Industrie : 5 clés pour diminuer les temps d’arrêt dans l’atelier

Industrie : 5 clés pour diminuer les temps d’arrêt dans l’atelier

Pour répondre aux enjeux de rentabilité de l’industrie 4.0, le secteur industriel doit sans cesse traquer les facteurs susceptibles d’impacter l’efficacité et la compétitivité.  A ce titre, diminuer les temps d’arrêt en atelier représente une mission de premier ordre. Les temps d’arrêt sont en effet très pénalisants pour la productivité et générateurs de pertes de capacités potentiellement importantes. Voici 5 clés pour réduire ce fléau sur les lignes de production.

Temps d’arrêt : un défi pour l’industrie

Les temps d’arrêt en atelier correspondent à toute interruption de la production (maintenance et gestion de production comprises), susceptible de mettre en péril la productivité de l’entreprise. Ils revêtent différentes natures.

Certains temps d’arrêt planifiés sur la ligne de production, sont destinés à la mise en service, à l’entretien et au contrôle du moyen de production, ainsi qu’au changement des outils. D’autres temps d’arrêt sont induits par des problématiques organisationnelles (affectation des ressources, défaut d’énergie, pièce défaillante, cadence insuffisante, marche à vide, ou encore une gestion trop approximative des stocks). Enfin, les temps d’arrêt peuvent être également propres au moyen de production. Il s’agit, dans ce cas, de pannes liées à un dysfonctionnement d’ordre mécanique ou d’arrêts d’exploitation, dus par exemple à une erreur humaine ou un problème de qualité (défauts et rejets de production).

Très impactants pour l’activité, ces derniers mobilisent un temps improductif pour déterminer leur origine et remettre en route la ligne de production. S’y ajoute en cascade la hausse des non-conformités et des non-valeurs ajoutées. Résultat : les délais de livraison s’allongent et retardent la facturation ainsi que le paiement.

Les pertes s’additionnent, la productivité de l’atelier ralentit, le stress augmente et c’est la performance de l’usine qui est menacée. Sans parler d’une confiance amoindrie de la part du client et du coup de canif à la réputation ! Question stratégie de rentabilité, on a vu mieux.

Il existe heureusement des leviers pour répondre efficacement à l’enjeu de diminution des temps d’arrêt.

Lire aussi – Comment améliorer sa productivité grâce à un logiciel de CFAO ?

 

Temps d’arrêt industriels : 5 clés pour les limiter

1.      Documenter les raisons des temps d’arrêts

Pour limiter les temps d’arrêt, la première étape consiste à en connaître les raisons. Aussi, il est du ressort de l’opérateur d’inventorier les informations liées aux pannes et dysfonctionnements sur sa machine, et de les communiquer au service maintenance.

Il va sans dire que la digitalisation de ce processus accélère la déclaration des incidents de production et leur résolution. Au moyen d’applications de surveillance des machines, l’opérateur détecte les raisons des arrêts à la source et envoie l’ensemble des informations depuis son poste. Les équipes d’intervention disposent d’une visibilité sur les temps d’arrêt des machines et équipements de l’usine toute entière. Une meilleure réactivité qui améliore le flux de travail.

Cette fluidification de la documentation n’a cependant de sens que si elle conduit à terme, à la prévention de la problématique « temps d’arrêt ».

2.      Monitorer ses machines grâce à l’IIOT

Dans cette logique, l’IIOT (Internet des Objets Industriels) associé à des capteurs connectés devient un incontournable dans le contexte d’industrie 4.0. La raison ? La collecte et l’analyse de données de masse en temps réel. En effet, de nombreux facteurs techniques, humains, organisationnels et contextuels contribuent aux temps d’arrêt. Et une vue d’ensemble est nécessaire.

Grâce à l’IIOT, il est possible de connaître à tout moment le statut des équipements ou des machines pour mettre en place des mesures permettant d’éviter les temps d’arrêts. La disponibilité de l’outil de production est ainsi assurée.

A ce titre, le principe de maintenance préventive utilise les données (historique de maintenance, type d’opération effectuée et fréquence) issues des objets industriels connectés pour définir les critères selon lesquels une action de maintenance est nécessaire avant une panne ou un dysfonctionnement.

Cette démarche de surveillance continue et proactive permet donc de mieux piloter la réduction des temps d’arrêt, mais aussi de prolonger la durée de vie des équipements et des machines.

