Réalité augmentée industrielle ou comment transformer sa chaîne de production

Réalité augmentée industrielle ou comment transformer sa chaîne de production

Si le concept de réalité augmentée trouve largement sa place dans le discours public, on l’associe plus généralement aux jeux vidéo ou tout du moins au vidéo-ludique (visites de musées, escape games augmentés, etc.). Pourtant, cette technologie, qui consiste à la superposition d’éléments virtuels à la réalité via un écran ou des lunettes dédiées, trouve également des usages dans l’industrie. On parle alors de réalité augmentée industrielle ou, en anglais, d’Industrial Augmented Reality (IAR). La réalité augmentée industrielle est déjà largement utilisée dans des secteurs à la pointe de l’innovation tels que l’automobile et l’aérospatiale, mais également dans des environnements exigeants tels que le médical ou l’architecture.

La réalité augmentée dans l’industrie : définitions et clarifications

En quoi consiste la réalité augmentée ?

La réalité augmentée repose sur l’interaction de divers composants matériels et logiciels pour superposer des informations numériques à notre environnement réel. Des caméras et des capteurs analysent en temps réel les données visuelles et spatiales de l’environnement, tandis que des algorithmes de reconnaissance d’image et de forme identifient les objets et les surfaces dans le champ de vision. Simultanément, des moteurs de rendu 3D génèrent et superposent les éléments numériques sur l’affichage de l’appareil (smartphones, tablettes ou lunettes de réalité virtuelle). Mais quelle est donc la différence entre Réalité Virtuelle (VR) et Réalité Augmentée (RA) ? La réalité virtuelle immerge complètement l’utilisateur dans un environnement numérique généré par ordinateur, tandis que la réalité augmentée superpose des éléments numériques (images, objets 3D, informations) sur le monde réel.

Comment s’applique la réalité augmentée à l’industrie 4.0 ?

Plus simplement, la réalité augmentée consiste à apposer un calque supplémentaire à notre vision, via des lunettes ou un écran plus classique, venant ainsi « augmenter » les éléments perçus par l’utilisateur. Dans le secteur industriel, la réalité augmentée peut être, par exemple, utilisée pour optimiser les opérations de fabrication, de maintenance ou de formation. En intégrant la réalité augmentée dans les opérations industrielles, les entreprises peuvent bénéficier d’une multitude d’avantages qui améliorent l’efficacité, la qualité et la compétitivité.

Les avantages d’inclure la réalité augmentée industrielle à sa chaîne de production

Amélioration de la productivité

La réalité augmentée peut permettre aux opérateurs novices ou aguerris de visualiser des instructions et des informations en temps réel directement sur leur environnement de travail. Cela réduit le besoin de consulter des manuels ou des écrans séparés, accélérant alors les processus et réduisant les interruptions. Les tâches concernées peuvent gagner en complexité puisqu’elles seront alors accomplies avec une plus grande précision, améliorant l’efficacité globale de la production. Les temps de cycle sont réduits, et les lignes de production deviennent plus fluides et mieux coordonnées.

Réduction des erreurs et amélioration de la qualité

L’un des principaux avantages de la RA est la diminution des erreurs humaines. En superposant des informations précises et détaillées sur les pièces et les machines, les opérateurs reçoivent des instructions claires et des alertes en temps réel pour éviter les erreurs de manipulation ou d’assemblage. Cela conduit à une amélioration significative de la qualité des produits finis, réduisant ainsi les rebuts et les rappels de produits. La capacité à visualiser les étapes critiques du processus de fabrication avant qu’elles ne soient exécutées permet également de vérifier et de valider les actions, minimisant les risques d’erreurs coûteuses.

Optimisation de la formation

La réalité augmentée industrielle révolutionne également la formation des employés en offrant des expériences immersives et interactives. Les nouveaux employés peuvent s’entraîner dans l’environnement véritable, sur des machines qui ne sont pas encore disponibles. L’outil reproduit fidèlement leur futur outil de travail, leur permettant d’apprendre et de pratiquer sans risques. Les instructions et les procédures sont présentées de manière engageante, ce qui facilite la compréhension et la rétention des informations. En conséquence, les employés deviennent opérationnels plus rapidement, ce qui contribue à réduire les coûts de formation et accélère le délai de mise en productivité.

