Comment la conception 3D et l’ingénierie digitale optimisent les rapports d’avancement ?

Comment la conception 3D et l’ingénierie digitale optimisent les rapports d’avancement ?

Les projets tunnels, sans aucun contact avec le client, sauf au début et à la fin, est-ce de l’histoire ancienne ? Malheureusement non. C’est la hantise de nombreux clients et souvent un pis-aller pour certains prestataires soumis à des contraintes financières et de temps trop fortes. Ce qui disparaît en premier quand un projet commence à mal tourner : l’organisation, et en particulier la documentation, comme les rapports d’avancement. Ils sont pourtant d’une importance capitale pour toutes les parties prenantes.

Dans le secteur de l’industrie, en créer régulièrement peut réellement prendre beaucoup de temps, pour un résultat souvent aride voire inutilisable. Grâce à la conception 3D et à l’ingénierie digitale il est possible de générer rapidement des documents lisibles et des vues efficaces, qui apportent aux clients une vision claire de l’état du projet.

Un rapport d’avancement, c’est quoi exactement ?

Vous savez probablement ce qu’est un rapport d’avancement. En revanche, il est fort possible que vous n’en maîtrisiez pas toutes les subtilités ou pire, que vous pensiez que c’est plutôt inutile.

Alors mettons-nous d’accord…

Un rapport d’avancement est un document qui permet de suivre et de communiquer l’état d’un projet, à un moment donné, à différentes parties prenantes. Il fournit une vue d’ensemble des activités réalisées, des tâches accomplies, des résultats obtenus et des problèmes éventuellement rencontrés. Grâce à lui on peut évaluer la progression du projet et prendre des décisions basées sur des informations actualisées.

Un projet de CAO 3D, par exemple pour la conception d’une machine, pourrait inclure les éléments suivants :

  • Description du projet : Le rapport peut commencer par une description détaillée du projet incluant l’objectif du projet, les spécifications requises, les contraintes techniques, les exigences fonctionnelles, et les délais prévus.
  • Étapes de conception : Vue d’ensemble des différentes étapes de conception suivies pour concevoir la machine en utilisant la CAO 3D. Il peut s’agir de la modélisation 3D initiale, la création des assemblages, l’ajout des fonctionnalités spécifiques, l’optimisation des performances, etc.
  • Modèles 3D : Présenter les modèles 3D créés pour la machine à l’aide d’un logiciel de CAO 3D. Ces modèles peuvent montrer la structure de la machine, les composants individuels, les connexions, les mécanismes, etc. Ils servent à visualiser et à valider la conception.
  • Résultats des simulations : Si des simulations ont été effectuées pour évaluer les performances de la machine, les résultats de ces simulations peuvent être inclus dans le rapport d’avancement. Cela peut comprendre des analyses de résistance des matériaux, des simulations de mouvement, des tests de collision, etc.
  • Problèmes rencontrés : Mentionner les problèmes rencontrés tout au long du processus de conception. Ici, on soulèvera les difficultés techniques, les limitations du logiciel de CAO, les contraintes de fabrication, les retards, etc. Les mesures prises pour résoudre ces problèmes peuvent également être mentionné
  • Progression par rapport au plan initial : Le rapport peut fournir une comparaison entre l’état d’avancement réel du projet et le plan initial établi. Cela permet d’évaluer si le projet est en avance, en retard ou conforme au calendrier prévu. Les écarts éventuels peuvent être expliqués et des ajustements peuvent être suggérés.
  • Collaborations et communications : Tracer l’historique des interactions avec les autres membres de l’équipe de conception, les fournisseurs, les partenaires ou les clients. Cela inclut les réunions, les échanges d’informations, les demandes de clarification, etc.
  • Étapes suivantes : Enfin, le rapport d’avancement peut conclure en mettant en évidence les prochaines étapes du projet. Cela peut inclure les tâches restantes, les échéances à venir, les livrables prévus, les tests à effectuer, etc.

Il est toujours possible de simplifier le niveau de détail des rapports, pour ne garder que ce qui est réellement utile.

 

Quelle est l’influence d’un rapport d’avancement sur le déroulement d’un projet ?

Les rapports d’avancement s’intègrent dans le processus global de gestion de projet et leur rôle est essentiel.

Ils sont anticipés lors des phases de planification, complétés pendant les phases d’exécution, ils permettent d’identifier les écarts et prendre des mesures correctives lors des phases de suivi et de contrôle, facilitent la communication entre les parties prenantes et enfin, les informations recueillies aident à réévaluer et ajuster le projet.

