Déploiement d’un ERP : 6 étapes à respecter

Déploiement d’un ERP : 6 étapes à respecter

Élément central de l’industrie 4.0, un ERP (Entreprise Ressource Planning) est un logiciel de gestion qui permet de planifier les ressources d’une entreprise tout en optimisant ses coûts. Outil indispensable, l’ERP facilite l’accès et la saisie des données et s’adapte aux évolutions de l’entreprise. Pour que l’adoption de l’ERP se fasse sereinement, il est important de procéder par étapes. Voici la marche à suivre pour déployer au mieux votre projet d’ERP.

1. Définir les besoins de son entreprise

 

Les questions à se poser

Avant toute chose, il est nécessaire d’établir un diagnostic permettant d’évaluer les besoins que l’ERP doit satisfaire. Pour cela, il est essentiel de formuler des questions concrètes :

  • Quelles sont les données majeures de l’entreprise dans le cadre de ce projet ? Stocks, coûts, production, approvisionnements… Autant de données qui vont permettront de définir clairement votre projet ERP.
  • Quelles sont les raisons qui justifient la mise en place d’un ERP ? Elles sont souvent multiples et dépendent de la taille et de l’activité de l’entreprise. Cela peut être la volonté d’améliorer le suivi et l’exploitation des données, l’envie de remplacer une solution qui ne correspond plus aux évolutions de l’entreprise ou la décision d’en globaliser sa gestion.
  • Qu’est-ce que l’ERP va permettre d’améliorer au sein de l’entreprise ? La modélisation plus précise des données techniques, la favorisation du travail collaboratif ou encore la coordination des services sont autant d’améliorations potentielles qui justifient le déploiement d’un ERP.

 

La rédaction du cahier des charges

Une fois les besoins et les attentes de l’entreprise précisés, il faut maintenant les mettre par écrit pour valider le projet et de disposer d’une marche à suivre à consulter en cas de doute. Le cahier des charges explicite les besoins et les objectifs précédemment déterminés et précise le déroulement du projet, ses spécificités et ses contraintes potentielles. Plus celui-ci est précis, plus l’entreprise gagne du temps au moment de comparer plusieurs ERP et met toutes les chances de son côté pour choisir la solution la plus adaptée à ses besoins.

 

2. Monter une équipe spécifique à la gestion du projet ERP

 

Mettre en place une équipe soudée et compétente est l’un des principaux enjeux pour mener à bien un projet d’ERP. Il n’y a pas d’effectif recommandé, car celui-ci dépendra de la taille de l’entreprise et du niveau de complexité de l’outil choisi. Néanmoins, l’équipe doit systématiquement avoir un chef de projet nommé en interne. Il est important de choisir une personne avec une connaissance globale de l’entreprise afin de bien faire ressortir les différentes activités de celle-ci.
Impliquer la direction de l’entreprise est aussi un bon moyen d’assurer le bon déploiement du projet d’ERP. Il faut notamment s’assurer qu’elle soit bien présente au moment de prendre les décisions stratégiques pour éviter les conflits.

 

3. Choisir un logiciel ERP adapté à ses besoins

 

Une fois l’équipe montée, il est temps de choisir l’ERP qui s’adaptera le mieux aux besoins de l’entreprise. Il existe beaucoup de solutions sur le marché, il faut donc déterminer laquelle il est préférable de choisir selon les enjeux de transformation digitale visés.

Faire le choix d’un ERP sur mesure

La première solution consiste à choisir un ERP « sur mesure », c’est-à-dire un ERP spécialement conçu pour les problématiques d’une entreprise à un moment précis. S’il est performant, cet outil présente tout de même des failles : il représente une charge financière conséquente pour les entreprises et sa pérennité est fragile car elle repose généralement sur une seule personne. De plus, l’ultra spécification de l’outil rend son adaptabilité plus compliquée en cas de changements dans l’entreprise. Il est donc souvent conseillé de choisir un ERP standard, moins onéreux et plus malléable.

ERP généraliste ou ERP métier ?

Un ERP dit « généraliste » nécessite une verticalisation, c’est-à-dire qu’il implique l’intervention d’un intégrateur projet qui va adapter ce modèle standard aux spécificités de l’entreprise. En effet, l’intégrateur projet doit tout d’abord assimiler ces spécificités métier avant d’adapter l’ERP généraliste. Cette solution est tout à fait possible mais elle demande un travail important et technique au coût élevé. Selon son budget, ce n’est donc pas forcément la solution à privilégier pour l’entreprise.