Maintenance guidée et proactive

La réalité augmentée améliore considérablement les opérations de maintenance en fournissant des diagnostics en temps réel et des instructions de réparation précises. Les techniciens peuvent voir des informations sur l’état des machines, identifier les pièces défectueuses et suivre des procédures de maintenance guidées directement superposées sur l’équipement. Cette approche proactive réduit les temps d’arrêt imprévus et prolonge la durée de vie des équipements.

Collaboration et support à distance

La réalité augmentée industrielle facilite de même la collaboration entre les équipes, y compris lorsqu’elles sont situées sur des sites différents. Les experts peuvent fournir un support à distance en visualisant ce que voit le technicien sur le terrain et en lui donnant alors des instructions plus précises et en temps réel. Cette capacité à collaborer sans avoir besoin de se déplacer réduit les coûts et les délais de résolution des problèmes. De plus, elle permet de mobiliser les compétences spécialisées là où elles sont le plus nécessaires, sans contraintes géographiques.

Modélisation et simulation

La technologie virtuelle ou augmentée en industrie permet également de créer des prototypes virtuels et de simuler des environnements de production avant leur mise en œuvre réelle. Les ingénieurs peuvent visualiser et interagir avec des modèles 3D pour tester la faisabilité, identifier les problèmes potentiels et optimiser la conception des produits et des processus. Cette approche réduit les coûts et les délais liés au développement de prototypes physiques, mais permet également de procéder à des ajustements avant la production, garantissant finalement une meilleure qualité.  

La gamme de solutions CAO, FAO, PDM et ERP TopSolid

Le potentiel transformateur de la réalité augmentée dans l’industrie

En intégrant la réalité augmentée à leurs opérations industrielles, les entreprises bénéficient d’une multitude d’avantages qui améliorent l’efficacité, la qualité et la compétitivité. TOPSOLID, par son intégration des technologies de CAO/FAO/ERP avec la réalité augmentée, transforme la chaîne de production : la réalité augmentée est ainsi rendue accessible, elle devient le catalyseur de la transformation numérique et de l’optimisation des processus industriels. En offrant des outils avancés et une intégration fluide avec la réalité virtuelle, le module dédié TopSolid’Virtual permet aux entreprises de bénéficier pleinement des avantages de cette technologie, renforçant leur compétitivité et leur efficacité opérationnelle. Envie d’en savoir plus et de vous lancer dans la RA ou la VR ? Contactez nos experts !

Maintenance prédictive : révolutionner la gestion des actifs industriels

Maintenance prédictive : révolutionner la gestion des actifs industriels

Maximisation de la valeur et de la durée de vie des équipements et infrastructures, amélioration de la performance opérationnelle, réduction des coûts et des risques… Tels sont les nombreux enjeux portés par la gestion des actifs industriels. Pour une stratégie efficace et optimisée, la maintenance prédictive fait appel à des technologies avancées. L’objectif : anticiper les défaillances des équipements. Faisons le point.

La maintenance prédictive, une pratique intuitive en industrie

Quels sont les 5 types de maintenance dans l’industrie ?

On distingue différentes formes de maintenance industrielle, qui interviennent à différents stades au sein des industries.

  • La maintenance corrective consiste à intervenir après une panne afin de réparer ou de remplacer la ou les pièces défectueuses.
  • La maintenance préventive prévoit des interventions d’entretien régulières selon un calendrier ou des cycles de production afin d’éviter les pannes.
  • La maintenance conditionnelle est basée sur la surveillance des conditions réelles des équipements, et intervient lorsque certains seuils sont dépassés.
  • La maintenance prédictive s’appuie sur l’analyse de données avancées afin d’anticiper les pannes et intervenir en amont, pour éviter qu’elles ne surviennent.
  • La maintenance proactive vise à identifier et éliminer les causes profondes des défaillances. Elle permet par ailleurs d’améliorer la fiabilité de vos équipements sur le long terme.

Quelle est la différence entre la maintenance prédictive et préventive ?

Souvent confondues, la maintenance prédictive et la maintenance préventive sont deux volets différents de la maintenance industrielle. La première s’appuie sur des données en temps réel et des analyses avancées pour éviter les pannes en anticipant les actions nécessaires. Quant à la seconde, elle repose sur un agenda fixe pour vérifier le bon fonctionnement des actifs et intervenir si besoin.