Si vous voulez faire de bons rapports d’avancement, vous pouvez assez facilement vous y perdre. Alors comment faire pour rendre ça fluide ?

La gamme de solutions CAO, FAO, PDM et ERP TopSolid

L’aide de la conception 3D collaborative dans les rapports d’avancement

Au cours d’un projet, lors de la phase de conception, vous n’avez pas forcément besoin d’avoir un rendu en temps réel. Vous n’êtes pas arrivé au bout et beaucoup d’éléments peuvent encore varier.

Néanmoins, vous pouvez avoir envie de communiquer le projet en l’état à une personne externe. Par exemple le client, qui peut demander un rapport d’avancement à n’importe quel moment.  Vous devez être capable de proposer un modèle 3D, et vous pouvez le faire de deux façons : soit uniquement le visuel, soit le visuel avec l’arborescence des pièces.

Comment ?

Vous avez trois possibilités :

  • Projeter à l’extérieur le projet dans son état actuel sous la forme d’un 3D qui n’est pas forcément du rendu réaliste. Chez nous, cela s’appelle TopSolid Viewer : on fournit des données, puis l’interlocuteur les charge et voit la même chose que ce qu’on a sur notre poste.
  • Autoriser un utilisateur à se connecter sur un Product Data Manager (PDM). À ce moment il peut voir sa machine à travers une simple interface web, ou un téléphone portable ou une tablette mobile. Concrètement, on lui envoie un lien qui va lui donner un accès.
  • Dernière méthode : envoyer par un email un simple lien. L’utilisateur se connecte ensuite depuis un site web dans lequel on lui a partagé de l’information 3D.

 

Quand faut-il envoyer un rapport d’avancement lors d’un projet CAO 3D ?

Le processus décrit ci-dessus peut intervenir plusieurs fois dans le cycle de conception du produit. L’idée, c’est d’itérer avec le client, qui pourra faire des amendements, des ajustements, des corrections, etc.

L’historique doit permettre de pister toutes ces interactions et c’est là que le PDM prend tout son rôle. Grâce à lui, on sait tout ce qui s’est passé. On sait si on a envoyé un prototype à un client et à quelle date, on connaît sa réponse, puis le traitement qui a été fait suite à cette réponse, etc. Tout est pisté dans l’environnement de gestion.

Une fois au bout de votre projet, émaillé de nombreux échanges, partages, discussions, vous pouvez commencer à faire la revue en réalité virtuelle. C’est toujours itératif, et vous pouvez avoir envie de revenir sur différents choix de conception.

Si vous faites cela « à la main » (revenir sur les étapes de conception) la complexité peut devenir ingérable. Il vaut mieux que le système soit suffisamment intelligent pour tout reconstruire seul, sinon vous pouvez y passer un temps monstrueux.

 

La clé de voûte d’un bon rapport d’avancement : le Product Data Manager

Vous l’avez peut-être déjà constaté dans vos projets, chacun et chaque entreprise peut avoir sa propre définition de ce que devrait être un rapport d’avancement. De zéro formalisme (le client ne sait rien, ou au contraire, il dispose d’un accès total en temps réel sans explications) à un document complexe et parfois totalement inutilisable, les variations sont infinies.

Lire aussi Atouts et critères de choix du PDM pour la CFAO

Les techniques de CAO 3D collaboratives, couplées à un Product Data Manager (PDM) efficace, sont la clé. Elles permettent à la fois de gagner du temps et de la simplicité. Elles permettent également de normaliser les échanges, diminuer les risques d’erreurs, capitaliser les savoirs, ou encore sécuriser les données. Vous souhaitez en savoir plus ? Contactez-nous !

La configuration sur-mesure : pourquoi les PME/PMI doivent-elles s’y mettre ?

La configuration sur-mesure : pourquoi les PME/PMI doivent-elles s’y mettre ?

Dans l’imaginaire collectif, une production rentable est synonyme d’uniformisation, dans l’objectif de concevoir en masse et à moindres coûts. Mais la production constante de nouveautés et la volonté d’hyperpersonnalisation des consommateurs viennent remettre en question cette idée. Pour faire face à ces enjeux, la configuration sur mesure fait office de solution particulièrement intéressante pour les petites et moyennes structures industrielles. Elle permet en effet de conjuguer l’envie de personnalisation des consommateurs et la viabilité économique de l’entreprise. Explications.