Lire aussi – Industrie mécanique : 5 bonnes raisons d’amorcer un processus de transition numérique

La gamme de solutions CAO, FAO, ERP TopSolid

3.      S’appuyer sur les bons indicateurs de performance industrielle

Pour optimiser l’efficacité du système de production, savoir quantifier les pertes relatives aux temps d’arrêts est essentiel. A ce titre, le calcul et le suivi d’indicateurs de performance sur une base temps se révèlent d’indispensables atouts… à condition de disposer d’informations fiables. Aussi, un outil digital et des tableaux de bord pertinents constituent un pré-requis pour garantir la fiabilité et la traçabilité des données.

Parce qu’il est basé sur les trois ratios fondamentaux de la production (qualité, performance et disponibilité), le TRS (Taux de Rendement Synthétique) est largement utilisé dans le secteur industriel. Cet indicateur correspond au rapport entre la production réelle (nombre de pièces valables produites sur une période donnée) et la production maximale théorique (nombre total de pièces produites durant cette période). Plus le taux est haut, plus les performances sont élevées.

Le TRS permet de suivre le taux d’utilisation et mesurer la capacité de production d’une machine en calculant les temps d’arrêt et en identifiant leurs origines selon leur nature. Les actions mélioratives sont donc ciblées sur les facteurs impactant l’unité de production tels que la maintenance, les suivis des commandes, la gestion des stocks ou encore le management.

Améliorer le TRS concoure donc à l’augmentation de la productivité d’un atelier et même à la performance de toute l’usine.

4.      Assurer une formation sans faille des opérateurs

Méconnaissance des machines, mauvaise interprétation des instructions de travail, manque de précision dans l’exécution des tâches… autant de sources d’erreurs propices aux temps d’arrêt. Et si la formation des opérateurs laissait à désirer ?

Pour éviter les erreurs humaines à la source, il est important de fournir des modes opératoires clairs, standardisés et adaptés aux opérateurs. Et ceci, pour chaque tâche et chaque machine. Par ailleurs, il est crucial d’assurer une formation permettant à chacun de réaliser la norme de travail attendue en une seule fois, afin d’éviter pertes de temps et autres gaspillages.

En ce sens, la digitalisation des supports de formation et de communication associée à une démarche Lean, contribue à assurer un flux de travail ininterrompu. Elle permet une meilleure accessibilité à l’information (instructions de travail, mises à jour, retours d’expérience…) et en favorise la transmission. De plus, les échanges et l’interaction sont encouragés.

Un principe de l’amélioration continue qui contribue à une nette réduction des temps d’arrêts et à la hausse de l’efficacité !

Lire aussi – Industrie mécanique : comment collaborer plus efficacement au sein de l’atelier ?

5.      S’équiper des meilleures solutions digitales

Plusieurs outils digitaux peuvent contribuer à diminuer les temps d’arrêt.

Avec TopSolid’Cam Operator, les opérateurs machine ont par exemple la possibilité de faire des modifications au pied de la machine, pour ajuster le programme d’usinage réalisé préalablement par le bureau des méthodes. Dans certains cas, cela permet d’empêcher des temps d’arrêt machine et d’améliorer la programmation de façon continue, grâce au feedback des modifications remontées au bureau de programmation.

Pour toutes les entreprises amenées à travailler sur des pièces théoriques dont la variation géométrique oblige les opérateurs à faire des ajustements de programme au pied de la machine, TopSolid’Cam Operator est un allié indispensable. Et cela est aussi vrai pour les conditions de coupe et les choix d’outil : il devient possible de passer de la théorie à la pratique sans avoir à refaire tout le programme. Grâce à cette solution d’ajustement des programmes, les opérateurs gagnent en autonomie et ne sont plus contraints de repasser par le bureau de programmation, souvent surchargé et peu disponible.

Intégré au PDM, ce logiciel de pointe permet notamment de visualiser les gammes et de sauvegarder les modifications en tant que révisions, sans altérer la gamme originale. La solution facilite en outre le changement d’une condition de coupe, le remplacement d’un outil, ou la modification d’une prise de passe. Par ailleurs les fonctions de simulation permettent autant de modifications que nécessaire ainsi que le déroulé intégral d’un programme. Elles intègrent également la vérification de l’enlèvement de matière, évitent les risques de collisions coûteuses ou l’usinage d’une mauvaise révision de pièce… des possibilités multiples au pied de la machine !

