Comment gagner du temps dans le processus de contrôle de pièce mécanique ?
Usinage, tôlerie, chaudronnerie … pour les sous-traitants comme pour les industries, le processus de contrôle de pièces mécaniques constitue une étape essentielle de la chaîne de production. Si l’exercice est incontournable, il est également complexe, multiple et bien souvent réalisé à travers des moyens obsolètes et contre-productifs.
Au final, le processus se trouve la plupart du temps, en totale contradiction avec les enjeux d’efficacité et de productivité du secteur industriel. Comment alors gagner du temps dans la validation de la conformité de vos pièces, à moindre frais de personnel et sans erreur s’il vous plaît ? C’est par ici !
Processus de contrôle de pièce mécanique : pourquoi et qui ?
Les objectifs du contrôle de pièce mécanique
Le contrôle de pièce mécanique permet dans un premier temps, de vérifier le respect des spécifications du produit au cours de la production, et d’autre part, de prouver au client final, la bonne conformité de ce qui a été fabriqué.
Pour le fabricant, le processus de contrôle représente également une valeur ajoutée. En effet, s’il est bien mené et optimisé, les procédés de fabrication sont mieux maîtrisés, les rebus supprimés, et les futurs défauts anticipés. Un réel atout qui permet de sécuriser et améliorer les productions ultérieures ! Mais nous avons bien dit Si …
Quelles parties-prenantes au sein de l’entreprise ?
Service Qualité, opérateurs et clients : tous orientés qualité !
Le Service Qualité de l’entreprise : chargé de définir et mettre en œuvre les processus, il communique aux équipes les caractéristiques de la pièce, et les informe des spécificités ou difficultés, relatives à sa fabrication. Par exemple, lorsque le service qualité fournit des dimensions, il est de son ressort d’avertir que telle pièce peut être réalisée facilement sur telle machine outil, mais qu’une autre, en raison de tolérances plus serrées, nécessite une surveillance régulière au cours de la production.
Les opérateurs de machines-outils : leur mission consiste à contrôler les cotes sensibles à chaque pièce. Les outils qu’ils utilisent varient, en fonction du lieu du contrôle – au pied de la machine ou dans une salle dédiée – et selon la précision de la mesure désirée, allant du pied à coulisse jusqu’aux machines tridimensionnelles programmables.
Le client quant à lui, peut imposer un compte-rendu de contrôle sur toutes les pièces ou seulement une partie. Par ailleurs, certains domaines d’activité ou normes, requièrent des méthodologies de contrôle spécifiques.
L’ensemble de ces informations est centralisé par le Service Qualité, qui les restitue, et organise les différents procédés de contrôle selon les spécifications. Et la boucle est bouclée !
Les étapes clés du contrôle de pièce mécanique
Avant de foncer sur l’inspection de la pièce, il convient de lister les points de contrôle, déterminer leur fréquence, et les moyens à utiliser, afin de construire le plan (ou gamme) de contrôle.
Définition du type de contrôle à mettre en place
A quel niveau de la chaîne de production l’opération de contrôle doit-elle intervenir ?
Selon le domaine d’activité, la complexité de la pièce ou les exigences du client, il sera pertinent de contrôler la première pièce (FAI -First Article Inspection), comme en aéronautique, ou plus indiqué de procéder à un contrôle par l’opérateur au pied de la machine, voire à un contrôle final avant livraison. Il est important à ce titre, de bien évaluer l’efficacité de chaque type de contrôle par rapport au besoin client, en tenant compte de facteurs tels que l’investissement en temps et en ressources humaines, ainsi que les coûts induits.
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Identification de la meilleure fréquence de contrôle des pièces mécaniques
Contrôle à 100% ou échantillonnage ?
L’inspection de toutes les pièces d’un lot présente un risque de détérioration dû à la manipulation, conjugué à de potentielles erreurs humaines. L’alternative, moins coûteuse et moins risquée, qui est le contrôle par échantillonnage, consiste à effectuer un prélèvement sur une série (par exemple toutes les dix pièces, ou la première et la dernière), et de juger de sa conformité à partir de modèles probabilistes (loi binomiale, de Poisson, hyper géométrique).
Construction du plan de contrôle
Une fois le moyen et les fréquences de contrôle bien définis, le plan de contrôle consiste en une lecture et une interprétation du plan de pièce, ainsi qu’à l’identification des normes à respecter.