La configuration sur mesure, une composante de l’ingénierie digitale

Avec l’intégration de technologies numériques et l’automatisation des systèmes d’informations, l’ingénierie 4.0 (ou digitale) a révolutionné les processus de conception, fabrication et production d’objets. Dans ce contexte, la configuration-sur-mesure émerge : l’outil digital permet aux utilisateurs d’ultra personnaliser leurs produits en jouant sur une multiplicité de combinaisons possibles. Son produit étant simulé en 3D, le client a alors tout le loisir d’ajuster les modifications afin d’arriver au résultat espéré. Dans un environnement productif de plus en plus concurrentiel, la configuration sur mesure permet de répondre à la montée en puissance de la mass customisation – l’envie de personnalisation des consommateurs – et à l’enjeu de flexibilité de la production en résultant. Désormais, les industries souhaitant rester compétitives doivent être capables de modifier rapidement leurs lignes de fabrication sans perdre en qualité. Pour cela, il leur est donc essentiel d’investir dans un outil performant permettant de multiplier les configurations.  

 

La configuration sur mesure : un outil bénéfique à tous les niveaux de l’entreprise

Si la configuration sur mesure est avant tout perçue comme un outil d’aide à la vente, cette technique ne bénéficie pas qu’au service commercial – notamment dans le secteur industriel. La configuration sur mesure offre de multiples avantages à différents niveaux de l’entreprise. Elle permet de :

  • Décupler la fiabilité de la production: la visualisation 3D et le détail des modifications effectuées par le bureau d’études lors de la conception permettent de lancer la fabrication de produits complexes sans risques d’erreur.
  • Proposer des prix cohérents, mis à jour en temps réel : la configuration sur mesure offre la possibilité de voir l’avancée du prix en temps réel en fonction des modifications apportées lors de la conception. C’est l’assurance de vendre et de produire au juste prix sans rogner sur les marges.
  • Toucher un marché plus large: la multiplicité des configurations possibles permet de séduire une plus grande diversité d’acheteurs. De plus, la configuration sur mesure crée un lien continu entre la conception et le produit final, ce qui permet de lancer en fabrication uniquement les produits qui vont être vendus.
  • Favoriser l’autonomie des clients : décisionnaire du début jusqu’à la fin de la conception, l’utilisateur a ainsi la possibilité d’ultra-personnaliser son produit. La configuration sur mesure réduit ainsi les allers-retours entre le client et le bureau d’études et offre un gain de temps important à ce dernier.
  • Améliorer la compétitivité de tout type d’entreprise: grandes entreprises, PME, PMI… Cette technologie est accessible à tout type d’industrie. En effet, dans le cadre d’une stratégie de production en masse, les petites structures peuvent avoir du mal à rester rentables si elles n’ont pas la possibilité de se développer pour produire plus. Grâce à la configuration-sur-mesure, les TPE, PME et PMI ont ainsi la possibilité d’augmenter leur rentabilité, sans avoir à décupler leur production.

La gamme de solutions CAO, FAO, PDM et ERP TopSolid

Top Solid’Design : la configuration sur mesure au service des industriels

TopSolid’Design est un logiciel de CAO conçu pour optimiser le travail du bureau d’études à toutes les étapes de la conception. Dans cette optique, le module Configuration des produits permet aux concepteurs de proposer de la configuration sur mesure.

Le processus est relativement simple : les pièces sont configurées à partir du modèle 3D et de ses variantes possibles, le tout conçu à partir des données natives du bureau d’études. En quelques clics, l’utilisateur a ainsi la possibilité de modifier le visu du produit en fonction de ses envies et de son budget, qui s’adapte en temps réel. A la fin de la configuration, le bureau d’études reprend le fichier reconfiguré, y apporte les modifications requises par l’utilisateur et l’envoie en fabrication. Autant adapté en B2B (pour les clients industriels, revendeurs ou partenaires) qu’en B2C, ce module répond à la demande de personnalisation de l’utilisateur tout en optimisant le travail du bureau d’études.

Solution modulaire, TopSolid’Design interagit avec la plupart des formats du marché – y compris avec notre logiciel de fabrication TopSolid’Cam – sans pertes de données. Traçabilité de l’ensemble du processus de conception, gain de temps pour le bureau d’études grâce au travail collaboratif et au partage natif à la CAO, sécurité des données et des accès… Notre solution flexible s’adapte aux besoins des concepteurs dans le domaine de l’industrie.

Alors, prêts à essayer le logiciel TopSolid’Design ? Contactez-nous !

La CFAO au service de la rectification sur vos machines-outils

La CFAO au service de la rectification sur vos machines-outils

Plus précise que les opérations d’usinage traditionnelles, la rectification permet de modifier très finement la surface d’un produit grâce à la technique d’usinage par abrasion. Néanmoins, investir dans les machines-outils adéquates pour réaliser ce type d’opération représente un coût important pour les entreprises, d’autant plus que leur pilotage peut s’avérer difficile pour les programmeurs. Pour faciliter la rectification sur ces machines-outils, certains fabricants explorent ainsi les possibilités offertes par la CFAO. Mais quels avantages supplémentaires celle-ci présente-t-elle pour cette activité ? Explications.