Outre ses fonctionnalités ultraperformantes, le logiciel représente un véritable catalyseur de communication qui favorise la collaboration entre les programmeurs et les opérateurs. Il contribue ainsi à une meilleure cohérence de l’activité au sein de l’atelier.

Réduction des temps de préparation et des délais de livraison, hausse de l’efficacité sur la ligne de production, meilleures compétences des opérateurs… Les bénéfices résultant de l’utilisation de TopSolid’Cam Operator constituent de puissants leviers pour viser le taux zéro de temps d’arrêt. Une voie royale vers l’optimisation de la productivité et de la qualité ! Vous souhaitez en savoir plus ? Contactez-nous !

Comment l’Ecole Polytechnique de Lausanne s’appuie sur TOPSOLID pour former ses étudiants

Comment l’Ecole Polytechnique de Lausanne s’appuie sur TOPSOLID pour former ses étudiants

La prestigieuse Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL) est une institution scientifique et technologique, dont les programmes de pointe sont reconnus dans le monde entier. Acteur clé de l’innovation en Suisse, l’EPFL accueille, depuis 170 ans, des étudiants venus de toute l’Europe. Formés à l’ingénierie, l’architecture et la recherche scientifique, les élèves évoluent au sein d’un environnement qui favorise la collaboration entre le monde universitaire et l’entreprise.

Activités d’innovation avec l’industrie, mise en place de programmes entrepreneuriaux, recherche intégrée aux besoins de la société … l’école se prévaut d’une mission d’utilité terrain. C’est pourquoi elle privilégie l’apprentissage par l’expérience au sein de projets interdisciplinaires.

A ce titre, l’EPFL offre des infrastructures, équipements et outils logiciels de haute qualité à ses élèves… d’où le choix de la solution TopSolid !

TopSolid : une solution adaptée aux enjeux des projets universitaires à l’EPFL

Professeur Directeur du laboratoire CNPA (Cultures Numériques du Projet Architectural) de l’EPFL, Bernard Cache a découvert la chaîne logicielle intégrée TopSolid lors de son parcours professionnel en menuiserie. Pour lui, « c’est un véritable enjeu pour les architectes que d’être capables de dessiner des produits qui soient fabricables ». Si cela semble logique, il faut savoir qu’en pratique rien n’est moins simple. L’architecture combine en effet une pluralité de types de cultures et son enseignement doit en tenir compte pour s’orienter vers la fabrication. 

Aussi, les recherches qu’il dirige au sein de ce laboratoire s’articulent autour de deux thématiques :

  • La transposition des méthodologies de conception et fabrication de l’industrie vers l’architecture
  • L’inscription de cette transposition dans une tradition architecturale

Afin d’explorer et comprendre la correspondance entre le raisonnement géométrique et les logiciels paramétriques, l’unité d’enseignement de Bernard Cache est concentrée sur deux éléments principaux :

  • Le process collaboratif BIM (Building Information Modeling) soit la Modélisation des Informations du Bâtiment sous forme de maquette numérique pour les projets d’infrastructure.
  • Un logiciel de CFAO (conception et fabrication assistée par ordinateur).

Comprenons qu’à partir de là, la pertinence de l’usage de la solution TopSolid prend toute son ampleur.

En effet, l’outil permettant de contrôler un projet depuis sa conception jusqu’à la fabrication, il se positionne quasiment comme une clé incontournable de la réussite, pour quiconque a l’occasion de le tester.

« Une fois qu’on a goûté à la chaîne intégrée associative de documents qui vont depuis les documents de conception, la mise en plan, la production de nomenclatures, la production des programmes d’usinage, il est impossible de revenir à des logiciels qui ne font que de la fabrication ou que de la conception », assure Bernard Cache, Professeur Directeur du laboratoire CNPA à l’EPFL.

TopSolid : quels usages concrets pour les étudiants de l’EPFL ?

Les enseignements dispensés aux étudiants en architecture, géométrie, stéréotomie (construction en pierre de taille), histoire assistée par ordinateur – doivent leur permettre de réinterpréter les sciences à travers l’usage d’outils de conception numériques modernes (et non plus uniquement de représentation). Ils ont également vocation à rapprocher les cultures et la technologie de l’architecture.