A l’inverse, il est aussi possible d’opter pour ERP orienté métier qui constitue une solution prête à l’emploi. Pensée par un éditeur spécialisé en fonction des problématiques spécifiques à tel ou tel métier, cette solution nécessite donc peu d’adaptations fonctionnelles. De plus, ses fonctionnalités ont été développées et améliorées grâce à différents retours d’expérience, ce qui lui offre une efficacité supplémentaire. Facile d’utilisation, rapide et adaptable, l’ERP métier s’impose comme une solution avantageuse financièrement et particulièrement efficace.

La gamme de solutions CAO, FAO, PDM et ERP TopSolid

4. Communiquer auprès de ses collaborateurs

Informer et communiquer auprès de ses collaborateurs sur toute la durée du projet est nécessaire pour le mener à bien. L’équipe projet aura donc la charge de communiquer avant, pendant et après le projet pour que la transition se fasse au mieux. Voilà trois points qui nous semblent essentiels à aborder :

Quelles sont les raisons du déploiement de l’ERP dans l’entreprise ?

Qui est concerné par ce changement ? (pôle logistique, RH, communication…)

Comment va se dérouler la mise en place de l’ERP dans l’entreprise ?

5. Lancer le déploiement

Après avoir choisi le bon ERP, il est désormais temps de passer au déploiement du logiciel. Pour cela, il y a plusieurs étapes à respecter.

D’abord, il s’agit de paramétrer l’ERP : c’est une étape primordiale permettant d’aligner le progiciel aux problématiques identifiées lors du diagnostic. Deuxièmement il faut tester l’ERP autant de fois qu’il faudra pour ajuster l’outil aux besoins définis. Enfin, il est possible de déployer l’ERP en veillant à sa maintenance pour qu’il reste le plus efficace possible dans la durée.

Pour gérer au mieux le déploiement opérationnel du logiciel, certains éditeurs tels que TOPSOLID proposent des journées méthodologiques pour aider les utilisateurs à se familiariser avec le nouvel outil. Dans ce cadre, un interlocuteur TOPSOLID se déplace dans vos locaux pour former vos équipes au nouvel outil et répondre à leurs questions. Il est également important d’étudier l’accompagnement proposé à plus long terme. TOPSOLID propose par exemple une hotline qui synthétise les besoins des clients et transmet les informations aux agences.

  • Lire aussi : Comment TOPSOLID vous accompagne dans tout le process d’utilisation de votre logiciel CFAO

 

6. Former ses collaborateurs

C’est une étape majeure du déploiement. Maintenant que l’ERP est installé, il ne faut pas oublier de former ses collaborateurs. Un éditeur qui s’adapte aux évolutions internes de l’entreprise est primordial pour être efficace. Pour un bon investissement, la formation des utilisateurs doit se faire de manière continue dans l’entreprise.

Le déploiement d’un ERP comprend donc plusieurs étapes essentielles allant du diagnostic des besoins à la formation des collaborateurs. Quel que soit son choix d’ERP, il est en tout cas essentiel pour une entreprise de réfléchir longuement au projet en amont afin de définir la solution la plus adaptée à ses besoins à long terme.

Vous êtes à la recherche d’un ERP ? TopSolid’Erp est une solution clef en main, conçue par des experts qui vous accompagnent sur le long terme et assurent la réussite de votre projet. Vous souhaitez en savoir plus ?  Contactez-nous !

Post-processeurs : comment TOPSOLID vous accompagne dans leur mise au point

Post-processeurs : comment TOPSOLID vous accompagne dans leur mise au point

Conçus pour traiter les données propres à la conception d’une pièce sur une machine spécifique, les post-processeurs sont des programmes essentiels en CFAO. Comme chaque post-processeur est unique, il existe plusieurs logiciels d’aide à leur programmation que l’on appelle des générateurs de post-processeurs. Si la tentation est parfois grande pour les entreprises d’effectuer en interne le travail de mise au point des post-processeurs à l’aide de ces outils, que ce soit pour des raisons économiques ou parce qu’elles pensent pouvoir y arriver facilement, force est de constater que souvent, ce n’est pas une réussite. Si vous souhaitez mettre en route vos machines dans les plus brefs délais pour produire vite et bien, mieux vaut vous faire accompagner par un éditeur de logiciels tel que TOPSOLID qui accompagne ses clients jusqu’au réglage complet des post-processeurs.

Pourquoi vous ne trouverez pas de générateur de post-processeur chez TOPSOLID ?

 

Chez TOPSOLID, nous sommes convaincus que ce n’est pas le métier de nos clients que d’effectuer les réglages d’un post-processeur. Si votre entreprise peut s’appuyer sur d’excellents ingénieurs et techniciens, talentueux en mécanique, la création et le réglage des post-processeurs, même avec un générateur pour les aider, sort de leur domaine de compétences. D’une part, parvenir à mettre au point un post-processeur n’apportera pas de grande valeur ajoutée à leur pratique professionnelle, mais surtout, il sera difficile de cette façon d’aboutir à une mise au point optimale. Or, un mauvais réglage du post-processeur impactera nécessairement la productivité de votre entreprise.