Les enjeux de la rectification

En utilisant le principe d’usinage par abrasion, la rectification permet d’obtenir une précision dimensionnelle particulièrement élevée sur les pièces, ce qui permet de mieux répondre aux exigences du client. En effet, alors que les opérations d’usinage traditionnelles procèdent par enlèvement de copeaux, la rectification agit plus finement sur la matière en polissant celle-ci à l’aide d’une meule.

Si l’efficacité de cette méthode n’est pas remise en doute, elle constitue néanmoins un investissement important pour les entreprises : celles-ci doivent en effet acheter les machines-outils adaptées à ces opérations. Tout l’enjeu des organisations consiste donc à mesurer la rentabilité des solutions proposées. Pour accomplir des opérations de rectification elles ont alors la possibilité :

  • Soit d’investir dans des rectifieuses, des machines dédiées exclusivement à la rectification.
  • Soit d’investir dans des machines combinées permettant de faire à la fois de l’usinage et de la rectification.

 

Les limites d’une programmation « au pied de la machine »

Dans le premier cas de figure évoqué ci-dessus, c’est-à-dire sans solution qui combine usinage et rectification, les entreprises sont contraintes de s’adapter pour créer des programmes de rectification au pied de la machine.

Les inconvénients d’une telle approche sont multiples :

  • Manque de flexibilité: contrairement à la FAO, cette programmation ne permet pas de faire la simulation de la machine et les contrôles de collision.
  • Coût important: ce type de programmation nécessite d’acheter une rectifieuse en plus de la machine-outil, auxquels s’ajoutent des coûts de manutention.
  • Risques d’imprécisions: Le déplacement des pièces de la machine-outil à la rectifieuse amplifie les risques d’imprécision.
  • Temps de programmation conséquent : la programmation des machines-outils et le réglage de la rectifieuse peuvent s’avérer chronophages pour les équipes en charge.

Un rapport d’avancement, c’est quoi exactement ?

Vous savez probablement ce qu’est un rapport d’avancement. En revanche, il est fort possible que vous n’en maîtrisiez pas toutes les subtilités ou pire, que vous pensiez que c’est plutôt inutile.

Alors mettons-nous d’accord…

Un rapport d’avancement est un document qui permet de suivre et de communiquer l’état d’un projet, à un moment donné, à différentes parties prenantes. Il fournit une vue d’ensemble des activités réalisées, des tâches accomplies, des résultats obtenus et des problèmes éventuellement rencontrés. Grâce à lui on peut évaluer la progression du projet et prendre des décisions basées sur des informations actualisées.

Un projet de CAO 3D, par exemple pour la conception d’une machine, pourrait inclure les éléments suivants :

  • Description du projet : Le rapport peut commencer par une description détaillée du projet incluant l’objectif du projet, les spécifications requises, les contraintes techniques, les exigences fonctionnelles, et les délais prévus.
  • Étapes de conception : Vue d’ensemble des différentes étapes de conception suivies pour concevoir la machine en utilisant la CAO 3D. Il peut s’agir de la modélisation 3D initiale, la création des assemblages, l’ajout des fonctionnalités spécifiques, l’optimisation des performances, etc.
  • Modèles 3D : Présenter les modèles 3D créés pour la machine à l’aide d’un logiciel de CAO 3D. Ces modèles peuvent montrer la structure de la machine, les composants individuels, les connexions, les mécanismes, etc. Ils servent à visualiser et à valider la conception.
  • Résultats des simulations : Si des simulations ont été effectuées pour évaluer les performances de la machine, les résultats de ces simulations peuvent être inclus dans le rapport d’avancement. Cela peut comprendre des analyses de résistance des matériaux, des simulations de mouvement, des tests de collision, etc.
  • Problèmes rencontrés : Mentionner les problèmes rencontrés tout au long du processus de conception. Ici, on soulèvera les difficultés techniques, les limitations du logiciel de CAO, les contraintes de fabrication, les retards, etc. Les mesures prises pour résoudre ces problèmes peuvent également être mentionné
  • Progression par rapport au plan initial : Le rapport peut fournir une comparaison entre l’état d’avancement réel du projet et le plan initial établi. Cela permet d’évaluer si le projet est en avance, en retard ou conforme au calendrier prévu. Les écarts éventuels peuvent être expliqués et des ajustements peuvent être suggérés.
  • Collaborations et communications : Tracer l’historique des interactions avec les autres membres de l’équipe de conception, les fournisseurs, les partenaires ou les clients. Cela inclut les réunions, les échanges d’informations, les demandes de clarification, etc.
  • Étapes suivantes : Enfin, le rapport d’avancement peut conclure en mettant en évidence les prochaines étapes du projet. Cela peut inclure les tâches restantes, les échéances à venir, les livrables prévus, les tests à effectuer, etc.