Maxime Thorez, étudiant en 2ème année en architecture à l’EPFL a commencé à utiliser la solution TopSolid au sein du cours de géométrie pour architectes du professeur Cache, lors de sa première année d’études. Il nous fait part de son expérience :

« J’ai commencé par les formes simples, avec les esquisses, les cercles, les triangles et les lignes pour arriver à des choses plus complexes. En deuxième année en cours de stéréotomie, j’ai utilisé TopSolid  en tant que logiciel de CAO et de préparation pour l’usinage des pièces en bois et des pièces en pierre

Pour les étudiants comme pour les professeurs, la grande force de TopSolid réside dans la paramétrisation. « Non seulement la paramétrisation au sein même d’une pièce, mais aussi la paramétrisation qui se reporte d’éléments en éléments, où il y a une pièce qui devient un ensemble, l’ensemble qui devient un assemblage et l’assemblage qui devient un plan. Si l’on modifie un élément mineur sur la pièce de base, par cascade, cela modifie automatiquement tous les éléments par la suite, ce qui fait qu’on n’a pas à tout redessiner 25 fois ! », s’enthousiasme volontiers Maxime Thorez. Quel inestimable gain de temps lorsqu’il n’est plus nécessaire de tout redessiner plusieurs fois de suite !

La gamme de solutions CAO, FAO, ERP TopSolid

Quelle utilisation de TopSolid dans la recherche à l’EPFL ?

Au sein du département recherche de l’EPFL, Bernard Cache accompagne deux doctorants en cours de thèse.

L’un travaille sur l’interopérabilité en développant un module Rhino Inside TopSolid. La finalité du projet consiste à permettre à un utilisateur isolé d’ouvrir Rhino sur TopSolid.  Il pourrait ainsi par exemple, profiter des capacités du module de modélisation surfacique en complémentarité avec le modeleur volumique sur TopSolid.

L’autre doctorant, Raphaël Vouillot, examine comment TopSolid pourrait contribuer à la réalisation d’une chaîne de documents spécifiques à la taille de la pierre. Il travaille avec les professeurs Bernard Cache et Philippe Martin, au développement des procédés numériques BIM et CFAO pour la stéréotomie, et plus particulièrement concernant les escaliers ou les voûtes.

A ce titre, l’équipe a relevé l’escalier du Château de Fontainebleau à l’aide d’un scanner laser combiné avec des techniques de photogrammétrie, directement à partir de photographies. Ces modèles ont ensuite été introduits dans le logiciel TopSolid. A présent, un modèle géométriquement parfait est en cours de construction dans le logiciel à partir du nuage de points et du modèle texturé. Il s’agit de le confronter avec une réalité mesurée présentant son lot d’approximations. Ainsi, le modèle pourra être mis en variation afin de tester cette chaîne associative de documents.

« La stéréotomie pose un certain nombre de problématiques géométriques auxquelles répond un logiciel comme TopSolid, puisqu’il est basé sur la modélisation exacte et volumique. C’est un logiciel idéal pour interpréter la stéréotomie de manière contemporaine », témoigne Raphaël Vouillot, doctorant à l’EPFL.

 

TopSolid’Pdm : quels avantages et quelle évolution pour l’usage futur du logiciel à l’EPFL ?

En tant que grands consommateurs de TopSolid’Pdm, Bernard Cache et ses étudiants apprécient particulièrement certaines fonctionnalités :

  • Modification d’un fichier alors qu’un document est déjà ouvert
  • Renommage d’un fichier en conservant les liens avec les documents qui en dépendent
  • Retour sur une version antérieure du projet

 

« Tout ça, c’est un service qui n’a pas de prix, mais qui est devenu tellement agréable pour nous qu’on ne s’en rend même plus compte », confie Bernard Cache.

A l’avenir, les problématiques sociétales et environnementales comme celles liées au climat, vont prendre une part de plus en plus importante dans le secteur du bâtiment. Aussi, la préservation du patrimoine et la rénovation devront être systématiquement anticipées lors de la construction de bâtiments neufs.

Réalité virtuelle dans les usines : à quels besoins répond-elle ?

Réalité virtuelle dans les usines : à quels besoins répond-elle ?

