramétrique, mais aussi à la personnalisation avancée du logiciel pour permettre un gain et une facilité d’utilisation … la liste est encore longue.

Imaginez un outil facile à utiliser, mettant à votre disposition une palette d’outils adaptés pour répondre à vos besoins.

Ce package, la solution TopSolidWood l’inclut et va même plus loin : l’applicatif fonctionnant en temps réel, fournit un résultat dont le réalisme est poussé à son maximum, que les conceptions soient simples, ou alors spécifiques et complexes … et le tout, en gagnant un temps considérable !

Fonction modélisation intuitive - fonction rainure
Fonction Rainure
Fonction modélisation intuitive -Fonction profilage
Fonction Profilage

2) Des bibliothèques de composants modulables

La plupart des logiciels CAD CAM proposent des bibliothèques de composants « clé en main », destinées à augmenter la productivité. Or, il existe très peu -voire pas du tout- de normes ou de standards concernant l’industrie de l’aménagement, chaque entreprise ayant des besoins propres et spécifiques, même sur ce qu’elle a de plus évident à proposer. Comment alors, gagner en productivité en utilisant des bibliothèques de composants certes riches et faciles à manier, mais qui ne tiennent pas compte du caractère unique de chaque agenceur … alors qu’il s’agit précisément de faire ressortir l’ADN des conceptions ?

La réponse tient dans la capacité à créer sa propre bibliothèque de composants modulables, capable d’évoluer au quotidien, en intégrant par exemple, de nouvelles méthodes ou des moyens de production différents. Car il faut bien comprendre que ce sont les pratiques de l’entreprise qui enrichissent la bibliothèque du logiciel, et permettent de créer, capitaliser puis factoriser les savoir-faire. Avec le « clé en main » cela n’est pas possible.

Pour résumer, customisation et puissance de paramétrage d’une bibliothèque de composants, constituent des critères impératifs au choix d’un logiciel CAD-CAM. Pensez-y le moment venu !

Bibliothèque de composants modulables 1
Bibliothèque de composants modulables 2
Des bibliothèques de composants modulables

3) La visualisation en temps réel des modifications apportées

Sur le vaste marché des logiciels CAD CAM, gardez en tête que la majorité des outils utilisent un moteur polyédrique pour modéliser les conceptions. Un tel procédé est-il en mesure de fournir une représentation exacte et précise des conceptions 3D ? Bien évidemment non.

De plus, ces mêmes outils ne sont pas assez évolués pour concevoir de façon associative. Cela signifie que le bureau d’étude doit anticiper et redessiner, à chaque demande de modification, un nombre potentiellement élevé d’éléments. Est-il besoin d’évoquer la perte de temps colossale et les innombrables sources d’erreurs possibles ?  

Dans un contexte où les exigences liées aux projets sont aussi pointues que complexes, le temps réel constitue un impératif sans équivoque.

Grâce à son modeleur 3D exact, TopSolid’Wood permet de visualiser les modifications apportées en temps réel et de faire évoluer, en dimensions, sans avoir à vérifier chaque élément. Ainsi, le fonctionnement des règles de conception choisies, comme la conformité du rendu par rapport au souhait client, sont vérifiés sur le champ et avec fiabilité. Sans compter que les plans, les nomenclatures, les programmes d’usinage sont eux aussi mis à jour automatiquement : confort et gain de temps inestimables pour le bureau d’étude !

Configuration aisée d’un projet à l’aide des assistants TopSolid’Wood 1
Configuration aisée d’un projet à l’aide des assistants TopSolid’Wood 2
Configuration aisée d’un projet à l’aide des assistants TopSolid’Wood 3
Configuration aisée des projets à l’aide des assistants TopSolid’Wood

4) Une maitrise parfaite des modifications à apporter à un projet.

Plus grand, plus de rangements, moins profond, moins coûteux … Si une bibliothèque de composants modulables, permet à l’utilisateur de décliner rapidement un projet en respectant les spécifications initiales de son client, ces dernières sont susceptibles d’évoluer … souvent et rapidement ! Une vie « normale » de bureau d’étude en somme, mais qui peut remettre fortement en cause la composition même d’un projet.

Afin d’être en mesure de pallier – au pied levé et avec le sourire – aux divers ajustements demandés par le client, des outils de configuration s’imposent. Mais attention, pas n’importe lesquels ! En effet, la solution utilisée doit permettre de modifier différents aspects fonctionnels ou esthétique du projet, et ce, localement ou globalement.