Il est toujours possible de simplifier le niveau de détail des rapports, pour ne garder que ce qui est réellement utile.

 

Quelle est l’influence d’un rapport d’avancement sur le déroulement d’un projet ?

Les rapports d’avancement s’intègrent dans le processus global de gestion de projet et leur rôle est essentiel.

Ils sont anticipés lors des phases de planification, complétés pendant les phases d’exécution, ils permettent d’identifier les écarts et prendre des mesures correctives lors des phases de suivi et de contrôle, facilitent la communication entre les parties prenantes et enfin, les informations recueillies aident à réévaluer et ajuster le projet.

Si vous voulez faire de bons rapports d’avancement, vous pouvez assez facilement vous y perdre. Alors comment faire pour rendre ça fluide ?

 

 

La gamme de solutions CAO, FAO, PDM et ERP TopSolid

La CFAO comme moyen d’optimiser la rectification sur les machines-outils

Devant ces limites, certains fabricants ont développé des machines combinées, qui grâce à la CFAO, permettent :

  • D’usiner une pièce en fraisage et tournage dans un premier temps ;
  • De rectifier cette même pièce dans un second temps.

Comme les manipulations s’effectuent sur la même machine, la pièce n’a ainsi pas besoin d’être déplacée. Ce mode de fonctionnement permet donc d’éliminer les erreurs de repositionnement dues au déplacement de la pièce du centre d’usinage à la rectifieuse et offre un précieux gain de temps en termes de manutention.

 

Point d’attention : la nécessité d’avoir un outil CFAO dédié à la rectification

Pour les entreprises équipées de machines combinant usinage et rectification, le choix d’un logiciel de CFAO adapté est donc crucial. En effet, toutes les solutions de CFAO ne contiennent pas des opérations de rectifications dédiées : certaines d’entre elles proposent ainsi de détourner des opérations d’usinage en opérations de rectification. Procédé peu pertinent, car la méthode pour piloter une meule en rectification diffère beaucoup de celle utilisée en fraisage ou en tournage.

Ce type de solution n’apporte donc aucune plus-value au programmeur, contraint d’ajuster manuellement le code ISO afin d’obtenir le bon état de surface sur sa pièce. C’est pourquoi, il est fortement conseillé aux entreprises d’opter pour un outil CFAO qui a pensé l’opération de rectification de manière spécifique.

 

TopSolid’Cam : un logiciel conçu pour optimiser la rectification sur les machines-outils

Logiciel de CFAO complet et performant, TopSolid’Cam accompagne et facilite la conception des programmeurs grâce à :

  • Une intégration facile et complète de la solution ;
  • Une interopérabilité avec tous les logiciels de CAO ;
  • Un environnement de travail en gestion libre ;
  • Une optimisation de la production grâce à un processus de duplication ;
  • Différents niveaux de simulation ;
  • Une gestion et un suivi des modifications ;
  • Une réponse à des besoins variés en fraisage et usinage.

Plus spécifiquement, la fonctionnalité « rectification sur centre d’usinage » proposée par TopSolid’Cam permet aux clients équipés d’une machine-outil combinant usinage et rectification une gestion optimisée de cette opération. En effet, la solution offre la possibilité de programmer la rectification directement depuis le logiciel, avant même que la pièce ne soit montée sur la machine. Conçue spécifiquement pour faire de la rectification sur machine, cette fonctionnalité s’adapte aux caractéristiques de chaque opération et facilite le travail du programmeur.

Vous souhaitez en savoir plus sur la fonctionnalité « rectification sur centre d’usinage » proposé par TopSolid ? Faites une demande de démonstration auprès de notre équipe.

Facturation électronique : se préparer dès maintenant

Facturation électronique : se préparer dès maintenant

La réforme de la facturation électronique

 

L’ordonnance n° 2021-1190 du 15 septembre 2021 de la loi de finance 2020 a confirmé le calendrier de généralisation de la facturation électronique.

• L’article 153 indique que « les factures des transactions entre assujettis à la taxe sur la valeur ajoutée sont émises
sous forme électronique et les données y figurant sont transmises à l’administration pour leur exploitation à des fins, notamment, de modernisation de la collecte et des modalités de contrôle de la taxe sur la valeur ajoutée ».