Aujourd’hui, la réalité virtuelle est partout ou presque. Elle trouve des applications dans de nombreux domaines, allant du divertissement à la recherche, en passant par l’industrie. Elle offre à ses utilisateurs la possibilité de plonger dans des mondes virtuels créés numériquement, leur procurant une expérience immersive et interactive. Dans le contexte spécifique des usines, la réalité virtuelle permet de visualiser les produits et les processus de fabrication comme s’ils existaient déjà. Zoom sur une technologie qui n’a pas fini de faire parler d’elle.

Réalité virtuelle dans l’industrie : de quoi parle-t-on ?

La réalité virtuelle, c’est en quelque sorte une porte ouverte sur un monde parallèle entièrement digitalisé. Dans ce monde, les processus de fabrication prennent vie. Imaginez une usine du futur permettant aux concepteurs, ingénieurs et ouvriers de naviguer dans un environnement numérique immersif. Ils peuvent alors visualiser, manipuler et interagir avec des modèles 3D réalistes de machines, d’installations, et de produits.

Dans un contexte de création de projet, la réalité virtuelle montre toute sa puissance. Par exemple, lors de la conception de pièces ou l’assemblage, il est souvent nécessaire d’itérer, de proposer différents designs, différents matériaux et de placer l’objet dans un environnement adapté… Plus l’environnement de travail est simple et réaliste, plus l’expérience utilisateur sera réussie.

Les concepteurs peuvent littéralement voir ce qui fonctionne ou pas. C’est un complément à la simulation, qui se base principalement sur deux méthodes :

  • Le rendu en temps réel : vous pouvez naviguer dans une scène qui vous montre un rendu ultra réaliste de votre projet 3D. La qualité de la lumière, de l’environnement et les différents matériaux sont essentiels pour une bonne immersion.
  • La visualisation à l’échelle 1 : en VR, votre moniteur PC est remplacé par un casque de réalité virtuelle qui permet de voir le projet en trois dimensions et à sa vraie taille. Vos clients, collaborateurs et partenaires peuvent vous rejoindre à distance et valider à n’importe quelle phase de la conception du projet.

En ingénierie digitale, on combine réalités virtuelle et augmentée pour créer des prototypes virtuels. Ces deniers peuvent être manipulés, modifiés, déformés et utilisés dans les mêmes conditions que la réalité.

 

Et la réalité augmentée ?

La réalité augmentée est étroitement liée à la réalité virtuelle. Avec cette seconde technologie, on peut superposer des éléments numériques à l’environnement réel. À l’aide de lunettes spéciales, un expert peut guider à distance un technicien sur le terrain, par exemple. Il est également possible de visualiser des données relatives à une machine, visualiser des modèles 3D à l’échelle réelle de produits, créer des simulations interactives dans des lieux réels… En revanche, elle demande beaucoup de préparation ce qui la rend plus efficace dans la maintenance et la formation que dans la conception.

 

Industrie : 6 cas d’usage où la réalité virtuelle est utile

Les applications de la réalité virtuelle dans un contexte industriel sont extrêmement nombreuses. Et très efficaces. En voici six…

1.    Formation et simulation

La réalité virtuelle permet de former les employés à des tâches spécifiques sans risques ni coûts associés à des situations réelles. Elle est utilisée dans des domaines tels que l’industrie manufacturière, l’aérospatiale et l’énergie pour simuler des procédures de maintenance, des opérations complexes ou des interventions d’urgence.

 

2.    Conception et visualisation

Les professionnels de l’industrie peuvent utiliser la réalité virtuelle pour visualiser des prototypes virtuels de produits et d’installations. Cela permet d’évaluer leur ergonomie, de repérer d’éventuels problèmes de conception et de réaliser des modifications avant la phase de production, ce qui permet de réduire les coûts et les délais de développement.

3.    Maintenance et réparation

La réalité virtuelle peut être utilisée pour guider et former les techniciens lors d’opérations de maintenance ou de réparation. Les instructions étape par étape peuvent être affichées en réalité virtuelle, facilitant ainsi le dépannage et réduisant le temps d’arrêt des équipements.

 

4.    Collaboration à distance

Des équipes réparties à travers le monde peuvent collaborer de manière immersive et en temps réel grâce à la réalité virtuelle. Les employés peuvent partager des espaces virtuels, visualiser et manipuler des modèles 3D, et travailler ensemble sur des projets industriels complexes.