 

Post-processeur : les risques à mal paramétrer son kit PP

Un mauvais paramétrage du post-processeur et du jumeau numérique de la machine peut engendrer plusieurs types de problèmes :

  • Si le jumeau numérique est mal défini, on pourrait avoir des erreurs qui laissent croire que tout va bien en simulation mais en réalité sur la machine cela se traduirait par une collision.
  • Moins grave que ce genre d’incident coûteux mais très gênant, des arrêts machine (code ISO inapproprié, hors course, etc.) et donc des interruptions de production. Ce qui aurait pour conséquence de rallonger les délais et potentiellement de payer des pénalités.
  • Si le post-processeur n’est pas en phase avec les paramètres de la machine cela peut aussi provoquer des collisions et/ou des arrêts machine.

Il faut savoir que pour 2 machines parfaitement identiques (MOCN + CN) on peut avoir des différences de comportement dues à des réglages effectués sur la CN lors de son installation par le vendeur de la machine. Ce différentiel est d’autant plus vrai lorsque les machines sont de génération différente où seule l’année de fabrication change.

 

Post-processeurs : de l’importance de laisser le paramétrage à des spécialistes

Pour toutes ces raisons, TOPSOLID a choisi de ne pas proposer de générateur de post-processeur à destination du grand public. Notre philosophie est d’accompagner nos clients jusqu’au réglage complet de leurs post-processeurs. Ce travail nécessite en effet des connaissances pointues. Forts d’une expérience de plus de 35 ans, les équipes TOPSOLID délivrent les post-processeurs directement dans votre atelier, avec des mises au point sur mesure faites par des hommes de terrain dont c’est le métier. Il s’agit de véritables compagnons qui ont forgé leur expérience au fil des années chez nos clients, qui peuvent s’appuyer sur des connaissances très affutées pour programmer les post-processeurs de façon optimale.

Et là où une personne néophyte pourrait passer plusieurs jours voire être complètement bloquée, nos compagnons, que nous appelons « Hommes PP », sauront toujours faire face à toutes les situations.

 

La gamme de solutions CAO, FAO, PDM et ERP TopSolid

Post-processeurs : la méthode TOPSOLID pour connecter votre FAO avec votre MOCN

 

A la fois proche de ses clients géographiquement, mais également techniquement, les équipes TOPSOLID proposent un accompagnement personnalisé pour chacune des entreprises venant de s’équiper d’un logiciel TopSolid ou de rentrer une nouvelle machine dans leur atelier. Plusieurs étapes sont alors nécessaires :

  1. Faire un relevé d’informations complet pour connaître les machines à piloter, leur commande numérique, les options ajoutées par le fabricant machine (palpage, diviseur, accessoires, outils spéciaux, etc.) et bien entendu la cinématique exacte de la machine et son environnement pour la simulation et éviter les collisions. Cette étape est essentielle, puisque ce sont des combinaisons qui doivent être prises en compte dès le début du projet. En effet, même si les machines sont identiques, les options, les besoins ou les usages peuvent être complétement différents d’un atelier à l’autre. Cette disparité peut avoir des répercussions sur le code ISO à générer et donc sur la mise au point du post-processeur et du jumeau numérique.

  2. Une fois ce relevé d’informations complet effectué, une première phase de développement est réalisée. Elle consiste à créer le jumeau numérique de la machine TopSolid, c’est-à-dire la modélisation 3D de la machine, la description de sa cinématique et la prise en compte de ses options d’une part.
  3. En parallèle, il convient de développer le post-processeur en liaison directe avec ce jumeau numérique qui intègrera bien évidemment le langage ISO adéquat en fonction de la commande numérique (marque et modèle), mais aussi des options (palpage, renvoi d’angle, outils spéciaux) et usages imposés (méthodes de programmation, qualité, etc.) relevés chez le client.
  4. Enfin, une intervention de finalisation et d’optimisation des kits « PPs / Jumeaux numériques » est réalisée par les équipes TOPSOLID PPs sur site. Cela permet ainsi d’effectuer une première mise en route de la machine dans l’atelier avec un programme complet réalisé dans TopSolid’Cam. Chacun des points clés peut alors être validé par vos soins lors du déploiement et permet ainsi à l’homme PP de régler les derniers détails de mise au point.

 

Dans l’absolu, toutes les FAO sont connectables à toutes les MOCN. En revanche, si le code ISO qui en résulte n’est pas correctement écrit par le post-processeur, il se révèle illisible et insuffisant pour la machine. C’est aussi cette capacité de TOPSOLID, à quelques exceptions près, de pouvoir proposer une solution quasi universelle pour toutes les machines, CN, options et usages clients, qui fait sa force.