 

Toutefois, ces deux typologies de maintenance ont un point en commun : elles requièrent un minimum d’intervention humaine et technique – uniquement lorsque cela est vraiment nécessaire.

Les avantages de la maintenance prédictive en industrie

Au-delà de ses différences avec la maintenance préventive, la maintenance prédictive comporte de nombreux avantages d’un point de vue pratique, technique, organisationnel et même financier.

D’une part, elle permet de cibler précisément les interventions pour maximiser leur efficacité et ainsi prolonger la durée de vie des équipements. Ces opérations n’interviennent donc que lorsqu’elles sont indispensables, selon l’état, le fonctionnement et le degré d’usure des composants. Résultat : une réduction des coûts de maintenance et des temps d’arrêt, et l’optimisation de la production et de la disponibilité des ressources humaines et matérielles.

D’autre part, la maintenance prédictive renforce la sécurité des opérations, grâce à la prévention des pannes graves. Ces dernières peuvent d’ailleurs représenter un réel danger pour les travailleurs, en plus d’endommager les infrastructures.

Comment faire de la maintenance prédictive en industrie ?

La maintenance prédictive en principe

La maintenance prédictive rend essentielle la collecte de données en continu. Pour cela, les mouvements des équipements (vibrations, température, pression, etc.) sont scrutés et analysés en temps réel. Une observation permanente qui fait notamment appel à des algorithmes de machine learning et d’intelligence artificielle.

Une fois collectées, ces données doivent aussi être analysées avec une haute précision. Dans ce contexte, il apparaît crucial d’intégrer dans vos processus l’utilisation d’un logiciel de gestion de la maintenance assistée par ordinateur (GMAO).

 

La gamme de solutions CAO, FAO, PDM et ERP TopSolid

Quels sont les principaux outils utilisés en maintenance prédictive ?

Pour la collecte de données, la maintenance prédictive fait appel à un certain nombre d’outils et de technologies. Parmi ceux-ci :

  • les objets connectés (IoT) tels que des capteurs, qui collectent en temps réel les informations des équipements,
  • les algorithmes prédictifs (machine learning), qui analysent les données de façon à détecter les anomalies et prédire les pannes,
  • les plateformes de collecte et d’analyse de données massives (big data), qui gèrent et traitent un grand nombre de données afin de vous fournir des chiffres pertinents et exploitables pour votre stratégie et vos opérations de maintenance,
  • les logiciels de GMAO tels que solutions proposées par TOPSOLID, qui facilitent la collecte, la gestion et l’analyse des données de maintenance.

Les solutions étant nombreuses, la prise en main et l’expérience utilisateur sont deux critères primordiaux pour choisir la meilleure solution. L’idée : avoir à portée de main une interface avancée, qui offre à vos équipes de maintenance une bonne visibilité et la possibilité d’exploiter pertinemment les données.

Les étapes clés pour bien mettre en place la maintenance prédictive

Une fois les outils déployés pour la mise en place de la maintenance prédictive, quatre opérations s’inscrivent comme étant essentielles :

  1. L’identification des anomalies (en interne ou par les algorithmes) et la mise en place d’actions correctives ;
  2. Le développement de modèles prédictifs (création et entraînement) suivant les historiques de données ;
  3. L’ajustement de vos processus de maintenance en y intégrant ces modèles prédictifs ;
  4. Le suivi des performances et l’adaptation en continu.

Ce schéma se répète à l’infini. Une boucle vertueuse pour un processus de maintenance prédictive toujours actualisé, efficace et adapté à la réalité de votre environnement à l’instant T.

TopSolid’Erp pour appliquer efficacement la maintenance prédictive

Reconnue comme étant la solution ERP la plus aboutie en termes de gestion de production, de la qualité et de la traçabilité, TopSolid’Erp intègre un module de GMAO. Il a été conçu pour faciliter le suivi de l’état de vos équipements, afin d’assurer l’optimisation de vos actifs, quels qu’ils soient.

Parmi ses fonctionnalités phares : la planification des opérations de maintenance préventive et la déclaration d’opérations de maintenance corrective. Une anticipation renforcée qui, couplée à une observation attentive, permet d’optimiser la productivité de vos lignes de production en toutes circonstances.