A ce titre, le sacro-saint fichier Excel possède encore de belles lettres de noblesse, avec tout ce que le logiciel implique de travail de recherche amont sur plan (cotes, tolérances), de saisie manuelle, de mobilisation des collaborateurs, de temps, … et de coût bien évidemment !
Réalisation des mesures
Le relevé de mesures dans l’atelier conduit à repérer les éventuelles non-conformités de la pièce mécanique, pour les remonter au Service Qualité. Une fois encore, ce relevé est saisi sous Excel, mais la version papier – suivie d’une re-saisie informatique – avec tous les risques d’erreur et la perte de temps qu’elle peut comporter, est cependant toujours d’actualité !
Utilisation des données
L’analyse statistique des mesures doit permettre d’anticiper, en temps réel, les contraintes futures et les possibilités d’erreur, en vue de mettre en place un processus d’amélioration continue. Or bien souvent, les non-conformités sont traitées dans des ateliers parallèles. Difficile dans ce contexte d’imaginer une boucle de capitalisation sur les erreurs existantes.
Excès de mobilisation en ressources humaines et en temps, manque de fiabilité, et lourdeur générale : tel est le paradoxe des étapes d’un processus visant à contrôler… la qualité !
La solution ? L’Automatiser, en s’appuyant sur un outil puissant et adapté.
TopSolid’Inspection : gagner du temps dans le processus de contrôle qualité
Véritable assistant du service qualité des entreprises, le logiciel TopSolid’Inspection présente entre-autres, deux fonctionnalités principales, susceptibles de changer la vie de l’atelier et des contrôleurs.
Construction du plan de contrôle : l’application intègre le plan de pièce 2D (sous format Tiff, pdf, dxf ou dwg) au sein d’un projet d’inspection, permettant son utilisation directe par bullage de cote. Une prouesse due à la détection automatique par OCR, de la valeur de la cote et des différents types de tolérances … en un seul mouvement ! Les instruments de contrôle, les fréquences, et même les sigles et les épaisseurs de traitement sont eux aussi gérés par la solution, à travers des règles de gestion personnalisables.
Mais ce n’est pas tout. Il est en effet possible d’imprimer le plan bullé ainsi obtenu, selon plusieurs modèles de mise en page, comme par exemple l’auto-contrôle ou le FAI, ou l’exporter vers différents formats au besoin.
Gain de temps (durée de construction du plan de contrôle divisée par quatre !), propreté des éditions, capitalisation pour une réutilisation ultérieure, et fiabilité optimale … le bénéfice est conséquent !
Relevé de mesures en atelier : la saisie informatisée directement dans l’atelier, permet une dématérialisation complète de la fiche de contrôle. De plus, l’interface de mesure étant compatible avec une tablette, et la plupart des moyens de contrôle connectés, l’opérateur s’affranchit des déplacements répétés vers la salle de contrôle. Le pilotage et la traçabilité des contrôleurs, qui visualisent les dérives et anticipent ainsi les non-conformités, sont ainsi nettement améliorés. Enfin, les résultats fournis par la MTT (machine tridimensionnelle) sont visibles dans un compte-rendu, que TopSolid’Inspection est capable d’exploiter pour enrichir le rapport de contrôle : on peut ainsi retrouver dans le même rapport de contrôle des résultats issus de l’auto-contrôle et des mesures tridimensionnelles.
Ici, la dématérialisation, c’est la vie !
Fonctionnalité MSP (Maîtrise Statistique des Procédés) : l’analyse MSP, couplée à des indicateurs de capabilité, permet d’analyser les résultats pour adapter les fréquences de contrôle sur chaque cote. Un plus de la solution TopSolid’Inspection, destiné une fois encore à optimiser l’efficacité du processus.
Conclusion
Terminée l’époque où, le gain en temps, en qualité, et en argent, à travers l’utilisation de machines performantes, se perdait à l’occasion du contrôle des pièces. Le logiciel TopSolid’Inspection en automatise toutes les étapes, vous permettant ainsi de gagner en rapidité, en fiabilité et en efficacité. Sa connectivité avec l’ERP de votre société, unique sur le marché et facile à mettre en œuvre, offre la possibilité d’accélérer également l’initialisation et le pilotage de vos projets d’inspection, avec à la clé, une meilleure productivité et une démarche d’amélioration continue !
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