 

Fanuc, Heindenhain, Citizen, Fagor, Okuma, Philips, Ultimax, DMG, Hermle, Mikron, Mori-seiki, FPT, Forest Liné, Huron, Hurco, Siemens, Nakamura, WFL, MCM, Mazak, Roders, Num, Fidia, Willemin, Star, Haas, Doosan, Bumotec, CMS, Index, Traub… Des milliers de référence sont déjà utilisées en production chez les clients de TOPSOLID. Vous êtes à la recherche d’une solution robuste et de qualité ? Mais aussi d’un accompagnement et un service clé en main ? Ne cherchez plus. Contactez-nous.

Quels avantages à informatiser le processus de contrôle de pièces ?

Quels avantages à informatiser le processus de contrôle de pièces ?

Le contrôle de pièces mécanique permet d’une part de vérifier le respect des spécifications du produit au cours de la production, et d’autre part, de prouver au client final la bonne conformité de ce qui a été fabriqué. Service qualité, service méthodes, opérateurs machines, magasiniers… Processus transverse dans l’entreprise, le contrôle de pièces fait intervenir de nombreux acteurs pour générer un livrable client, si bien qu’il est primordial d’assurer une bonne circulation de l’information, dans une optique d’Usine 4.0. A ce titre et bien d’autres, il est avantageux de dématérialiser le processus de contrôle de pièces.

Les limites d’un contrôle de pièces « à la main »

Selon le domaine d’activité, la complexité de la pièce ou les exigences du client, les contrôles s’opèrent à la première pièce (FAI -First Article Inspection), à chaque pièce par un opérateur au pied de la machine (auto-contrôle), voire à un contrôle final avant livraison.

La première étape du processus de contrôle qualité est le relevé de cotes. Cette étape vise à récupérer les caractéristiques à contrôler à partir du support de départ, qui peut ne pas être le même selon le type de contrôle. La construction du plan de contrôle FAI s’effectue sur le plan 2D fourni par le client (généralement au format PDF), alors que le plan d’auto-contrôle peut être construit à partir des plans 3D de chaque phase de fabrication conçus à partir d’une CAO.

Cette étape peut être réalisée par le service Qualité et parfois par le bureau des méthodes, via une saisie manuelle généralement dans un fichier Excel ou dans l’ERP. Les documents attendus à cette étape sont le plan bullé portant l’identification des cotes à contrôler et le plan de contrôle (la liste des caractéristiques à contrôler et leurs tolérances).

 

Une fois la liste des caractéristiques à contrôler effectuée, la deuxième étape est l’acquisition des mesures soit par le personnel contrôleur, soit par des logiciels tiers de mesure tridimensionnelle. Cette étape nécessite des données propres à l’ordre de fabrication pour connaître notamment le nombre de pièces à produire dans la série. Généralement c’est un format papier ou Excel qui est utilisé. Cette étape peut être réalisée par le service Qualité (FAI, contrôle final), par les opérateurs au pied de la machine (auto-contrôle) ou par le magasinier (contrôle à réception fournisseur / sous-traitance).

Enfin, il incombe en dernier lieu au service Qualité d’interpréter les résultats de mesure à l’aide de modèles probabilistes et d’indicateurs de statistique des procédés. Cette dernière étape sert à définir les stratégies de contrôle et à affiner les fréquences de contrôle des différentes typologies de cotes.

Perte de temps et risques d’erreurs

Lecture du plan, dessin de la bulle à main levée ou via un éditeur de PDF, saisie de la valeur de cote à contrôler sur le support (Excel, papier, ERP), recherche des tolérances dans le tableau de norme, saisie des tolérances dans le support… Lorsqu’il est effectué manuellement, le bullage du plan est très chronophage. Et si une nouvelle version du plan de pièce avec des modifications arrive, le travail est souvent à reprendre de zéro.

Par ailleurs, avec un processus de saisie manuelle, les risques d’erreur de saisie et d’erreur de lecture dans le tableau de normes ne sont pas négligeables.

Travailler avec un support papier ou un fichier Excel pose également un problème de stockage et de traçabilité. Sans compter que le support papier n’est pas idéal dans un atelier de production, du fait des risques de détérioration, traces ou ratures. Ainsi, lorsque la preuve de contrôle doit être envoyée au client, il est fréquent de devoir re-saisir des informations pour mettre au propre.

Enfin, les données n’étant pas informatisées, il n’est pas possible d’établir des indicateurs décisionnels ou de retracer les ressources utilisées.

Pour toutes ces raisons, il est vivement recommandé d’informatiser le processus de contrôle de pièces.

 

La gamme de solutions CAO, FAO, PDM et ERP TopSolid

Informatiser son processus de contrôle de pièces : quels avantages ?