• La mise en place du Contrôle des Transactions en Continu (CTC) a pour objectif de lutter contre la fraude à la TVA, d’apporter des gains de productivité grâce à la dématérialisation et de simplifier à terme les obligations déclaratives de TVA.

• Il rend obligatoire l’échange électronique de factures pour les transactions domestiques entre assujettis à la TVA (e-invoicing B2B [Business-to-Business]) complété par l’obligation de transmission de données complémentaires à l’administration pour les transactions interentreprises non domestiques appelé B2B International, et entre les entreprises et le consommateur final en France appelé B2C (Business-to-Consumer), ainsi qu’avec les données de paiement des transactions. La transmission de ces données est appelée e-reporting.

Le calendrier de la réforme

Le dispositif se déploiera progressivement jusqu’en 2026.

 

• Dès le 1er juillet 2024, toute entreprise assujettie à la TVA sera dans l’obligation d’utiliser le dispositif dès lors
que le fournisseur sera dans l’obligation d’émettre des factures électroniques.

• L’obligation pour les émissions de factures est échelonnée de juillet 2024 à janvier 2026.

Qu’entend-on par facture électronique ?

 

• Conformément à l’article 289 bis du Code général des impôts, une facture électronique est une facture émise, transmise et reçue sous une forme dématérialisée et qui comporte nécessairement un socle minimum de données sous forme structurée, ce qui la différencie des factures « papier » ou du PDF ordinaire.

• Une facture scannée, imprimée puis numérisée avant envoi ou générée en PDF ordinaire avec envoi par mail ne sera pas considérée comme facture électronique au sens du dispositif.

• Une facture électronique est une facture qui est émise, transmise et reçue dans un format électronique structuré permettant son traitement automatique. Elle doit contenir les mentions obligatoires et garantir l’intégrité du contenu (la facture ne doit pas être modifiée), l’authenticité de l’origine (garantir l’identité de l’émetteur) et la lisibilité (le fichier doit être lisible par tous).

• Conformément au Décret n°22-1299 du 7 octobre 2022 , rappel des nouvelles mentions obligatoires devant être présentes sur les factures :

• Le numéro SIREN (ou SIRET) du client (s’il est établi en France).
• L’adresse de livraison si elle est différente de l’adresse de facturation et de l’adresse du client.
• La nature de l’opération qui donne lieu à la création de la facture (vente de biens, vente de prestations de service ou opérations mixtes)
• Mention “Option pour le paiement de la TVA d’après les débits” lorsque l’entreprise assujettie a opté pour le paiement de la taxe d’après les débits.
• Le Portail Public de Facturation (PPF), qui centralisera à terme la totalité des transactions de facturation en France, accepte trois formats structurés : UBL (xml), CII (xml) et Factur-X (mixte PDF/A3-xml)

Le dispositif

 

Les transactions s’effectueront via l’écosystème du portail public de facturation appelé « Schéma en Y » :

 

• Pour assurer l’adressage des factures aux bons destinataires, un annuaire des entreprises est centralisé et accessible par le Portail public de facturation (PPF) ou les Plateformes de Dématérialisation Partenaires (PDP).

• Pour s’assurer de recevoir les factures (obligation au 1er juillet 2024), toutes les entreprises assujetties doivent s’identifier dans l’annuaire.

• Chaque entreprise devra également choisir au moins une plateforme (PDP ou PPF) avant juillet 2024.

• Attention, ne pas se précipiter dans le choix d’une plateforme PDP. À ce jour aucune plateforme privée n’est immatriculée. La liste des PDP immatriculées devrait être communiquée dans le courant du dernier trimestre 2023.

• Il est important d’analyser et d’identifier ses besoins, de s’informer sur le périmètre des prestations proposées par le PPF ou les PDP, et de s’assurer que ces services seront bien en adéquation avec les besoins.

• Les services du Portail Public de facturation gratuits sont détaillés sur le lien suivant : Services-du-Portail-Public-deFacturation

• Dans la situation de flux EDI déjà en place et opérationnels, le dispositif n’impose pas de remettre en cause la
solution en place. Certains prestataires de service EDI se positionnent comme candidat PDP, d’autres comme OD.
Il faut simplement s’assurer que le prestataire EDI, s’il se positionne comme OD, assurera la connexion avec la plateforme que vous choisirez.

La facturation électronique avec TopSolid’Erp

 

Topsolid ne se positionne pas comme candidat PDP. Cependant, pour faciliter les transactions de factures au sein de ce nouveau dispositif, un nouveau module « TopSolid’Erp / Facturx » permettra de réceptionner ou d’émettre les factures au format Factur-X qui est l’un des trois formats du socle accepté par le PPF et que les PDP doivent être en mesure de gérer également.