 

Lorsqu’elle est bien mise en place, la maintenance prédictive constitue une avancée majeure pour les entreprises. Adopter cette pratique, c’est même faire son entrée dans l’industrie 4.0. Une industrie orientée vers la data, et qui repose en grande partie sur les prouesses de l’intelligence artificielle.

En vous appuyant sur des technologies avancées et des logiciels intégrés comme le fait TOPSOLID, vous pourrez anticiper les pannes et planifier des interventions efficaces. Et ce, pour une production toujours plus fluide et sécurisée. Envie de vous lancer ? Contactez-nous !

Logiciel GED : tout ce qu’il faut savoir

Logiciel GED : tout ce qu’il faut savoir

Une bibliothèque bien ordonnée, où chaque document est à sa place, accessible en un instant, sans risque de perte ni de détérioration ? C’est exactement ce que permet un logiciel GED (Gestion Électronique des Documents), un outil essentiel pour la gestion documentaire en entreprise.

Plus besoin de fouiller dans des dossiers papier ou de perdre du temps à retrouver un fichier égaré. Grâce à la dématérialisation, chaque donnée est stockée, organisée et sécurisée dans un système numérique centralisé. Plans techniques, factures, contrats, documents RH… tout est structuré et accessible en fonction des droits d’accès définis. Voyons en détail comment choisir la meilleure solution pour votre entreprise et tirer pleinement parti de la gestion électronique des documents.

Qu’est-ce que la GED ?

La gestion électronique des documents désigne un système informatique de gestion des documents qui permet aux entreprises de dématérialiser, organiser, stocker, partager et sécuriser leurs fichiers numériques.

Ce type de solution remplace la gestion traditionnelle des documents papier en offrant des fonctionnalités avancées comme l’indexation automatique, la recherche rapide, le contrôle des versions et la gestion des droits d’accès. Un logiciel de gestion électronique optimise les flux documentaires et améliore la productivité puisque l’ensemble des informations essentielles sont consultables au sein d’une plateforme unique, accessible aux collaborateurs en fonction de leurs autorisations.

Comment optimiser la gestion documentaire ?

L’optimisation de la gestion documentaire repose sur plusieurs leviers essentiels : automatiser les processus, structurer les flux de travail et centraliser la gestion des documents. Voici les étapes clés pour y arriver.

1. Centraliser la gestion des flux documentaires

L’un des principaux défis dans la gestion documentaire est la dispersion des fichiers entre différents services, plateformes et supports (emails, serveurs locaux, cloud, papier, etc.). Aussi, plusieurs actions peuvent limiter ce risque :

  • Mettre en place un logiciel de GED : c’est évidemment la première action à mettre en place dans l’entreprise. Elle oblige l’ensemble des collaborateurs à regrouper chaque document en un seul espace sécurisé et accessible.
  • Définir des règles de stockage claires et supprimer automatiquement les versions non utilisées pour éviter les doublons et les fichiers obsolètes.
  • Privilégier le stockage cloud sécurisé.
  • Mettre en place une arborescence de classement avec des catégories et des tags pertinents pour retrouver rapidement les fichiers nécessaires.

Grâce à cette centralisation, les équipes accèdent plus facilement aux documents et évitent les pertes d’informations dues à une gestion éclatée.

2. Automatiser les processus documentaires

L’automatisation des tâches est sur toutes les lèvres. L’appliquer aux processus documentaires devient donc une évidence… et voici en quoi elle est particulièrement utile :

  • Indexer automatiquement les documents en extrayant des métadonnées (dates, clients, numéros de facture, etc.) grâce à des outils d’intelligence artificielle et d’OCR (reconnaissance optique de caractères).
  • Générer des flux de validation automatiques : par exemple, une facture peut être envoyée automatiquement à un responsable pour approbation sans nécessiter d’intervention manuelle.
  • Archiver les documents selon des règles préétablies : un document peut être déplacé vers un dossier spécifique après une période donnée ou être supprimé après expiration de sa durée légale de conservation.
  • Envoyer des notifications et alertes pour signaler les échéances importantes (renouvellement de contrat, mise à jour de document, validation en attente, etc.).