Est-il nécessaire de rappeler que les plans, les nomenclatures, les programmes d’usinage, sont eux aussi mis à jour automatiquement?

A ce titre, le logiciel TopSolid’Wood présente des mécanismes d’interchangeabilité de composants et sous-composants, couplés à des configurateurs, qui permettent ce type d’action.

 

5) L’automatisation de la chaine numérique

La démarche de TopSolid SAS, est d’assurer la continuité entre la conception et la production, comprenez par là, ne pas casser la chaîne numérique entre le bureau d’étude et l’atelier. Non seulement le risque d’erreur est considérablement réduit, puisqu’aucun post traitement n’intervient, mais aussi, le gain de temps constaté est inestimable ! TopSolid’Wood est d’ailleurs, l’un des rares logiciels du marché à proposer cet atout plus qu’essentiel.

Automatiosation chaine numerique 1
Automatiosation chaine numerique 2
Un seul et même logiciel pour répondre aux besoins CAD/CAM

 

Modélisation intuitive, bibliothèques de composants modulables, conception associative, temps réel, et continuité de la chaîne numérique : 5 essentiels nécessaires et non négociables pour votre logiciel CAD-CAM d’ameublement.

TOPSOLID SAS, l’un des leaders mondiaux dans l’édition de logiciels CFAO/ERP propose à ce titre l’une des solutions les plus abouties du marché.  Personnalisable et évolutive, elle permet une créativité illimitée sans sacrifier à l’efficacité et à la fluidité des process. En intégrant conception, fabrication et ERP, l’outil permet une maîtrise parfaite de vos projets d’ameublement ou d’agencement. De la conception à la mise en production, vous gagnez du temps, développez les compétences de chacun et factorisez vos savoir-faire !

 

Calcul des temps d’usinage : une valeur incontournable dans un devis technique d’usinage

Calcul des temps d’usinage : une valeur incontournable dans un devis technique d’usinage

Sur le marché de la sous-traitance mécanique, le devis technique constitue le préalable incontournable à toute commande. Déterminer les coûts de fonctionnement internes et le taux horaire par poste, définir les besoins en matière, les achats externes et les temps de fabrication…Le processus de chiffrage des pièces à produire est empirique et plutôt bien rodé. Seulement, l’évolution du contexte économique a modifié la donne, laissant la part belle à la concurrence, obsolétisant l’estimation du deviseur expert, et excluant désormais l’approximation.

En effet, pour augmenter le taux de conversion de vos devis, il s’agit aujourd’hui de savoir vous démarquer, tout en maîtrisant vos marges. La clé ? Calculer des temps d’usinage, au plus près de la réalité de l’atelier, afin de déterminer un juste prix !  Nos explications sur le pourquoi et le comment.

Le calcul des temps d’usinage au service de votre compétitivité

La crise sanitaire se prolonge sans date butoire, et les donneurs d’ordre recentrent en interne, certaines activités autrefois confiées à la sous-traitance.  A l’inverse, l’internationalisation des marchés a favorisé l’émergence d’acteurs lowcost, dont les faibles coûts de fonctionnement biaisent d’avance la partie. Refuser un marché plutôt que « gagner l’appel d’offre à perte » devient l’idéologie maîtresse de la survie de la rentabilité, sacrifiant au passage la course à la part de marché. Et puis…Il est tellement facile, grâce aux e-mails de masse, de consulter rapidement plusieurs sous-traitants pour obtenir un devis, que les candidats sont souvent nombreux au portillon du client.

En résumé, une concurrence multi formes se renforce au sein d’un contexte déjà compliqué…

Pas facile, certes. Notez cependant, que si vous faites de la « visibilité sur un coût de revient exact » votre cheval de bataille, vous pourriez tirer adroitement votre épingle du jeu. Est-il encore vraiment raisonnable, de s’appuyer sur un temps de fabrication des pièces non connu à l’avance ? Ce sont alors, les notions mêmes de marge commerciale, de remise, ou de négociation qui perdent tout leur sens. En effet comment maîtriser ses prix si l’on ne maîtrise pas ses temps de fabrication ?

Et parce qu’une bonne commande n’est pas seulement justifiée par son chiffre d’affaire, mais aussi, et surtout, par son bénéfice, plus question de courir le moindre risque sur la définition du prix d’une pièce à produire ! Désormais, se démarquer de la concurrence, c’est d’abord être capable d’afficher un devis détaillé et savoir justifier chacune de ses composantes. C’est en cela que le calcul du temps d’usinage pour chaque pièce est devenu une absolue nécessité.