Factur-X est un format de facture électronique basé sur les standards franco-allemands en respect de la norme sémantique européenne EN16931 publiée par le Comité Européen de Normalisation (CEN) en 2017.

Avantage de Factur-X : c’est un format dit « hybride » ou « mixte » qui se compose à la fois du format lisible de la facture (fichier PDF/A3) contenant toutes les données utiles à son traitement, et des données de facture en fichier structuré (xml) permettant aux systèmes d’information de procéder à une intégration automatisée.

Le choix du PPF comme plateforme est possible, néanmoins nous vous conseillons de passer par un OD. La liaison entre « TopSolid’Erp / Facturx » et la solution OD devra être validée par nos services techniques puisque dépendante des outils proposés par le prestataire. Il en est de même pour les connexions PDP. Nous serons en mesure de réaliser des tests de connexion avec certaines PDP lorsque la liste des immatriculations sera diffusée.

Le nouveau module « Facturx » de TopSolid’Erp se positionne comme un « sas » de réception/émission de factures entre la base de données de TopSolid’Erp et la plateforme (OD/PPF – OD/PDP – PDP). Il sera compatible avec les versions 5.12 et 5.16 de TopSolid’Erp.

Le travail de préparation pour les entreprises

 

• La transition vers la facture électronique va sans doute engager des changements d’habitudes et des actions à prévoir pour être prêt lorsque vous serez concernés par les obligations du dispositif.

• Voici quelques conseils sur les actions à mener :

• Vérifier les informations des fiches tiers clients et fournisseurs (Adresses, SIREN, SIRET, TVA intracommunautaire,
IBAN, …).

• Vérifier la conformité des factures au regard des informations obligatoires (https://www.economie.gouv.fr/entreprises/factures-mentions-obligatoires).

• Vérifier la concordance de votre plan comptable avec les tiers et articles de TopSolid’Erp.

• Auditer les processus de facturations, achats et ventes et identifier les éventuelles nouvelles pratiques
à mettre en place (export, B2C, autoliquidation, factures rectificatives, acomptes, avoirs, …).

• Ce travail d’audit interne est très important. Il permet d’identifier vos besoins par rapport aux règles des cas d’usages
standardisés et orienter sur le choix de la plateforme en fonction des prestations proposées.

• Consulter votre expert-comptable.

S’informer, rester en veille sur les parutions officielles de l’administration fiscale.

https://www.economie.gouv.fr/cedef/facturation-electronique-entreprises
https://fnfe-mpe.org/reforme-2024-2026/
https://www.impots.gouv.fr/…donnees-de-facture-a-transmettre-sous-format-structure (pdf)
https://www.impots.gouv.fr/…donnees-de-transactions-a-transmettre-sous-format-structure (pdf)
https://www.impots.gouv.fr/…FAQ – Facturation électronique (pdf)

Mise en œuvre

 

Le coût de la mise en place de Factur-X va varier en fonction de plusieurs facteurs, tels que vos besoins sur le niveau d’automatisation souhaité, si EDI ou pas, vos ressources disponibles et les prestataires de services que vous choisissez. Par exemple les tarifs des OD et PDP dépendront des fonctionnalités que vous proposeront ces acteurs. Cependant vous pouvez éventuellement recourir au service du PPF qui est gratuit, mais en contrepartie, vous ne bénéficierez que d’un service minimum.

Vous devrez également préparer votre système d’information pour respecter les exigences Factur-X, et il important de sensibiliser et de former votre personnel sur la facturation électronique.

 

Success Story : TopSolid by Rabumeca

Success Story : TopSolid by Rabumeca

Etablie dans le département de l’Ain, l’entreprise Rabumeca élabore et fabrique des ensembles mécano-soudés en acier, inox et aluminium pour différents secteurs. Créée en 1989, la société justifie de nombreuses années d’expérience dans son domaine, qui lui ont notamment valu d’obtenir le prix « qualité, coût, délai » décerné par ArcelorMittal en 2013. En pleine expansion, Rabumeca a intégré depuis 2020 le logiciel TopSolid’Design à sa conception. Rencontre avec Sébastien Bridet, gérant de l’entreprise Rabumeca.