 

5.    Optimisation des processus

L’analyse et l’optimisation des processus industriels rentrent également dans le champ d’application de la réalité virtuelle. Elle permet de visualiser et de modéliser des flux de production, d’identifier les goulets d’étranglement et d’expérimenter des améliorations virtuelles avant de les mettre en œuvre dans le monde réel.

 

6.    Sécurité au travail

Il est enfin possible de former des travailleurs à des environnements dangereux ou à des situations d’urgence, comme les incendies ou les accidents industriels. Les simulations virtuelles permettent d’acquérir des compétences en matière de sécurité et de réagir efficacement en cas de danger.

La liste n’est bien sûr pas limitative. La réalité virtuelle peut aider à l’optimisation de la chaîne d’approvisionnement, à la présentation de produits par les équipes marketing, à concevoir des usines entières, ou encore à faire du contrôle qualité.

La gamme de solutions CAO, FAO, ERP TopSolid

Les avantages de la réalité virtuelle en usine

  • Réduction des coûts : en utilisant la réalité virtuelle pour la conception et le prototypage, les entreprises peuvent identifier et résoudre les problèmes de conception plus tôt, ce qui réduit les coûts de développement.
  • Amélioration de la productivité : la réalité virtuelle permet d’optimiser les processus industriels, d’améliorer l’efficacité opérationnelle et de réduire les erreurs grâce à des simulations et des visualisations précises.
  • Collaboration à distance : les équipes dispersées géographiquement peuvent collaborer efficacement grâce à la réalité virtuelle, en partageant des modèles 3D, en annotant des projets et en travaillant ensemble en temps réel.
  • Sécurité accrue : en utilisant la réalité virtuelle pour la formation et la simulation, les travailleurs peuvent être formés à des situations dangereuses sans risquer leur sécurité réelle.

 

Inconvénients

  • Sensation d’évasion du monde réel : certains utilisateurs peuvent ressentir une déconnexion avec la réalité lorsqu’ils utilisent la réalité virtuelle, ce qui peut avoir un impact sur leur productivité ou leur engagement dans les tâches réelles.
  • Effets sur la santé : certaines personnes peuvent ressentir des effets indésirables tels que des nausées, des vertiges ou des déséquilibres lorsqu’elles utilisent la réalité virtuelle pendant de longues périodes.
  • Limitations techniques : la qualité des graphismes et des performances peut varier en fonction des équipements utilisés, ce qui peut affecter l’expérience utilisateur.

 

TopSolid’Virtual : un logiciel de présentation 3D nouvelle génération

Parfaitement intégré à l’environnement TopSolid, TopSolid’Virtual permet à vos collaborateurs de réaliser des réunions de validation autour des fichiers 3D, sans qu’aucune expertise 3D ne soit requise. Basé sur le moteur de rendu en temps réel le plus avancé du marché, TopSolid Virtual offre une visualisation ultraréaliste, sans aucun temps de calcul. Grâce à la bibliothèque de matériaux, d’environnements et d’objets 3D, vous pouvez transformer votre fichier CAO en une scène réaliste en quelques clics !

[CAS CLIENT] Gestion de projet en industrie des travaux publics : la transition d’Arden Equipment vers une solution TopSolid PDM/CFAO intégrée

[CAS CLIENT] Gestion de projet en industrie des travaux publics : la transition d’Arden Equipment vers une solution TopSolid PDM/CFAO intégrée

Spécialiste de la conception, fabrication et distribution d’outils destinés aux engins de travaux publics, Arden Equipement est leader sur son marché grâce à sa gamme complète d’outils. Deux facteurs essentiels animent son activité : le suivi de l’innovation propre à son secteur par un Bureau d’Études très actif et la volonté d’assurer une interaction continue entre ses équipes et leurs clients.

Dans les années 2010, la société Arden Equipement, alors équipée de la version 6 de TopSolid’Design, a été sollicitée par TOPSOLID SAS pour assurer le rôle d’entreprise pilote dans le cadre du développement de TopSolid 7. La version précédente présentait des limites pour son activité, notamment concernant la rédaction « à l’ancienne » des programmes d’usinage sur les machines-outils et le manque de centralisation des données.