3. Structurer les flux de travail documentaires

Qui dit workflow, dit documents qui circulent sans encombre. Pour cela, il est donc important de :

  • Définir des circuits de validation pour les documents nécessitant plusieurs approbations (factures, contrats, devis, etc.).
  • Attribuer des rôles et permissions spécifiques à chaque utilisateur selon son activité.
  • Tracer toutes les modifications apportées aux documents.
  • Faciliter la collaboration : possibilité de rajouter des commentaires, partager des versions et signer électroniquement.

Quels sont les avantages de la GED ?

La GED, c’est moins de paperasse et plus d’efficacité. Voici ses atouts clés.

Gain de temps avec un accès rapide et structuré aux documents

Dans de nombreuses entreprises, retrouver un document peut être un véritable casse-tête. Entre les classeurs papier, les fichiers stockés sur divers serveurs et les emails, la perte de temps peut être considérable.

Avec une GED bien organisée, les documents sont :

  • Classés automatiquement grâce à des métadonnées et une arborescence logique.
  • Facilement accessibles via une recherche avancée, par mots-clés, auteur, date ou type de fichier.
  • Consultables à distance, depuis n’importe quel appareil connecté, évitant les allers-retours incessants entre bureaux ou services.

Réduction des coûts liés aux impressions et au stockage physique

L’archivage papier représente un coût important pour les entreprises : impressions, classeurs, espaces de stockage, gestion des archives. De plus, le papier est soumis à des risques de perte, détérioration ou destruction accidentelle (incendie, dégâts des eaux).

Grâce à la GED :

  • Les impressions deviennent inutiles.
  • Les coûts d’archivage physique sont réduits.
  • Moins de matériel bureautique (imprimantes, photocopieurs, papier) = réduction des dépenses.
  • Une gestion optimisée des espaces : les bureaux ne sont plus encombrés par des classeurs, et l’entreprise peut économiser sur la location ou l’achat d’espaces de stockage.

Meilleure collaboration entre équipes grâce au partage simplifié des documents

Le travail collaboratif est un enjeu majeur pour les entreprises modernes, notamment avec la généralisation du télétravail et des équipes dispersées géographiquement.

Avec une GED :

  • Tous les collaborateurs accèdent aux documents en temps réel, sans attendre qu’un fichier soit envoyé par email ou transféré sur un serveur.
  • Les versions des documents sont synchronisées en temps réel.
  • Des workflows automatisés peuvent être mis en place.
  • Les annotations et commentaires intégrés permettent une meilleure collaboration entre collaborateurs.

 

La gamme de solutions CAO, FAO, ERP TopSolid

Quelles sont les fonctionnalités indispensables à un logiciel GED ?

Lorsqu’il s’agit de choisir un logiciel de gestion électronique des documents, il convient d’examiner en détail les fonctionnalités qui répondront aux besoins spécifiques de l’entreprise. Voici les principales fonctionnalités à analyser avant de prendre une décision :

Gestion des droits d’accès et sécurité

Un bon logiciel de GED doit garantir la confidentialité et la protection des données. Pour cela, il doit permettre de :

  • Définir des niveaux d’accès selon les rôles des utilisateurs (lecture, modification, suppression).
  • Gérer des droits d’accès personnalisés (surtout pour les documents sensibles).
  • Intégrer des protocoles de sécurité avancés (cryptage, double authentification, conformité RGPD).

Indexation et recherche intelligente

L’indexation permet de classer automatiquement les documents :

  • Une indexation automatique basée sur le contenu des fichiers.
  • Une recherche avancée par mots-clés, métadonnées ou critères spécifiques.
  • Une reconnaissance optique des caractères (OCR) pour retrouver des informations dans des documents numérisés.

Automatisation des workflows documentaires

Cette fonctionnalité doit permettre :

  • La création de circuits de validation (workflow) pour la validation automatique des documents (factures, contrats, devis…).
  • L’assignation automatique des tâches aux collaborateurs concernés.
  • Des notifications et rappels pour éviter les oublis dans le traitement des documents.

Archivage et gestion du cycle de vie des documents

La fonctionnalité d’archivage doit intégrer :

  • Des règles de conservation et suppression automatique selon la durée légale de rétention des documents.
  • Une traçabilité complète des modifications et accès effectués sur chaque document.
  • La possibilité de classer les documents par catégories, dates et versions.