 

Les avantages du calcul des temps d’usinage par rapport à l’estimation

Enfonçons un peu plus le clou, quant à la proscription dans la production de devis, de tout ce qui pourrait se rapprocher de l’à-peu-près, en matière de temps d’usinage.

Sans remettre en cause la compétence des deviseurs d’expérience, il faut tout de même reconnaître que l’estimation du temps d’usinage présente des risques d’erreur. Ainsi, un prix de fabrication, même un minimum surévalué, entraîne bien souvent le refus du devis. D’autre part, un prix unitaire sous estimé réduit la marge, voire induit un travail à perte.  Imaginez ensuite devoir négocier et appliquer une remise sur un tarif peu fiable et trop proche du coût de revient … le spectre de la non-rentabilité s’incarne en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Sans parler du coup de canif dans votre crédibilité !

A présent, étudions de plus près les avantages à calculer vos temps d’usinage. L’atout incontestable réside dans le fait qu’un temps calculé de manière fiable, permet de déterminer un coût de revient au plus proche de la réalité. Et ce, quelles que soient la maturité du deviseur et la complexité de la pièce. Enfin, vous négociez en connaissance de cause : les prix sont justes, les remises cohérentes, et les devis surestimés revus à la baisse, se transforment de nouveau en commandes. Et là, votre crédibilité vis-à-vis des donneurs d’ordre est intouchable !

Maintenant que nous sommes d’accord concernant le caractère indispensable du passage au calcul des temps d’usinage, qu’en est-il du « comment calculer ces temps » ?

La gamme de solutions CAO, FAO, ERP TopSolid

TopSolid’PartCosting : un logiciel à la pointe du processus de chiffrage de vos devis

Fiabiliser le chiffrage des pièces constitue donc un véritable enjeu, auquel répond avec brio, l’informatisation du calcul des temps d’usinage. A ce titre, le logiciel TopSolid’PartCosting, édité par la société TOPSOLID SAS, apporte une précision inégalée au chiffrage des devis des industries de la mécanique, qu’il s’agisse d’usinage, de décolletage ou encore de tôlerie et chaudronnerie. Module amont à l’offre de prix, l’outil combine méthodologies de chiffrages techniques de haute voltige, et conformité aux standards de la profession … Le must !

En effet, TopSolid’PartCosting présente des points différenciants à forte valeur ajoutée. Le deviseur appréciera notamment sa capacité à exploiter les plans de pièces en 2D – aux formats scans, pdf,dwg, dxf – et 3D – en step et iges – pour en décomposer les usinages, et même à travailler sans plan. Tout dépend du degré de précision requis. Il en va de même pour les différentes méthodes de calcul proposées, qui varient ainsi entre analogie de pièce, volume de copeaux, simulation sur machines multibroches – pour le cas du décolletage –  ou devis détaillé.

D’ailleurs, l’outil prend en compte l’ensemble des composantes de la fabrication de la pièce -caractéristiques, matière et brut usinés, gestion de la sous-traitance et des achats externes, gamme de fabrication – et maîtrise les paramètres influant sur le prix final, comme les coûts non récurrents et les variantes de quantité.

TopSolid’PartCosting – Etude de pièce

 

TopSolid’PartCosting – Outils Devis

 

Adapté à tous les profils d’utilisateurs, le logiciel présente une interface graphique intuitive complètement adaptée au chiffrage. Des bibliothèques de composants paramétrables selon l’environnement de l’entreprise et sa manière de travailler sont à disposition, ainsi que des fonctionnalités spécialisées selon le domaine d’activité.

Au final, TopSolid’PartCosting accompagne l’établissement de votre devis, et vous garantit un « sans-faute » en calculant les temps de la gamme de fabrication, plutôt qu’en les estimant avec le seul appui de l’expérience du deviseur.

 

Aujourd’hui, l’entreprise ne peut plus se permettre de juste estimer les temps d’usinage, en vue de chiffrer les pièces à produire. En tant que facilitateur et fiabilisateur de devis destiné aux deviseurs expérimentés, comme à ceux peu initiés à l’usinage, le logiciel TopSolid’PartCosting propose un système de calcul précis et rapide de ces temps de fabrication. Utilisé de manière indépendante, ou relié à votre outil de GPAO/ERP, TopSolid’PartCosting constitue une offre unique capable d’alimenter les données de la chaîne numérique et de les consolider, du devis à l’atelier de production. En plaçant la simplicité et la performance au service de l’entreprise de production, TOPSOLID SAS se positionne comme expert du devis technique.