Dématérialiser votre processus de contrôle de pièces va vous permettre de gagner en qualité, en fiabilité et en productivité. L’informatisation vous permettra en outre de mieux assurer le partage des données et de favoriser leur réutilisation au sein de l’entreprise afin de gagner en traçabilité, tout en bénéficiant d’une ergonomie adaptée à chaque étape du processus. En somme, voici les principaux avantages d’une telle démarche :

  • Gagner du temps
    • Lors du bullage
    • Lors de la réutilisation du projet
  • Limiter les erreurs
    • Normes de tolérances et ajustements intégrés au logiciel.
  • Capitaliser sur les données
    • Stocker et centraliser les mesures de diverses provenances (auto-contrôle, MMT)
  • Tracer les contrôles
    • Les mesures et les contrôleurs
    • Les moyens de contrôle
  • Présenter les informations dans un format adapté à chaque étape
  • Fournir des éditions propres

 

TopSolid’Inspection, l’allié de votre contrôle de pièces

TopSolid’Inspection propose une suite de 3 programmes qui couvrent les différentes fonctionnalités attendues dans le processus de contrôle de pièces :

  • Le relevé de cotes
  • Le relevé de mesure
  • L’analyse et statistique des procédés

Voyons dans le détail de quoi il en retourne.

Relevé de cotes

La création d’un Projet d’inspection commence par la saisie d’informations « administratives » (client, référence de pièce, indice, …) et la sélection d’un plan de pièces au format PDF, image (JPG, BMP, TIF) ou vectoriel 2D (DXF/DWG).

Plusieurs cas d’usage peuvent alors être envisagés :

  • L’entreprise souhaitant un processus indépendant peut utiliser TopSolid’Inspection en mode stand-alone en créant manuellement chaque projet.
  • L’entreprise souhaitant rattacher le processus à son ERP peut développer une passerelle pour une création automatique du projet.
  • L’entreprise possédant TopSolid’Erp bénéficie d’une liaison plus intime en standard : création et liaison documentaire du projet en 2 clics, pilotage des relevés de mesure pour chaque ordre de fabrication.
  • L’entreprise possédant TopSolid’Design (CAO) peut créer un projet avec récupération automatique des données d’un tableau de cotation d’une mise en plan.

Dans tous les cas, le bullage du plan récupère les caractéristiques par lecture directe des valeurs dans le PDF ou reconnaissance OCR sur les images.

 

La liste des caractéristiques est complétée avec les informations qualité : tolérances, fréquences de contrôle, moyens de contrôle, phases, traitements de surface…

Les sorties sont l’impression du plan bullé, le rapport de contrôle avec mise en page personnalisée, ainsi qu’une extraction des données vers un format d’échange (TXT, Excel, CSV,…) à destination de logiciels tiers. 

Au cas où une entreprise ne souhaite pas, dans un premier temps, dématérialiser le relevé de mesure, elle peut éditer les documents qui reprennent le processus « papier » ou « fichier » existant. Ainsi, même si l’entreprise n’est pas mûre pour une informatisation complète, elle y trouve son compte dans le gain de temps et la fiabilité des informations qualité.

D’ailleurs, les entreprises qui se sont prêtées au jeu de la comparaison « ancienne méthode vs méthode TopSolid’Inspection » ont divisé par un facteur de 3 à 4 le temps passé à relever les cotes du plan !

Relevé de mesure

Les informations de l’ordre de fabrication viennent mettre à jour le projet d’inspection. Pour chaque caractéristique, le nombre de pièces à contrôler est recalculé automatiquement en fonction des fréquences de contrôle. Le projet d’inspection peut être ouvert dans l’interface Controller sur les ordinateurs ou tablettes Windows de l’atelier pour une saisie des mesures dématérialisées. Le programme Creator peut aussi être utilisé pour relever des mesures.

Bon à savoir : les mesures peuvent également être récupérées et remontées dans le projet d’inspection depuis un compte-rendu de logiciel tiers (logiciel de tridimensionnelle par exemple).

Concrètement : le projet d’inspection est mis à disposition des opérateurs machine de l’atelier sur un ordinateur ou tablette. L’opérateur choisit le poste de travail qui le concerne puis est guidé dans ses contrôles. L’ergonomie de la présentation des données est différente selon le type de contrôle. Des indicateurs visuels (limites de surveillance, carte de contrôle) avertissent d’une dérive des résultats pour suggérer une action corrective. Le rapport de contrôle contenant les résultats est enregistré au format PDF et directement envoyé au client par email.

 

Analyse et statistique des procédés
Il s’agit du programme d’analyse des résultats qui calcule des indicateurs de statistique des procédés et permet les recherches multicritères dans l’ensemble des projets d’inspection.