Intégration avec d’autres logiciels

Un bon logiciel de GED doit s’intégrer avec les outils déjà utilisés dans l’entreprise, comme :

  • Les ERP et CRM pour une synchronisation fluide des données.
  • Les logiciels de bureautique (Microsoft Office, Google Workspace) pour modifier les fichiers sans les télécharger.
  • Les solutions cloud pour un accès multi-appareils sécurisé.

Facilité d’utilisation et ergonomie

L’adoption d’un logiciel GED dépend aussi de sa prise en main. Il est important qu’il offre :

  • Une interface intuitive pour que les collaborateurs puissent l’utiliser sans formation complexe.
  • Une organisation claire des documents avec des dossiers et des filtres personnalisables.
  • Une version mobile pour accéder aux documents en déplacement.

Conformité légale et normes réglementaires

Un logiciel GED doit respecter les exigences légales en matière de gestion des documents, notamment :

  • La conformité RGPD pour protéger les données personnelles.
  • La certification NF Z42-013 pour garantir la valeur légale des documents numériques.
  • Une gestion avancée des signatures électroniques pour valider des contrats en ligne.

Adopter un logiciel GED, c’est structurer et sécuriser la gestion documentaire tout en facilitant son exploitation au quotidien. TopSolid’Erp va plus loin en intégrant un stockage sécurisé, un contrôle précis des accès et une gestion avancée des révisions et diffusions. Associé à un puissant moteur de recherche et des liens documentaires sur l’ensemble des processus (ventes, achats, production, qualité…), il offre une gestion fluide et conforme aux exigences métier.

Découvrez comment TopSolid’Erp optimise la gestion documentaire et bien plus encore ! On en discute ?

TopSolid’Automation : l’automatisation à portée de main

TopSolid’Automation : l’automatisation à portée de main

Développez plus vite, travaillez plus intelligemment avec TopSolid’Automation !

Vous utilisez TopSolid au quotidien et souhaitez aller encore plus loin dans l’optimisation de vos processus ? Et si vous pouviez automatiser certaines tâches pour gagner en efficacité, en fiabilité et en sérénité ?

C’est désormais possible grâce au TopSolid Developer Center, une initiative majeure pensée pour les utilisateurs, les développeurs, et tous ceux qui veulent booster leur productivité.

Qu’est-ce que TopSolid’Automation ?

TopSolid’Automation est l’API officielle de TopSolid, conçue pour permettre le pilotage automatisé de vos projets, sans frais supplémentaires.

Elle vous donne la possibilité d’intégrer TopSolid à vos outils internes et de créer des scripts ou applications personnalisées, que ce soit en CAO (CAD), en FAO (CAM) ou sur le noyau (Kernel).

Création automatique de documents, génération de parcours d’usinage, paramétrage dynamique de modèles, contrôle qualité automatisé… les cas d’usage sont multiples et concrets.

 

Les nouveautés majeures du Developer Center

Pour accompagner le déploiement de cette API, nous avons mis à disposition plusieurs ressources pensées pour faciliter l’apprentissage et encourager l’échange.

 

Accès à la documentation en ligne

Cette documentation couvre l’ensemble des domaines pris en charge par l’API (Kernel, CAD, CAM, etc.). Elle est enrichie et mise à jour chaque semaine, avec un moteur de recherche intégré pour une navigation rapide. Retrouvez toute la documentation en ligne ici.

 

Espace collaboratif GitHub

Un espace GitHub a été créé pour rassembler la communauté. Vous y trouverez des exemples de code, des projets types, et une bibliothèque de composants Windows Forms.
Cet espace est ouvert à la contribution : chacun peut y partager ses outils, poser des questions ou enrichir les ressources existantes.

 

Un parcours de formation accessible à tous

L’automatisation n’est pas réservée aux développeurs expérimentés. C’est pourquoi nous proposons un parcours progressif avec une section « Get Started », des tutoriels détaillés et des exercices d’auto-apprentissage pour découvrir les fondamentaux pas à pas.

 

La gamme de solutions CAO, FAO, ERP TopSolid

Pourquoi cette initative ?