Expérience, savoir-faire et conviction : la recette d’une entreprise qui marche 

Portée par plus de vingt ans d’expérience, la société Rabumeca s’est peu à peu déployée dans les secteurs de l’agroalimentaire, la pharmaceutique, la sidérurgie et l’environnement. Aujourd’hui elle compte 20 salariés et comptabilise un chiffre d’affaires de 2,7 millions d’euros en 2021. Au cœur de son projet, on retrouve la détermination d’offrir des services de qualité qui respectent des délais déterminés et la volonté d’établir une relation de confiance avec ses clients et ses partenaires commerciaux.

Le déploiement de Rabumeca dans différents secteurs industriels a permis aux collaborateurs de l’entreprise de développer des compétences techniques variées. Au fil des années, l’entreprise gérée par Sébastien Bridet a également développé son expertise via une politique d’investissements, visant à améliorer la fiabilité et la performance des équipements. Dans cette optique, la collaboration avec TOPSOLID s’est faite tout naturellement.  

Rabumeca et TOPSOLID : une histoire récente

Nécessitant un nouveau logiciel de CAO pour augmenter sa productivité, Rabumeca a lancé un appel d’offres en 2020. Pour l’entreprise, le choix de TOPSOLID a été évident : « Nous avons retenu TopSolid car ce sont les seuls qui ont su nous comprendre et écouter notre besoin. Nous avons eu des interlocuteurs qui étaient du métier et qui ont su adapter leur logiciel de dessin à notre processus de fabrication », relate ainsi Sébastien Bridet.

En application, les collaborateurs utilisent TopSolid’Design pour le lancement en fabrication et la conception de produits en machines spéciales. Nicolas Laibe, chargé d’affaires chez Rabumeca détaille le processus : « J’utilise TopSolid’Design pour récupérer les fichiers 3D des clients et donner les renseignements techniques nécessaires au projet. J’utilise les modules de reconnaissance de tôles et de tubes et j’obtiens les documents nécessaires à la fabrication. » Le logiciel lui permet ainsi de construire « tout ce qui est mise à plat pour le laser, fiche de pliage, les plans de montage par sous-ensembles, les plans d’ensembles avec toute la nomenclature correspondante. »

TopSolid’Design au service du développement de Rabumeca

Logiciel de CFAO spécialisé, TopSolid’Design accompagne les projets de Rabumeca  avec efficacité. Véritable outil de productivité, les équipes apprécient notamment sa facilité d’utilisation.

Un accompagnement sur l’ensemble du processus

Rabumeca a trouvé en TOPSOLID un interlocuteur pédagogue qui a su guider les collaborateurs de l’entreprise dans la prise en main du logiciel : « Nous avons eu une formation de TopSolid’Design de 6 jours au siège de TOPSOLID et nous avons eu une formation spécifique dans nos locaux, adaptée à nos besoins », explique Sébastien Bridget. Selon lui, c’est la qualité des accompagnateurs qui a fait la différence : « Nous avons trouvé des personnes en face de nous qui répondaient quotidiennement à nos besoins, à nos questionnements et qui ont su nous accompagner tout au long de la mise en place du logiciel. »

Une facilité d’utilisation

Pour les chargés d’affaires, TopSolid’Design représente une valeur ajoutée à la création, notamment en termes de facilité d’utilisation. C’est en tout cas ce que dévoile Nicolas Laibe : « Je trouve TopSolid’Design très facile d’utilisation, il nous aide à avoir les bons documents. C’est logique, c’est clair, il y a les bonnes icônes et les bonnes fonctionnalités. Cela reprend bien l’utilisation que l’on a en atelier. »

Un gain de productivité

Plus globalement, c’est un véritable essor de productivité que l’entreprise a constaté grâce à TopSolid’Design. Avec plus d’un an de recul, le gérant de Rabumeca raconte : « TopSolid nous a permis d’automatiser toutes les tâches que l’on faisait manuellement. Les documents de travail nous ont permis de gagner énormément de temps lors du lancement de nos process. » Selon lui, les gains en productivité gagnés par l’entreprise grâce au logiciel sont donc loin d’être négligeables : « On estime avoir gagné environ 30% de productivité sur le poste méthode », affirme-t-il.

La gamme de solutions CAO, FAO, PDM et ERP TopSolid

Des perspectives de développement étroitement liées à TOPSOLID 

Pour Rabumeca, l’objectif dans un avenir proche c’est de développer ses fonctionnalités pour répondre encore mieux aux besoins de ses clients. Dans cette optique, Sébastien Bridget souhaite intégrer le module devis de TopSolid à son organisation. Par une mise en place de systèmes facilitateurs, ce module permet notamment, via un plan de pièce 2D ou 3D d’obtenir un résultat proche de la réalité de l’atelier. Fière de leur parcours, TOPSOLID se fera encore une fois un plaisir de les accompagner dans cette démarche !