L’analyse des courbes et indicateurs sur plusieurs séries de mesure permet de valider le respect de la tolérance d’une cote dans le temps. La machine est capable de tenir le résultat attendu, le service qualité décide de réduire la fréquence de contrôle de cette cote et ainsi diminuer le temps passé au contrôle.
Si lors d’un audit qualité, l’auditeur demande à trouver les pièces potentiellement impactées par un instrument de mesure détecté comme défectueux, la recherche multicritère permet de répondre à la question et de lister les ordres de fabrication impactés sur une période de temps donnée.

Vous souhaitez en savoir plus sur TopSolid’Inspection ? Contactez-nous !

TopSolid’Wire : le logiciel de CFAO idéal pour l’électroérosion à fil

TopSolid’Wire : le logiciel de CFAO idéal pour l’électroérosion à fil

Horlogers, moulistes, fabricants d’outils à suivre ou d’outils de décolletage, mécanique générale, de réparation ou de grande précision… De nombreux secteurs d’activité utilisent au quotidien des machines d’électroérosion à fil. Cette technique qui consiste à utiliser un fil-électrode sous tension immergé dans un bain de fluide diélectrique permet d’usiner des métaux conducteurs. L’électroérosion par fil est une méthode très efficace pour l’usinage de métaux durs et s’avère efficace pour produire des détails de géométrie de pièces irrégulières, difficiles à exécuter avec d’autres méthodes.

PME, PMI ou grand groupe : vous utilisez l’électroérosion à fil pour produire des pièces très précises en petite ou grande série ? Vous avez besoin d’un logiciel de CFAO adapté à vos enjeux. Découvrez la force de TopSolid’Wire !

 

Machines d’électroérosion à fil : de l’importance d’une programmation optimale

En plus de permettre l’usinage de métaux durs et de pièces complexes, les machines d’électroérosion à fil offrent l’avantage de pouvoir travailler toutes seules, sans supervision humaine. Ainsi, il n’est pas rare que le programme d’usinage soit renseigné en journée, et que la machine à fil travaille ensuite en parfaite autonomie toute la nuit. Bien souvent, l’objectif est de pouvoir usiner au maximum la nuit, ce qui nécessite d’optimiser la gamme d’usinage. Par ailleurs, le programmeur doit tenir compte des capacités de sa machine pour réaliser une pièce correcte. A ce titre, les conditions technologiques de la machine sont très importantes.

L’utilisation de de machines d’électroérosion engendre plusieurs problématiques :

  • Fixation de la pièce. Il est parfois nécessaire de dessiner un ensemble de composants pour assurer le maintien de la pièce pendant l’usinage. Dans ce cas, un logiciel de CAO est nécessaire.
  • Variété des formats. L’utilisateur peut recevoir des plans papier, des fichiers 2D ou 3D. Il doit pouvoir s’appuyer sur un outil pour répondre aux différents cas de figure.

Une fois l’outillage conçu en 3D, il n’est pas rare de devoir découper au fil de nombreuses zones. Que d’opérations répétitives et fastidieuses, sans grande valeur ajoutée pour préparer l’usinage ! En partant d’une DFN en 2D ou 3D (filaire, surfacique ou volumique), TopSolid’Wire permet de produire un code machine adapté et optimisé, en un temps record, de la découpe droite au 4 axes.

 

La gamme de solutions CAO, FAO, PDM et ERP TopSolid

TopSolid’Wire : un couteau suisse à votre service

TopSolid’Wire est une solution intégrée qui permet de :

  • Importer les données 2D (dxf) comme 3D (step, parasolid, igs…)
  • Dessiner et concevoir soi-même la pièce
  • S’appuyer sur une CAO paramétrique pour les familles de pièces
  • Concevoir le système de fixation de la pièce pour s’assurer de son maintien lors de l’usinage

 Logiciel de nouvelle génération, simple et intuitif, TopSolid’Wire intègre les technologies de découpe des machines, afin de garantir à l’utilisateur un résultat correct. L’usinage se base soit sur un ou deux profils, soit directement sur les faces du solide. Véritable couteau-suisse, TopSolid’Wire vous affranchit de toutes limites, sans jamais perdre en précision !

 

TopSolid’Wire : comment ça marche ?

Depuis TopSolid’Wire, l’utilisateur peut créer le parcours outil :

  • Soit en utilisant 1 seul profil
  • Soit en utilisant 2 profils
  • Soit en sélectionnant des faces d’un solide.

Pour les solides, TopSolid’Wire est capable d’analyser les formes usinables. Cette fonctionnalité permet un gain de temps de programmation considérable.