La transition vers TopSolid 7, dont le PDM est totalement intégré, a permis d’optimiser la gestion de projet en reliant le Bureau d’Études au Bureau des Méthodes et Usinage. La simplicité d’utilisation de la solution et la pertinence de ses modules ont ainsi permis un triple bénéfice :

  • une augmentation de la productivité ;
  • un meilleur contrôle de la fiabilité des produits ;
  • une amélioration de la gestion de projet.

 

Pour Stéphane Maiani, responsable Recherche & Développement, TopSolid’Pdm est véritablement « l’outil idéal pour un concepteur » et « constitue une solution partenaire de l’innovation ».

bannière Arden x TOpSolid
Conception de produit : décryptage des différentes étapes

Conception de produit : décryptage des différentes étapes

Quel est le point commun entre un système de mobilité hydrogène, une machine spéciale pour l’agro-alimentaire, et une cabine acoustique autonome ? Une conception ultra complexe, nécessitant une rigueur extrême, et l’enchaînement d’étapes méthodiquement orchestrées. Dans cet article, nous dévoilons les différentes phases qui jalonnent le processus de conception de produit, de l’identification des besoins à la fabrication opérationnelle. À l’aide d’exemples concrets issus de trois entreprises industrielles distinctes, nous illustrons la richesse et la complexité de cette démarche. Nous mettons également en lumière comment des outils technologiques avancés comme ceux proposés par TOPSOLID peuvent être des alliés de taille dans ce parcours exigeant.

C’est quoi la conception d’un produit ?

De l’idée à l’objet : voilà à quoi sert la conception de produit. Simple en apparence, il s’agit en fait d’une démarche multidimensionnelle. Le passage « de l’idée à l’objet » n’est pas seulement une matérialisation. C’est une évolution qui répond à de nombreux besoins identifiés, contraintes techniques et budgétaires. En bout de chaîne, la nécessité d’apporter une valeur ajoutée maximale au marché cible.

Quel est le but de la conception ?

Le but principal de la conception est de créer un produit qui répond aux attentes des utilisateurs, tout en restant économiquement viable et techniquement réalisable. C’est un équilibre délicat entre l’innovation, la fonctionnalité, la qualité, le coût et la durabilité. En plus de créer un produit fini, la conception doit permettre d’anticiper. Elle doit en particulier intégrer les problèmes qui pourraient survenir lors des phases ultérieures de production et d’utilisation.

Qu’est-ce qu’un plan produit ?

La conception s’appuie sur un plan produit. Ce document détaillé définit la stratégie globale et les actions requises pour développer et lancer un produit sur le marché. Il englobe les spécifications techniques, les fonctionnalités, le positionnement sur le marché, les objectifs de vente, ainsi que les exigences en matière de production et de distribution. Les équipes impliquées disposent ainsi d’une véritable feuille de route les guidant à travers toutes les phases du processus.

Les enjeux de la conception produit

Les enjeux de la conception de produit sont nombreux. Ils s’étendent de la satisfaction des besoins des clients (marketing), à l’optimisation des ressources (chaîne logistique), en passant par la conformité avec les normes industrielles et réglementaires (aspects légaux). Les pièges à éviter sont nombreux : une mauvaise compréhension des besoins du marché, des estimations budgétaires incorrectes, ou encore une sous-estimation des défis techniques peuvent conduire à des échecs coûteux.

Trois exemples illustrant la complexité de la conception d’un produit

Conception et fabrication de dispositifs mécaniques

Rabumeca se spécialise dans la création de machines spéciales adaptées à divers secteurs industriels tels que l’agro-alimentaire, l’environnement, et la plasturgie, entre autres. La complexité de la conception chez Rabumeca réside dans la variété des domaines d’application et la nécessité d’une expertise technique poussée pour répondre aux exigences spécifiques de chaque secteur. L’entreprise utilise TopSolid’Design pour la modélisation et la simulation, garantissant la qualité et la conformité des produits finaux.

Aménagement sur mesure et mobilier

La société Structa crée du mobilier et des aménagements sur mesure pour différents espaces tels que les espaces tertiaires, les résidences et les hôtels. Un exemple de conception complexe est la création de la Blabla-Cube, une cabine acoustique autonome pour les espaces de travail nécessitant un environnement silencieux. Le processus de conception inclut la collaboration avec le client dès le début et l’utilisation du logiciel TopSolid’Wood pour optimiser la création et le montage du mobilier​​.