TopSolid’Automation a été pensée pour répondre à plusieurs objectifs essentiels :

  • Améliorer la productivité en réduisant le temps consacré aux tâches répétitives
  • Renforcer la qualité et la traçabilité des productions
  • Favoriser l’innovation et la collaboration entre utilisateurs de TopSolid
  • Créer un écosystème ouvert, dynamique et orienté vers l’avenir

Quel que soit votre domaine (conception, usinage, gestion de projets), cette API vous permet de transformer vos méthodes de travail en profondeur.

Bannière qui redirige vers le cas client CKP

Rejoignez la communauté TopSolid’Automation

Vous êtes curieux de voir ce que l’automatisation peut apporter à vos équipes ? Vous avez des idées de projets ou souhaitez simplement apprendre à mieux utiliser votre logiciel ?
Découvrez Le Developer Center en cliquant ici. Boostez votre productivité. Automatisez l’avenir avec TopSolid.

Réalité virtuelle dans les usines : à quels besoins répond-elle ?

Réalité virtuelle dans les usines : à quels besoins répond-elle ?

Aujourd’hui, la réalité virtuelle est partout ou presque. Elle trouve des applications dans de nombreux domaines, allant du divertissement à la recherche, en passant par l’industrie. Elle offre à ses utilisateurs la possibilité de plonger dans des mondes virtuels créés numériquement, leur procurant une expérience immersive et interactive. Dans le contexte spécifique des usines, la réalité virtuelle permet de visualiser les produits et les processus de fabrication comme s’ils existaient déjà. Zoom sur une technologie qui n’a pas fini de faire parler d’elle.

Réalité virtuelle dans l’industrie : de quoi parle-t-on ?

La réalité virtuelle, c’est en quelque sorte une porte ouverte sur un monde parallèle entièrement digitalisé. Dans ce monde, les processus de fabrication prennent vie. Imaginez une usine du futur permettant aux concepteurs, ingénieurs et ouvriers de naviguer dans un environnement numérique immersif. Ils peuvent alors visualiser, manipuler et interagir avec des modèles 3D réalistes de machines, d’installations, et de produits.

Dans un contexte de création de projet, la réalité virtuelle montre toute sa puissance. Par exemple, lors de la conception de pièces ou l’assemblage, il est souvent nécessaire d’itérer, de proposer différents designs, différents matériaux et de placer l’objet dans un environnement adapté… Plus l’environnement de travail est simple et réaliste, plus l’expérience utilisateur sera réussie.

Les concepteurs peuvent littéralement voir ce qui fonctionne ou pas. C’est un complément à la simulation, qui se base principalement sur deux méthodes :

  • Le rendu en temps réel : vous pouvez naviguer dans une scène qui vous montre un rendu ultra réaliste de votre projet 3D. La qualité de la lumière, de l’environnement et les différents matériaux sont essentiels pour une bonne immersion.
  • La visualisation à l’échelle 1 : en VR, votre moniteur PC est remplacé par un casque de réalité virtuelle qui permet de voir le projet en trois dimensions et à sa vraie taille. Vos clients, collaborateurs et partenaires peuvent vous rejoindre à distance et valider à n’importe quelle phase de la conception du projet.

En ingénierie digitale, on combine réalités virtuelle et augmentée pour créer des prototypes virtuels. Ces deniers peuvent être manipulés, modifiés, déformés et utilisés dans les mêmes conditions que la réalité.

 

Et la réalité augmentée ?

La réalité augmentée est étroitement liée à la réalité virtuelle. Avec cette seconde technologie, on peut superposer des éléments numériques à l’environnement réel. À l’aide de lunettes spéciales, un expert peut guider à distance un technicien sur le terrain, par exemple. Il est également possible de visualiser des données relatives à une machine, visualiser des modèles 3D à l’échelle réelle de produits, créer des simulations interactives dans des lieux réels… En revanche, elle demande beaucoup de préparation ce qui la rend plus efficace dans la maintenance et la formation que dans la conception.

 

Industrie : 6 cas d’usage où la réalité virtuelle est utile

Les applications de la réalité virtuelle dans un contexte industriel sont extrêmement nombreuses. Et très efficaces. En voici six…

1.    Formation et simulation

La réalité virtuelle permet de former les employés à des tâches spécifiques sans risques ni coûts associés à des situations réelles. Elle est utilisée dans des domaines tels que l’industrie manufacturière, l’aérospatiale et l’énergie pour simuler des procédures de maintenance, des opérations complexes ou des interventions d’urgence.