TopSolid’Wire reconnaît ensuite automatiquement les zones d’enfilages possibles. Le logiciel permet alors de créer et gérer les micro-attaches. Pour toutes ces raisons, TopSolid’Wire permet d’optimiser la gamme d’usinage afin d’usiner au maximum la nuit.

Enfin, la simulation intégrée à TopSolid’Wire permet de vérifier les parcours outils tout en vérifiant les collisions entre les éléments machines et l’environnement pièce.

Pour quiconque est amené à utiliser des machines d’électroérosion par fil, les avantages de cette solution sont nombreux :

  • Facilité d’utilisation: Grâce à son ergonomie de nouvelle génération, TopSolid’Wire est simple et intuitif à prendre en main.
  • Puissance d’une CAO et FAO intégrée: solution intégrée de CFAO TopSolid’Wire améliore vos process et vous permet de gagner en temps et en productivité.
  • Système d’usinage avec reconnaissances des formes usinables, pour là aussi gagner du temps.
  • Fichiers gérés par notre PDM intégré. TopSolid’Wire s’appuie sur un PDM performant qui saura se fondre dans votre environnement de travail. Transparent, notre PDM améliore la collaboration entre les équipes et réduit les risques d’erreurs de conception 3D.

 

Vous cherchez à gagner en productivité avec un logiciel de CFAO simple et adapté à vos besoins métiers ? Ne cherchez plus ! Contactez-nous.

Procédures d’usinage : comment améliorer la conformité de vos pièces ?

Procédures d’usinage : comment améliorer la conformité de vos pièces ?

Produire toujours plus, plus vite, à moindre coût … sans perdre en qualité ! Telle est la maxime de la performance à laquelle les industriels doivent se plier, pour répondre aux besoins du marché et aux exigences de leurs clients. Au cœur de l’enjeu : la bonne conformité des pièces, qui dépend directement de la fluidité et l’optimisation des procédés d’usinage.

A ce titre, TopSolid’Cam propose une solution tout-en-un, permettant de gagner en précision, en temps, en argent et en qualité … pour concevoir et usiner des pièces à la conformité optimale !

Procédures d’usinage : la conformité des pièces au cœur des enjeux

Qu’est-ce qu’une pièce conforme en industrie ?

La notion de conformité d’une pièce est inhérente au respect d’un cahier des charges alimenté par différentes sources :

  • Impératifs contractuels avec les différentes parties impliquées (clients, fournisseurs, actionnaires, lobbies…)
  • Spécificités techniques des produits (caractéristiques, matériaux, fonctionnement, etc.)
  • Exigences concernant les processus de production et les bonnes pratiques
  • Application des normes de fabrication en vigueur (ISO 9001:2015 par exemple)
  • Législation et réglementation applicables

La conformité d’une pièce constitue un facteur impactant de la chaîne de production, puisqu’elle influe aussi bien sur la productivité et la compétitivité de l’entreprise, que sur la qualité perçue et son image de marque… et par conséquent, sur la satisfaction client !

 

Quelles problématiques de conformité liées aux procédures d’usinage ?

Tournage, fraisage, taraudage, perçage … Ces procédés et leurs variantes telles que l’alésage ou encore le filetage, sont réalisés sur des MOCN (Machine Outil à Commande Numérique) polyvalentes, dotées d’outils coupants aussi variés que performants. Il n’en faudrait pas moins de toutes les façons, les pièces produites étant de plus en plus complexes, voire sur-mesure.

En effet, il peut s’agir de pièces de grande taille, très lourdes et difficilement manipulables, nécessitant de passer par un programme d’usinages avec différentes broches amovibles, dont la gestion de dépose et repose est automatisée ou manuelle selon les cas. A l’inverse, le décolletage, technique de tournage à l’échelle microscopique, va permettre d’obtenir des pièces très complexes d’une taille pouvant avoisiner 0.1 mm de diamètre. D’autres pièces aux parois très fines, nécessitent une technique d’ébauche douce, afin qu’elles puissent être usinées sans risque de casse ou déformation.

L’usinage de ces pièces très spécifiques mais également celui de pièces plus « traditionnelles », demeure une tâche délicate pour la FAO, qui doit bien souvent traiter les problématiques au cas par cas. En effet, il est question, à partir de l’ensemble des spécificités fonctionnelles émises en CAO, de reproduire « le plus fidèlement possible » la maquette numérique. Une nuance qui conditionne la technique d’usinage employée, et met en lumière les difficultés jalonnant le processus pour atteindre le niveau de conformité souhaité.