Conception de systèmes pour la mobilité hydrogène et électrique

CKP Engineering, une entreprise spécialisée dans la mobilité, s’occupe des calculs de structures, du powertrain, de la mobilité hydrogène et électrique, et de la cinématique du sport. La complexité de la conception réside dans la modélisation 3D des pièces usinées et la validation des cinématiques des pièces en mouvement, le tout en cherchant une solution de CFAO agile, intuitive, et facile à prendre en main pour accélérer la conception et maîtriser les coûts​​.

La gamme de solutions CAO, FAO, ERP TopSolid

Comment se déroule la conception d’un produit ?

La conception d’un produit est un processus structuré qui se déroule en plusieurs étapes clés, permettant de transformer progressivement une idée en un produit fini, prêt pour la production.

Pré-étude : identification des besoins

La première étape consiste à cerner avec précision les besoins du marché et les problématiques auxquelles le produit est destiné à répondre. Cette compréhension profonde est obtenue en collectant des informations auprès des utilisateurs potentiels, en réalisant des études de marché et en analysant les tendances industrielles. L’objectif à ce stade est de valider la faisabilité technique, financière et industrielle du projet. La pré-étude pose les fondations sur lesquelles la conception à proprement parler va se dérouler.

Conception préliminaire et prototypage virtuel

Une fois les besoins identifiés, l’étape suivante est la conception préliminaire. Les idées commencent à prendre forme. Les équipes de conception utilisent des outils de Conception Assistée par Ordinateur (CAO) pour créer des modèles 3D et des prototypes virtuels. Cette approche permet non seulement de visualiser le produit à un stade précoce, mais aussi de réduire les coûts de développement en détectant rapidement les erreurs de conception.

Conception détaillée en vue de l’industrialisation

Après validation de la conception préliminaire, le processus entre dans la phase de conception détaillée. Les ingénieurs et concepteurs affinent ici les détails du produit, optimisant chaque aspect de sa géométrie, ses spécifications techniques, ses matériaux et ses composants. Ils utilisent également des logiciels avancés pour réaliser des simulations et des analyses permettant d’évaluer la performance du produit dans différentes conditions. Cette étape est importante pour garantir que le produit final soit réalisable, conforme aux normes de qualité et prêt pour l’industrialisation.

Validation de la fabrication et test du produit

Avant la production en série, il faut valider la fabrication. Cette étape comprend la réalisation de prototypes physiques et les tests nécessaires pour valider la fonctionnalité et la qualité du produit. Les ajustements finaux sont effectués pour garantir que le produit est prêt pour la production.

Fabrication opérationnelle

La dernière étape de la conception de produit est la transition vers la fabrication opérationnelle. Les technologies de FAO (Fabrication Assistée par Ordinateur) jouent ici un rôle primordial. Ils optimisent les processus de production, génèrent des fichiers de commande numérique pour les machines-outils, et facilitent la gestion efficace de la chaîne d’approvisionnement. C’est l’aboutissement du processus de conception, où le produit conçu est finalement produit et prêt à être lancé sur le marché.

TopSolid, pour une conception produit performante

Le chemin de la conception d’un produit est pavé de complexité. Transformer une vision en une réalité tangible demande une attention sur des domaines très différents : marketing, contraintes purement techniques, obligations légales…

Les solutions proposées par TOPSOLID, notamment TopSolid’Design et TopSolid’Virtual, sont des alliés précieux dans ce parcours. TopSolid’Design offre des fonctionnalités robustes pour la modélisation 3D, la simulation, la création de dossiers de production et le rendu réaliste. Quant à TopSolid’Virtual, il permet de visualiser et de tester le produit dans un environnement virtuel avant la production, minimisant ainsi les risques et optimisant la qualité.

La conception de produit n’est pas seulement une démarche technique. La conception de produit est aussi une aventure créative, encadrée par des outils technologiques avancés qui permettent d’explorer, de tester et de perfectionner chaque idée jusqu’à sa concrétisation. En s’appuyant sur des solutions logicielles intégrées comme celles proposées par TOPSOLID, les professionnels peuvent naviguer à travers les défis de la conception et réaliser des produits innovants, fonctionnels et conformes aux exigences du marché. Vous souhaitez en savoir plus ? Contactez-nous.