 

2.    Conception et visualisation

Les professionnels de l’industrie peuvent utiliser la réalité virtuelle pour visualiser des prototypes virtuels de produits et d’installations. Cela permet d’évaluer leur ergonomie, de repérer d’éventuels problèmes de conception et de réaliser des modifications avant la phase de production, ce qui permet de réduire les coûts et les délais de développement.

3.    Maintenance et réparation

La réalité virtuelle peut être utilisée pour guider et former les techniciens lors d’opérations de maintenance ou de réparation. Les instructions étape par étape peuvent être affichées en réalité virtuelle, facilitant ainsi le dépannage et réduisant le temps d’arrêt des équipements.

 

4.    Collaboration à distance

Des équipes réparties à travers le monde peuvent collaborer de manière immersive et en temps réel grâce à la réalité virtuelle. Les employés peuvent partager des espaces virtuels, visualiser et manipuler des modèles 3D, et travailler ensemble sur des projets industriels complexes.

 

5.    Optimisation des processus

L’analyse et l’optimisation des processus industriels rentrent également dans le champ d’application de la réalité virtuelle. Elle permet de visualiser et de modéliser des flux de production, d’identifier les goulets d’étranglement et d’expérimenter des améliorations virtuelles avant de les mettre en œuvre dans le monde réel.

 

6.    Sécurité au travail

Il est enfin possible de former des travailleurs à des environnements dangereux ou à des situations d’urgence, comme les incendies ou les accidents industriels. Les simulations virtuelles permettent d’acquérir des compétences en matière de sécurité et de réagir efficacement en cas de danger.

La liste n’est bien sûr pas limitative. La réalité virtuelle peut aider à l’optimisation de la chaîne d’approvisionnement, à la présentation de produits par les équipes marketing, à concevoir des usines entières, ou encore à faire du contrôle qualité.

La gamme de solutions CAO, FAO, ERP TopSolid

Les avantages de la réalité virtuelle en usine

  • Réduction des coûts : en utilisant la réalité virtuelle pour la conception et le prototypage, les entreprises peuvent identifier et résoudre les problèmes de conception plus tôt, ce qui réduit les coûts de développement.
  • Amélioration de la productivité : la réalité virtuelle permet d’optimiser les processus industriels, d’améliorer l’efficacité opérationnelle et de réduire les erreurs grâce à des simulations et des visualisations précises.
  • Collaboration à distance : les équipes dispersées géographiquement peuvent collaborer efficacement grâce à la réalité virtuelle, en partageant des modèles 3D, en annotant des projets et en travaillant ensemble en temps réel.
  • Sécurité accrue : en utilisant la réalité virtuelle pour la formation et la simulation, les travailleurs peuvent être formés à des situations dangereuses sans risquer leur sécurité réelle.

 

Inconvénients

  • Sensation d’évasion du monde réel : certains utilisateurs peuvent ressentir une déconnexion avec la réalité lorsqu’ils utilisent la réalité virtuelle, ce qui peut avoir un impact sur leur productivité ou leur engagement dans les tâches réelles.
  • Effets sur la santé : certaines personnes peuvent ressentir des effets indésirables tels que des nausées, des vertiges ou des déséquilibres lorsqu’elles utilisent la réalité virtuelle pendant de longues périodes.
  • Limitations techniques : la qualité des graphismes et des performances peut varier en fonction des équipements utilisés, ce qui peut affecter l’expérience utilisateur.

 

TopSolid’Virtual : un logiciel de présentation 3D nouvelle génération

Parfaitement intégré à l’environnement TopSolid, TopSolid’Virtual permet à vos collaborateurs de réaliser des réunions de validation autour des fichiers 3D, sans qu’aucune expertise 3D ne soit requise. Basé sur le moteur de rendu en temps réel le plus avancé du marché, TopSolid Virtual offre une visualisation ultraréaliste, sans aucun temps de calcul. Grâce à la bibliothèque de matériaux, d’environnements et d’objets 3D, vous pouvez transformer votre fichier CAO en une scène réaliste en quelques clics !