En effet, l’atelier doit comprendre et tenir compte d’un nombre important de facteurs déterminants, susceptibles de faire fluctuer les méthodes employées, avant de lancer la fabrication :

  • La topologie de la pièce
  • Les paramètres cinématiques
  • La multiplicité des trajectoires nécessaires
  • La nature du matériau qui va conditionner la vitesse d’usinage
  • Les risques d’échauffement et les contraintes résiduelles qui peuvent contraindre à adapter le programme d’usinage
  • La gestion des tolérances

L’objectif est d’éviter tout risque d’erreur et de dégradation de la qualité à l’origine des non-conformités et de rebuts, avec toutes les conséquences qui suivent : explosion des coûts de main d’œuvre, baisse de la compétitivité, retards de livraison, mauvaise image de marque de la société.

Un cocktail incompatible avec les exigences de productivité et de rentabilité.

Parvenir à la conformité des pièces en réduisant les coûts de manutention tout en accélérant les processus d’usinage s’impose donc comme une évidence.  A ce titre, la conception et la simulation numériques, associées à un système de palpage identifiant et corrigeant automatiquement les variations des procédures d’usinage, permettent de réaliser des pièces au niveau de conformité maximal, en garantissant la cohérence et la productivité des procédés.

La suite logicielle TopSolid’Cam qui intègre en outre la programmation de cycles de palpage, en représente la meilleure illustration des solutions du marché !

 

La gamme de solutions CAO, FAO, PDM et ERP TopSolid

Avec TopSolid’Cam, usinez en toute sécurité et vérifiez la conformité de vos pièces avec les opérations de palpage !

 

Fraisage, tournage, Millturn, … La solution globale de CFAO, TopSolid’Cam permet de programmer et simuler les cycles de palpage dans l’environnement machine à partir de la maquette numérique émise en CAO. Elle intègre la préparation, le contrôle qualité et la sécurisation du processus afin d’assurer une fiabilité optimale lors de la fabrication et garantir une pièce conforme dans l’état géométrique de la machine.

Palpage : principe de fonctionnement dans TopSolid’Cam

Tout d’abord, le processus de simulation prend en compte trois facteurs primordiaux :

  • L’environnement machine (palpeur, magasin d’outils et montage d’usinage)
  • Les contraintes cinématiques de la pièce (course et amplitude des angles bien définis) et sa géométrie (cotes, tolérances, état de surface).
  • Les caractéristiques des outils coupants (taille adaptée, encombrement, capacité à ne pas collisionner).

TopSolid’Cam gère les principaux processus de contrôle et de vérification en amont et en aval de l’opération d’usinage. Pour circonscrire les risques d’erreur, la solution utilise la géométrie de la pièce pour palper selon deux axes :

La pièce et son environnement 

  • Prise d’origine du programme.
  • Vérification de la présence d’un brut ou d’un outillage (vis, brides).
  • Dégauchissage automatique de la pièce.
  • Sortie de rapport de contrôle.
  • Mesure d’un usinage afin de corriger dynamiquement l’outil pour obtenir une cote précise.
  • Édition d’un rapport de contrôle de la pièce usinée.

L’outil 

  • Mesure de la longueur, du diamètre et du tore de l’outil.
  • Contrôle des bris d’outil.

La solution se distingue par une prise en main très simple ainsi qu’une interface unique et intuitive pour usiner et contrôler de manière fiable, sans compter qu’elle s’adapte avec souplesse aux besoins des entreprises.

 

Cycles de palpage de TopSolid’Cam : quels bénéfices ?

La solution CFAO additionnée des fonctions de palpage offre une précision sans égale au regard des exigences de conformité, lors des phases de préparation et de contrôle.

En effet, en amont, la pièce est positionnée dans l’espace machine, de manière strictement conforme à la position programmée dans TopSolid’Cam. Quant au contrôle, il n’existe pas d’interprétation de cote ou d’erreur : le rapport de contrôle sorti de la machine est identique à celui d’une machine de mesure.

L’outil permet également de prévenir l’erreur humaine lors de la prise d’origine et des collisions en machine, évitant ainsi le rebut d’une pièce suite à une mauvaise correction d’outil. La présence d’éléments tels que brides ou vis est également détectée afin d’empêcher les collisions.

En définitive, les exigences préétablies sont respectées et le processus de fabrication sécurisé : fiabilité et qualité se combinent pour offrir une conformité des pièces maximale !

 

La conjugaison de la simulation et de la programmation des cycles de palpage, fait de TopSolid Cam une solution unique sur le marché, pour répondre aux problématiques liées à la conformité des pièces.  En renforçant l’automatisation et en minimisant l’intervention humaine lors du procédé, l’usinage est plus cohérent, qualitatif et productif. Vous gagnez du temps, vos coûts (main d’œuvre, matière assistance atelier) sont contenus, vous usinez des pièces en une seule prise. Vous usinez et livrez dans les temps, des pièces conformes, assurant ainsi la réponse à l’un des enjeux majeurs de votre activité ! Vous souhaitez en savoir plus ? Contactez-nous !